Enchères du Marché Noir — ft. Errants.

RYŌGAEJO NO ZENSHŌ · AVANT-POSTE DU BUREAU DE CHANGE

SAIGO NO SŌHEI

Ryōgaejo no Zenshō –
Avant poste du bureau de change

En parallèle des institutions militaires, des marchés, le plus souvent illégaux, sur lesquels étaient échangés des biens interdits par les lois, fleurissaient dans chaque province de ce monde. Le plus imposant d'eux, Ryōgaejo no Zenshō, organisait ce jour-ci une vente aux enchères particulière. En effet, d'après le bouche-à-oreille, un dōjutsu légendaire était en vente, il s'agissait d'un Sharingan.

Au centre de l'entrepôt bondé, le commissaire priseur hissa le cadavre d'un adolescent. Le défunt, à première vue futile, portait dans son dos un blason dont la notoriété n'était plus à prouver, un symbole héraldique semblable à un éventail. Par ailleurs, une lueur rouge se dégageait de sa pupille droite, le dōjutsu était bel et bien actif, ce môme possédait réellement le Sharingan. La tension devenait palpable, les sourires se multipliaient, des rires éclatèrent. Finalement, ce défunt, membre du clan Uchiha, allait être mis en vente.

— Vous voyez ça les gars, c'est un Uchiha, un vrai ! Et comme chaque bâtard de son sang, il possède le Sharingan ! C'est une première et nous le faisons pour vous ! Alors qui veut ? Qui ?!

Spoiler:

« S’te plait me bute pas ! Ce sont des conneries tout ça, j’ai des gamins qui m’attendent tous les soirs, faut bien que je les nourrisse ! » S’écriait ce trentenaire la mâchoire ensanglantée, un œil au beurre noir. Ce dernier venait de se faire battre par Adachi Uchiha lui-même. L’individu s’était fait connaitre pour ses rixes organisées dans des endroits confinés, il tabassait ses cibles avec ses confrères, récupérait tout ce qui avait de la valeur pour les revendre à droite à gauche. Mais ce groupuscule s’en était pris à la mauvaise personne, en effet, l’homme aux pupilles rougeâtres rentrait à son campement quand il fut interpellé par le trentenaire ensanglanté. Adachi n’éprouvait aucune compassion pour ce dernier, il ne s’était arrêté qu’uniquement pour être sûr que tout allait bien, avant qu’une dizaine d’Hommes ne surgissent de nulle part. En un rien de temps, tous furent mis hors d’état de nuire, non pas neutralisés mais bel et bien assassinés. Il ne restait que cet homme en guise de survivant.

« Cet emblème sur ta cape, c’est celui des Uchiha n’est-ce pas ? Hein ? Si tu m’épargnes j’ai une info pour toi ! » Il jouait le tout pour le tout, tentant d’amadouer Adachi mais en vain, son choix était déjà fait, mais sa victime ne le savait pas encore. « Si je juge ton information utile, peut-être que tu vivras. » Rétorquait-il avant que sa cible réponde immédiatement. « Je veux ta parole, je sais que la parole d’un ninja compte énormément ! Allez, j’ai des gosses… » Ses pupilles étaient grandes ouvertes, les larmes lui montaient au nez et commençait à envelopper ses deux yeux. Tant de sentiment dans un être si lâche. Droit dans les yeux, le Uchiha lui fit cette fameuse promesse. « Très bien, je te donne ma parole que tu vivras, mais si j’ai à nouveau à faire à toi, tu es mort. Dis-moi ce que tu as à dire maintenant. »

