Fini - JIKAI Ryūk ▬ Le Singe du cirque JkTkOft

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Dans un monde où les nouvelles générations ont connu les affres de la guerre par le biais d'écrits ou de contes oraux, ces dernières sont soudainement propulsées dans des destins pour eux inimaginables à l'instar de leurs aînés d'autrefois. Incarnez y votre shinobi et osez répondre présent à l'effort de guerre de votre nation. Que vous soyez un militaire, un déserteur, un membre d'une quelconque organisation religieuse ou non, défendez avec corps et âme votre nindõ puisque, finalement, personne ne peut se soustraire à son devoir de ninja.Lire la suite

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Jikai Ryūk
Jikai Ryūk
Messages : 6

JIKAI Ryūk

Viens on regarde les escargots

  • -
  • Masculin
  • 24 ans
  • Kaze No Kuni
  • Errants
  • B
  • Chūnin
  • Jiton - Kenjutsu - Fuinjutsu - Ninjutsu
  • Katon (pas encore maîtrisé)
EN RÉSUMÉ
▬ A l'origine il se nommait Koei ;
▬ Sa famille l'a contraint à s'exiler, le faisant passer pour mort après qu'un Hakuryū ait tué son frère jumeau et l'ait laissé dans un sale état ;
▬ Il a été récupéré par un cirque itinérant et y fait parfois des représentations, vivant essentiellement de missions de mercenariat de bas étage ;
▬ Il fout le bordel, tout le temps. Ryūk rit de tout, fait le pitre et n'hésite pas à provoquer tout le monde. Il est un peu étrange et vous le trouverez souvent à observer les escargots sous la pluie ;
▬ Il sait qu'il a l'affinité Katon mais n'arrive pas à s'en servir sans se brûler pour l'instant ;
▬ Le Jikai cherche de quoi se divertir, il n'est donc pas fermé aux éventuels projets qu'on peut lui proposer.
   
   
DESCRIPTION
Ryūk laisse toujours une impression. Bonne, ou mauvaise. Il est un peu dérangé, un peu bipolaire pour certains. Ses compagnons de route vous diront sûrement qu’il est amusant, joueur, taquin même … et ce n’est pas totalement faux. Une manière pour lui de relativiser, d’esquiver les remords de son passé. D’oublier. Même sept ans après.

Toujours dans l’excès, toujours dans l’opposé. Ryūk est très pudique, et pourtant il exhibe son visage abîmé avec un amusement malsain. Il a l’esprit vif mais s’égare souvent des heures dans la contemplation des escargots sous la pluie, ou peine à se mettre à l’étude de nouvelles disciplines. Le déserteur a beau être déterminé et inventif, il reste souvent sur ses acquis par manque de calme et de concentration. C’est ainsi, il a besoin de bouger le Jikai ! Quitte à ennuyer son monde. Car il est aussi blindé de défauts, Ryūk. Menteur comme un politicien, hypocrite, joueur et dépensier, sans honneur … c’est réellement une personne en or que vous regretteriez de ne pas rencontrer. Au-delà de tout ça, Ryūk n’a pas mauvais fond : il est juste à côté de la plaque, brisé. Et il le cache par ses cabrioles, ses sourires défigurés et ses blagues dénuées de sens. Ouvert d’esprit, le Jikai ne vous laissera pas de côté pour des broutilles et fera le pitre toute la nuit pour vous arracher un rire, même infime : c’est là le propre du cirque !

Le Chūnin se contente d’apprécier les plaisirs simples de la vie, sans chercher à se distinguer d’une quelconque façon. Ryūk s’autorise des loisirs futiles, la plupart provenant de son environnement d’adoption. Grimper à la cime des arbres pour observer l’immensité, par exemple. Savourer le froid glacial qui dégouline sur sa peau, ou à l’inverse la chaleur qui pique la peau, les frissons qui en découlent, le poids des fourrures sur ses épaules. Ryūk aime le vent, les forêts et écouter des récits mythiques au coin d’un feu, perdu dans la neige idéalement. C’est qu’il n’a pas connu ça, étant originaire de Kaze ! Contez-lui une légende, et le Jikai la gravera à jamais dans sa mémoire. Ainsi il pourra la ressortir à loisir et captiver l’assemblée. Afin de ne jamais être seul. Car Ryūk déteste la solitude, ça le terrorise. Le silence, l’abandon … au même titre qu’il ne supporte pas l’alcool ou l’humidité, entre autre.

