- La Chasseuse des Prières
- Femme
- 23
- Pays du Vent
- Suna
- RANG C
- Chunin
- Sensorialité, Bukijutsu (Kyūjutsu), Ninjutsu
- Jiton (Répulsion/Attraction)
- EN RÉSUMÉ
- Fille d’un artisan réputé des métaux et d’une prêtresse, Kari vit dans un foyer qui possède les deux côtés de la pièces du clan Jikai. Tantôt industriel, tantôt culturel, et à titre clanique : tantôt militaire.
La jeune femme est habituée aux embûches qui se dressent sur son chemin. Faisant parti de la puissance de frappe base, elle a apprit à cultiver d’autres talents que celui de son clan. Pour autant, elle fait particulièrement honneur en ses parents, manipulant une arme de son père, et est devenue chasseuse incontestée pour le sacrifice d’un animal qui a lieu à chaque Prières.
- DESCRIPTION
- Kari a un mental fort et stable : d’acier. Sa sévérité contraste avec son enthousiasme qui fait chaud au coeur. Pas forcément fière pour un sous, son esprit d’adversité est puissant et agit comme un moteur qui la fait avancer dans la vie. Sans etre maladroite, elle peine souvent dans ses entreprises. Dans ce bout de chair, appétissant pour certains, la femme cache un caractère complet et équilibré, au même titre que son intelligence. Si ses actions prennent du temps avant de devenir une réussite, la lumière n’en perd aucun pour venir éclairer son cerveau d’informations et de connaissances divers et variés.
- HISTOIRE
- Fouettant la pâte, la femme qui officiait comme prêtresse n’avait nul besoin d’un livre de recette tant qu’elle l’avait déjà préparé. Elle entendit un bruit, en y jetant un regard elle s’aperçut qu’il s’agissait de son mari, les doigts encore un peu sale malgré qu’il se soit débarbouillé.
" - Tu es déjà rentré ?
- Bien entendu, tu sais quel jour on est… "
Une ambiance pesante venait de s’installer, caractérisé par un silence plombant. C’était toujours ainsi. Le petit rituel était déjà bien ancré. C’était ainsi qu’ils se donnaient du courage et le sourire, ainsi qu’à.. Un bruit fracassant provenait de la porte d’entrée. Le couple se regardait une dernière fois avec une mine déconfite, avant de trouver une nouvelle fois des forces insoupçonnées pour la prunelle de leurs yeux. Ils se tenaient la main, prête à l’accueillir, attendant le moment fatidique ou elle sortirait du couloir.
" J’l’ai fait !! P’pa M’man j’l’ai fait ! Ils étaient tous là et j’l’ai fait ! J’leur ai tous pété la gueule ! Ils étaient tous avec leurs jutsus, mais moi j’les ai tous bouffés juste avec un bout de bois ! J’L’AI FAIIIIIIIIIIIT !! "
Interloqués et choqués, les parents de la jeune enfant se mirent à pleurer en enlaçant et embrassant leur fille. Pour une fois, enfin, il n'essayeraient pas de soulager la frustration de Kari, ou la leur. Ce jour avait fini par arriver : elle avait réussie l’interrogation pratique qui survenait, tous les mois, tout au long de la formation de shinobi. Pour une fois, enfin, ce gâteau aurait un autre goût : celui de la victoire.
"Dis donc jeune fille, ou as-tu a parler ainsi ? Tu veux être privée de dessert ? "
***
Encouragée depuis lors de son succès, les années se suivaient mais ne ressemblaient guère. Parfois des bas, parfois des hauts, un résumé qui sied aux efforts de Kari. Elle avait explorée nombre de voie pour tenter d’équilibrer sa faiblesse : le manque de puissance de son magnétisme. Nombre d’armes, de livres, d'entraînements et de conseils s’étaient mêlés et avaient rythmés ses journées. La femme en devenir n’avait pas honte de venir quémander des recommandations et des astuces.
Elle était assez douée à l’arc, et les flèches ne demandaient pas de grands efforts si elle souhaitait agir dessus. Elle figea sa décision là-dessus. A force d’efforts - comme elle en avait l’habitude - et d’expéditions en dehors du village, elle prit goût à la chasse. Bientôt, pour chaques Priéres elle s’efforçait de ramener toujours des butins de plus en plus honorables pour gratifier et remercier les Dieux. Une initiative qui plu au clan.
Un soir, tandis qu’elle rentrait, un gâteau était posée sur la table, accompagné d’un cadeau emballé. Ses parents étaient là, comme toujours pour lui donner courage et sourire. Son paternel prit les devant, lui demandant d’ouvrir la grande boîte. A l’intérieur, un arc et des flèches tout de métal, d’une forme particulière, d’une technologie avec des fils de métal singulière. Elle reconnaissait ce savoir-faire : celui d’un artisan d’élite, peut-être même le meilleur de Suna ; celui de son père :
" C’est pour toi, tu l’as bien mérité. "