« Compris monsieur ! Merci, merci ! Alors, le bruit court qu’un gosse de ton clan s’est fait abattre et que son corps va être vendu a Ryogaejo no Zensho ! Il parait que sa pupille est encore active et intacte ! » Annonçait l’homme désespéré, essuyant ses larmes avant de se frotter les deux mains en continuant. « C’est une information intéressante n’est-ce pas ? La vente est dans une semaine, jour pour jour ! Les membres de ton clan sont très fiers d’après ce qui se raconte, donc faut pas laisser passer ça hein ? Hahaha… » Terminait l’homme en affichant un large sourire de soulagement, il se pensait libre alors que ce dernier était petit à petit en train de se vider de son sang. Il ressentit tout à coup une douleur immense dans la poitrine, Adachi venait de lui retirer sa lame, l’illusion s’arrêta tout à coup et son corps s’étendit sur le sol. Cet homme n’était plus. Toutes les paroles proférées par le Uchiha, qu’il avait tant bu se sentant en sécurité n’étaient que mirage. Le jeune homme disparu ensuite dans l’ombre. Comme l’avait très bien dit le nouveau défunt, un Uchiha est très généralement fier, et c’était le cas pour Adachi, il était hors de question qu’il laisse un membre de son clan entre les mains de n’importe qui. Ce corps devait lui revenir pour qu’il puisse le faire disparaitre à tout jamais, lui et tous les secrets de son clan.

Une semaine entière passait, Adachi avait déjà prit la route il y a plusieurs jours en direction de la province des spectres, un endroit qu’il avait connu par le passé lors de ses missions d’assassinat. Plusieurs jobs avaient démarré là-bas, et d’autres s’étaient terminés au même endroit. Un repaire de malfrats, besoin d’un service sous le manteau ? C’était le lieu idéal. Adachi s’était vêtu entièrement de noir, le blason de son clan au dos de sa tunique, surplombé d’une cape à capuche intégralement noire masquant l’éventail rouge et blanc. Capuche sur la tête, Adachi était dans l’entrepôt, l’endroit regorgeait de toute sorte d’individus, des criminels comme des bons citoyens corrompu par l’argent. Le Uchiha se fondait dans la masse, ne faisant aucune vague. Il n’était là que pour observer, ce lieu est peuplé de personnes très dangereuses, certains pouvant rivaliser avec sa propre force.

C’était l’heure, le commissaire-priseur fit amener le cadavre d’un jeune homme à la chevelure blanche, au teint pâle et surtout le fameux Sharingan. Il n’y en avait qu’un seul. Adachi bouillonnait de l’intérieur, son sang Uchiha était en ébullition. Mais il reprit vite ses esprits, se détendant tout de suite pour ne pas perdre ses moyens et déclencher un mouvement de masse.

« Vous voyez ça les gars, c’est un Uchiha, un vrai ! Et comme chaque bâtard de son sang, il possède le Sharingan ! C’est une première et nous le faisons pour vous ! Alors qui veut ? Qui ?! » Criait le commissaire-priseur fier de son lot et d’une telle insolence. Adachi n’allait pas lui pardonner ses mots, cet homme devait mourir de sa propre main. Mais sa première mission était avant tout de récupérer le corps coute que coute. Il savait qu’il ne rivaliserait en termes de compte en banque avec certaines personnes présentes ici-même, il se devait donc de patienter et de se charger de tout ça après la vente.

L’annonce de cette mise aux enchères créa un brouhaha assourdissant dans la pièce, des cris d’étonnement et même des ricanements. Des mains commencèrent à se lever, les hostilités commençaient avec des petites mises.

Le monde était en constante évolution. Des alliances se faisaient et se rompaient régulièrement. Des guerres éclataient et des paix étaient signées. Des gens mouraient et d’autres naissaient. Pour autant, malgré ces évolutions, rien ne changeait réellement. L’Homme était toujours égal à lui-même et les hommes ne voyaient pas leurs faiblesses. Mais j’étais là pour les éclairer, pour les libérer d’un mal qu’ils ne ressentaient même pas, trop occupés à fermer les yeux devant la réalité des choses. Il était bien plus facile de se voiler la face plutôt que d’accepter un destin qu’Il avait choisi pour nous tous.

Et pour réaliser ce destin grandiose, pour accorder une libération à l’ensemble de ces infidèles à qui nous devions ouvrir les yeux, la recherche de puissance et de savoir était une nécessité. De fait, il était toujours bon de se tenir au courant des moindres rumeurs et histoires qui se racontaient de par le monde. C’est ce qui nous avait amené la Hogo et moi à Ryogaejo no Zensho.

Si la majorité du peuple n’attendait qu’une seule chose, qu’on lui ouvre les yeux, certains L’avaient déjà accepter en leur cœur et Le servaient loyalement. Ces quelques fidèles étaient éparpillés à travers le monde et c’est via l’un d’eux que l’information était parvenue jusqu’à nos oreilles. Une rumeur enflait de plus en plus sur une vente aux enchères du marché noir. Si d’ordinaire cela n’avait rien d’anormal ou de globalement intéressant, la vente prévue, à en croire les racontars, était d’une immense valeur.