La liste de ses craintes est presque aussi longue. La claustrophobie par exemple. Sa mère avait l’habitude de lui dire que c’était simplement contre sa nature, que les originaires du pays du vent ont besoin d’espace et de liberté. La réalité est toute autre : Ryūk est tombé dans une crevasse très étroite et y est resté un certain temps avant d’être repéré par son frère jumeau. Une expérience qui a laissé des séquelles. Tout comme sa désertion forcée : il en fait encore des cauchemars. Des sueurs froides le réveille après une longue chute. D’abord le peu dont il se souvient de cette soirée-là, puis son départ … et à la place du Cirque ce sont les traqueurs de Suna qui le retrouvent. La suite n’est jamais agréable. Un jour on le retrouvera, et ce jour-là il paiera les pots cassés.   
   
HISTOIRE
Koei est le quatrième enfant d’une fratrie de cinq rejetons, issus du clan Jikai de Suna. Quatrième car né après son frère jumeau, Shokkou. Du fait de leur position peu importante dans l’organisation familiale, les gamins ont pu jouir d’une enfance plus détendue et moins exigeante que leurs ainés. La pression exercée par leurs parents n’était rien comparée à celle subit par leur soeur, première du petit groupe. Et ne parlons pas du premier garçon. Malgré tout, l’entente au sein de cette fratrie se voulait favorable à l’épanouissement de chacun.

Naturellement, les jumeaux rejoignirent l’académie de Suna dès que leur âge le leur permis, et c’est ensemble qu’ils apprirent les rudiments des arts ninjas. Ensemble également qu’ils commencèrent à manipuler le Jiton, et les premières différences émergèrent finalement. Si l’un était posé et prévenant, l’autre était plutôt explosif et carnassier. Quand Shokkou utilisait ses capacités pour amuser les enfants du village, Koei préférait donner des spectacles plus téméraires. Malgré leurs personnalités opposées, les deux gamins s’entendaient à merveille et restaient aussi fusionnel que leur gémellité le leur permettait. Et finalement, ils atteignirent l’âge des premières responsabilités. Tous deux venaient de passer Genin sans trop de difficulté. Et ils furent récompensés par un cadeau empoisonné. Si les deux Jikai connaissaient le lien qui les unissait au clan Hakuryū, jamais ils n’auraient pensé devoir assumer cette charge aussi tôt. On confia donc deux nourrissons aux nouveaux Genin. Shokkou s’en réjouit, Koei maudit ce lien établit sans son consentement. Mais c’était la règle. Et puis, ça lui passerait. Les bébés grandiraient et une amitié sincère s’établierait entre le quatuor. Non.

Koei bénit le jour où “son” Hakuryū perdit la vie des suites d’une maladie lente. Il avait dû veiller. Prier aussi. Feindre l’inquiétude, jouer l’inconsolable. Les larmes qui coulèrent le jour où la vie quitta l’enfant étaient davantage empreintes de soulagement que de peine. Non pas qu’il n’avait pas de coeur. Simplement le lien entretenu avec son frère était déjà trop imposant pour qu’il puisse faire de la place à un petit être, aussi innocent puisse-t-il être. L’incompréhension ponctua systématiquement le visage du second jumeau, face à la joie ressentie par son aîné à chaque fois qu’il se rendait auprès de son propre filleul.