Un Uchiha, un Uchiha aux pupilles fonctionnelles. Voilà qui ne pourrait que m’aider dans l’accomplissement de Ses desseins. Voilà qui ne pourrait qu’aider Akumi dans l’accomplissement de notre soldat confectionné de ce qui se faisait de mieux et entièrement dévoué à Sa cause.

La route pour se rendre sur les lieux de la vente n’avait pas changé. Les terres ainsi désolées l’étaient toujours autant et rares, voire inexistants étaient les voyageurs. Cette terre était une zone de non-droit où seule la loi du plus fort valait. Pour autant, avec autant de malfrats, de voleurs, d’assassins et autres hères en tout genre, ce monde comme les plus civilisés avait lui aussi ses codes. Pour autant, de la même manière qu’à Suna, Kiri ou ailleurs, les codes n’étaient destinés qu’aux moutons et les forts se devaient de les transgresser pour asseoir leur volonté d’aller de l’avant.

À l’entrée de la salle de vente, quelques gardes, des gros bras ne présentant nul réel danger, mais qui étaient surtout là pour effet de style et rebuter une majorité des moutons présents. À mon passage, chacun des deux mastodontes me regarda avec dédain. L’apparence squelettique que je représentais n’était, pour eux, pas une menace.

Capuche relevée laissant clairement visible ma marque frontale, je m’avançais au milieu de la salle, me faufilant sans mal jusqu’à une position visuelle confortable, adossé à un pilier près de l’estrade principale. De là, il m’était possible de berce du regard l’ensemble des mécréants présents et sûrement de voir ce qu’il y avait à voir dans la foule. D’un coup d’œil d’ailleurs, j’apercevais la Hogo qui était également de la partie.

~~~~

Quelques heures avant …

« Nous arrivons bientôt. Sache que les lieux n’ont rien à voir avec les villages. Il y a des règles éditées par les têtes pensantes, mais généralement, le plus fort à raison. Pour autant, tâche de ne pas commencer un combat, il est toujours meilleur d’être le répliquant dans son bon droit. Autre chose, nous arriverons séparés. J’irais négocier le cadavre, quant à toi, tu interviendras lorsque le moment sera venu. Je ne doute pas un seul instant que l’on ai besoin de réduire à néant bon nombre de personnes, ne serait-ce que pour l’exemple. Oh … aussi, si tu me vois préparer un jutsu, dans le doute, baisse toi si tu ne veux pas finir coupée en deux. »

~~~~

Maintenant …

« Vous voyez ça les gars, c'est un Uchiha, un vrai ! Et comme chaque bâtard de son sang, il possède le Sharingan ! C'est une première et nous le faisons pour vous ! Alors qui veut ? Qui ?! »

D’une voix clairement audible, les mains doigts croisés devant moi, je posais cette question que beaucoup devaient se demander.

« Combien ? Quel est le prix que tu demandes pour ces yeux ? Cela nous évitera de perdre du temps en spéculations inutiles. »

Bien, c’était maintenant que les choses démarraient. Attendant une réponse, je balayais une nouvelle fois la salle du regard, attentif au moindre changement.

L’avantage d’avoir un allié comme Shi, c’était que la Hogo était en contact avec une multitude d’espions et de parasites à travers le monde, tous au service de leur grand Dieu : Jashin. Il y avait maintenant un certain temps que les deux alliés s’étaient rencontrés, et ils se connaissaient à présent mieux et se faisaient plus confiance. C’est comme cela que la jeune femme apprit que, bientôt, un corps allait être mit aux enchères. On pourrait alors se demander ce que cette annonce avait de si extraordinaire, après tout des corps étaient mis aux enchères tous les jours, et d’autres choses plus glauques encore, alors pourquoi s’en réjouir ou s’en alarmer ? Et bien simplement parce que ce n’était pas n’importe quel corps, mais le corps d’un Uchiha. Qui plus est, le corps d’un Uchiha dont un des deux Sharingan était encore actif. Quand un des serviteurs de la mort vint chuchoter cette information à l’oreille d’Akumi, les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent et un sourire mesquin prit forme sur ses lèvres.

En effet, la voleuse de coeurs avait déjà entendu parler des Uchiha et de leur Dojutsu plus que légendaire. Partout à travers le monde, les Shinobi et même les non-initiés vantaient les mérites de du Sharingan et de la puissance des membres de ce clan, certains allant même jusqu’à affirmer qu’une maîtrise parfaite de cet œil offrirait des pouvoirs divins à son possesseur. Il ne faisait absolument aucun doutes que certaines de ces rumeurs n’étaient que des fables embellies par le bouches à oreilles, mais Hisan lui-même, maître de Akumi, convoitait ces pupilles et espérait en trouver un jour, et la jeune Hogo connaissait donc la valeur de ces yeux. Ainsi, quand on vint lui annoncer qu’une de ces pupilles était mis aux enchères et qu’en plus, le corps de son possesseur était offert avec, une immense excitation l’envahit. Si elle réussissait à obtenir ce corps et à le ramener à la vie pour en faire un de ses fidèles serviteurs mort-vivant, le pouvoir qu’elle posséderait serait immense.

Akumi concerta alors Shi et lui expliqua qu’elle devait à tout prix obtenir ce corps pour qu’il rejoigne leur cause en tant que serviteur mort. Le prophète comprit immédiatement qu’il avait lui aussi grand intérêt à obtenir ce cadavre, et ils se mirent ensemble en route vers le plus grand trafic illégale connu : Ryogaejo no Zensho. La Kunoichi avait entendu des rumeurs sur cet endroit quand elle était encore à Kiri, on racontait que c’était le plus grand marché illégal du monde, et qu’on y trouvait absolument tout ce qu’il était possible de faire en terme d’illégalité. On racontait aussi que c’était un endroit très dangereux, et qu’il fallait se méfier d’absolument tout le monde. Un simple regard de travers, un simple faux mouvement, une simple incompréhension, et vous êtes morts.

Sur le chemin que Shi semblait connaître à l’inverse d’Akumi, cette dernière pu admirer un véritable paysage de mort. Il ne poussait presque rien en ces contrées maudites, et le désespoir régnait en maître sur ces terres. Comme à son habitude, la jeune femme n’avait rien pour cacher son visage. Sa longue chevelure blonde tombait en cascade d’or jusqu’en bas de son dos, ses yeux profonds ne laissaient transparaître aucune émotion et son magnifique visage n’était qu’une tromperie pour perturber l’ennemi. Il valait mieux parfois ne pas se fier aux apparences, et si la jeune femme ne semblait pas constituer une menace au sein de ces lieux, les malfrats qui y rôdaient n’avaient aucune idée de sa véritable puissance. S’étant séparée de son acolyte quelques heures plus tôt, la Kunoichi marchait seule dans les ruelles macabres du marché noir, admirant les échoppes qui en auraient répugné plus d’un. Des coeurs humains, des drogues illicites, des armes illégales, des poisons plus nocifs les uns que les autres, tous types d’organes aussi bien humain qu’animal, et d’autres choses plus immorales encore. Cela ne gênait toutefois absolument pas la Hogo, au contraire, elle se sentait ici à l’aise, presque comme chez elle. Cet endroit lui rappelait le laboratoire de son défunt maître.

Passant à côté des deux gardes qui surveillaient l’entrée des enchères, elle leur fit un petit sourire qui ne manqua pas de faire son effet. Elle entra dans la grande pièce, admirant la foule pressée de voir ce qui allait se passer. Elle l’était aussi, pressée, mais la jeune femme était toutefois très calme. Elle savait qu’ici, elle devait faire le plus attention possible. De plus, sa mission en ces lieux était d’une importance cruciale, une telle occasion ne se représenterait pas deux fois : il lui fallait absolument ce corps. Se fondant dans la masse, elle se rappela des paroles de Shi et de son plan. De toute façon, elle n’était pas du genre à foncer tête baissée pour massacrer tout le monde. Le combat ne serait engagé que si cela était absolument nécessaire. Il fallait maintenant agir avec minutie. S’adossant à un pilier, elle écouta les paroles de l’homme sur l’estrade et admira avec envie et ambition le corps du jeune Uchiha. Si jeune et déjà mort, sujet à tant de convoitises. Un sourire apparut sur ses lèvres quand elle reconnut la voix de son acolyte s’élever à travers la foule bruyante : les choses sérieuses allaient commencer.