Puis les années passèrent et le fossé se creusa davantage. Shokkou passa rapidement Chūnin grace à de nombreux faits d’arme et à une implication impressionnante au sein du clan, de son protégé et du village. La chose fût plus complexe à acquérir pour Koei. Moins malléable, moins souple, moins adapté à la hiérarchie stricte et aux ordres cadrés. Shokkou obtint donc la distinction bien plus tôt que son frère. C’est à ce moment précis qu’une scission commença à apparaître : finalement l’un des deux gamins se révélait bien plus efficace que l’autre. Et comme les parents l’auraient deviné, il s’agissait du premier né. Le sang ne trompe pas, l’ordre de naissance non plus. Si bien que le passage au grade supérieur de Koei fut non seulement ignoré, mais aussi écrasé par un autre évènement. Le morveux Hakuryū de son frère passa Genin le même jour. La chose fut célébrée, et conscient de la blessure que ce zapping avait ouvert chez son petit frère, Shokkou organisa une petite fête en comité privé, non loin du Pavillon d’Or. Ce serait la dernière chose qu’il organiserait.

Koei ne garde que peu de souvenirs de cette soirée. Il revoit Shokkou, enjoué. Il revoit le démon lui sourire, le féliciter, s’émerveiller de leurs talents à tous les deux. Comment ça a dégénéré ? A quel moment ? Les seuls bribes qui lui reviennent sont teintées de rouge sang, de cris déchirants, d’une forme inhumaine déchaînée. Un petit être rampant dans le noir, ricanant, brisant les os et arrachant les muscles. Tout s’est précipité. Les unités proches du Pavillon sont intervenues, d’autres ont prévenu le reste du clan Jikai. Quand ils purent enfin calmer le Hakuryū, les jumeaux n’étaient plus qu’un. Koei ne se souvient pas d’avoir aperçu le corps de Shokkou, et le sien était trop mutilé pour réagir. Son esprit était cassé. Ses parents l’emmenèrent dans les lieux saints de leur clan. Il resta alité de longues semaines, et finalement, on l’encouragea à partir. Son père le conduisit hors de Suna, raya son bandeau et repartit. D’une certaine façon, leurs deux fils étaient morts ce jour-là, l’un de la main du dragon blanc, l’autre des suites de ses blessures.

Si une caravane n’était pas passée par là, Koei serait sûrement mort dans le désert. Il fut donc recueilli par un cirque itinérant, qui fit fi de son passé. Par gentillesse ? Non, par appât du gain. Un manipulateur de limailles ça fait du chiffre en dehors du pays du vent. Koei fut donc adopté par cette famille difforme, étrange, entre manipulateurs ratés du Katon, vagabonds, déserteurs et exilés. S’il eut du mal au début, il s’acclimata finalement à ce nouveau mode de vie. De même qu’il changea de prénom pour Ryūk, balayant ainsi définitivement son passé. Vagabondant essentiellement au pays des tigres, Ryūk s’amuse de tout et de rien, fuyant autant que possible le traumatisme de ce qu’il a perdu. Car au-delà des rires moqueurs, des provocations et des tours de passe-passe, le Chūnin est un être brisé qui cherche à se reconstruire, à renaître sous une autre identité. Mais perdre un jumeau, c’est perdre un bout de soi.

Actuellement le Jikai n’a aucun but précis : il n’est ni contre le mercenariat, ni contre l’intégration de groupuscules … du moment qu’il y a de quoi se distraire.

   
   
  • Pseudo du Joueur : Coucou c'est Kasai
  • Comment avez-vous connu le forum ? ._.
  • Source de l'avatar : Dabi - My Hero Academia
  • Un dernier mot ? J'voulais tenter un gradé pour changer. Et un perso avec une histoire un peu d4rk.
halloween
Modération
Équipe SnS
Modération
Messages : 89

Fiche du Shinobi
Rang: S✭
Équipement: N/A
Attribut(s):
Tout est en ordre, ton personnage est donc validé Nukenin de rang B. Tu vas recevoir tes accès et ta fiche technique sera générée dans la foulée. Tu peux retrouver la catégorie propre à ta faction ici et les missions ici. Si tu as des questions, tu peux les poser dans cette catégorie et tu peux chercher des partenaires pour tes récits ici même. Par ailleurs, tu peux rejoindre le serveur communautaire afin de faciliter ton intégration sur le forum juste ici. Bon RP !