Enchères du Marché Noir.

Ce matin-là, tu t’étais réveillé en bonne compagnie. Tes paupières s’étaient ouvertes sur les courbes d’une belle demoiselle à la longue tignasse immaculée, chose qui, très honnêtement, ne t’étonnait guère. Après tout, t’étais pas le digne héritier des Nara pour rien. L’azur de tes yeux s’était ensuite fixé sur le plafond de l’auberge, pour y faire quoi ? Et bien pour réfléchir. Puisque ta compagne dormait toujours, plusieurs solutions s’offraient à toi. La première, la plus évidente, la plus habituelle, disparaître comme si de rien n’était, sans laisser de traces. Tentant, mais la balance ne penchait pas en la faveur de ce choix. Après tout, tu avais tout de même dû batailler pour obtenir les faveurs de la belle Kunoichi, autant ne pas faire en sorte de les perdre tout de suite.

Te redressant finalement, tu quittas la pièce assez délicatement, une attention particulière à l’égard d’Asami que tu avais suffisamment estimé pour ne pas la réveiller d’un claquement de porte bruyant. Profitant de la grâce matinée de ta compagne, tu vaquas à tes occupations, le genre obligatoirement une à deux fois dans le mois. Il te fallait rejoindre certains contacts, te tenir informer des missions mises à la disposition des multiples groupes de mercenaires, enfin, la routine professionnelle quoi. C’était souvent chiant et n’amenant pas à de grandes épopées, mais parfois, tu avais la chance de dégoter une belle surprise. Ce fut le cas.

Réapparaissant quelques temps après l’aube auprès de la Sarutobi, tu ne manquas pas de remarquer que ton retour l’avait réveillé (ou peut-être l’était-elle depuis déjà longtemps, t’en savais rien en fait). Frappant dans le pied en bois du lit, tu t’approchas de la demoiselle, tirant la couverture pour justement la découvrir. « Oh, la Belle au bois dormant, debout. » Tu allais probablement te faire fusiller du regard, insulter copieusement et prendre un coup d’oreiller, mais la moquerie avait valu le coup. « Plus sérieusement, si t’as rien à faire, on met les voiles vers Ryōgaejo no Zenshō. Il va s’y passer des trucs intéressants. »

L’information était tombée en avance, évidemment, néanmoins, aux vues de ce qu’il en était, peut-être arrivait-elle-même trop tard. Un sharingan, pupille de légende d’un clan maudit, était tombé entre les mains d’un revendeur. Asami avait été averti de la nature de votre voyage afin qu’elle puisse prendre ses dispositions, mine de rien, tu avais beau passer une partie de ton temps avec elle, vous n’étiez pas très friands du partage de vos différentes activités. Toutefois, il en était autrement cette fois. Peu de gens pouvaient se targuer ne pas être attiré par l’aura et la tentation entourant ce Dojutsu damné, assurément, tu n’en faisais pas partie. A vrai dire, tenais-tu vraiment à t’en emparer ? Peut-être pas, peut-être que si, tu te décideras sur l’instant… ce qui était sûr, en revanche, c’était bel bien que tu te faisais curieux de voir ce que le rassemblement allait donner. Après tout, vous ne viviez pas une telle chose tous les jours.

Quelques jours plus tard, dans la Province des Spectres.

« C’est chiant, ça pue, c’est nul et y’a rien à faire ici, sérieux. » Plaintes interminables émanant d’entre tes lèvres et destinées à la kunoichi qui avait choisi (et regrettait sûrement maintenant) de faire la route à tes côtés. « J’en peux plus, vivement qu’on se casse. » Parce que vous étiez là depuis quelques jours déjà, vous aviez été relativement minutieux. Mais également parce que c’était aujourd’hui que la représentation se jouait. Aujourd’hui que l’œil mythique entrait en scène.

Et si les marchés noirs n’étaient d’ordinaires pas un endroit que tu fréquentais, tu savais qu’ils représentaient une part non négligeable du commerce ninja mondial. Alors bien sûr, aujourd’hui, il était difficile de se faire une idée de l’affluence habituelle dont pouvaient profiter ces lieux de désolations, ces échoppes sur lesquelles trônaient la mort et ces estrades où l’on exposait cobayes et esclaves, mais tout de même, tes suspicions étaient fondées : Ryōgaejo no Zenshō était bondé. La fabuleuse pupille avait su rassembler bon nombre de fidèles et d’envieux… Le show était assuré, mais pour ta part, tu ne savais toujours pas quoi faire. Avais-tu réellement de chercher à t’approprier ce bien ? Un sharingan représentait une valeur d’échange conséquente, surtout aux vues des plans que tu considérais pour la suite… Le dilemme demeurait.

« Qu’est-ce que tu comptes faire ? Ça t’intéresse tout ça ? » A l’égard de la belle qui, pour une fois, ne subissait pas tes doléances.

Elle n’allait de toute façon par avoir beaucoup de temps pour développer sa réponse, vous arriviez au lieu du rendez-vous. Un entrepôt central, spacieux, qui allait donc accueillir la vente. Longue cape noire pour te couvrir, tu avais surmonté ta tête de la large capuche, quitte à être remarqué, autant que ça le soit au dernier moment, après tout, difficile de savoir sur qui tu pouvais tomber ici et surtout maintenant.

Pénétrant au sien de l’enclos dans lequel vous vous agglutiniez tous, tu patientas aux côtés de la blanche jusqu’à ce que le fruit de toutes les convoitises ne soit dévoilé. Et finalement, ta décision fut prise. D’un geste, tu vins avertir Asami avant de te faufiler à travers la foule pour t’accaparer une zone surélevée de laquelle tu pourrais être vu de tous. Et c’est pile à l’instant de l’ouverture des enchères que tu avais choisi d’intervenir.

Ce sharingan n’était qu’un détail. Aujourd’hui, tu allais mettre à profit toute l’Histoire qui s’était écrit derrière cet œil pour ton propre compte. Alors oui, évidemment, la manœuvre était risquée, cependant, la chance ne sourit-elle pas aux audacieux ? Faisant fi de la voix qui t’avait précédé, tu usas donc ta hauteur pour tenter d’attirer à toi toute l’attention de l’assemblée présente, défaisant ta capuche pour dévoiler ton visage à tous.

« Pardonnez-moi monsieur le commissaire-priseur, bonjour à tous. » Essayant au mieux de trancher à travers le brouhaha omniprésent. « Messieurs dames, mon nom est Soren, mercenaire émérite aux glorieux accomplissements passés. » Bon, pas tant que ça, mais il fallait bien enjoliver un peu ton CV. « Puisque tout le monde ne semble avoir d’yeux que pour… l’œil, je vais faire très vite. » De l’humour, c’était très bien l’humour. « Je propose mes services à quiconque détient des informations sur les démons à queues. Ici et maintenant et peu importe la tâche. Merci pour votre attention. » Petit signe pour rendre l’antenne au commissaire, la classe !

Tu avais, tout autour de toi, un amas des pires individus de ce monde. Des personnes à qui il ne fallait jamais accorder sa confiance, certes, mais également des personnes susceptibles de détenir les plus précieuses informations de ces terres. Alors oui, tu avais pris le risque de t’affirmer. Et probablement que cela allait te retomber dessus, mais si, dans cette foule, il n’y avait ne serait-ce qu’une personne détenant des pistes intéressantes et pour qui tu avais su piquer l’intérêt… Bénef. Maintenant, il ne restait plus qu’à prier pour que les organisateurs de la vente ne t’en veuille pas trop… Mine de rien, n’était-ce pas le groupement de l’illégal ? Un peu d’agitation, ça n’avait jamais tué personne. Espérons que ça continue en ce sens.

Et peut-être que t’aurais dû préciser que t’étais ouvert aux négociations ? Trop tard.

Spoiler:

enchères du marché noir

+code by Uchiha Raytōku

Tu ne sais même pas pourquoi est-ce que t’es là. Ou, enfin, oui, tu sais, et c’est sûrement ce qui est le plus dérangeant. Tes prunelles claires se posent sur la silhouette qui te dépasse, l’homme que tu suis depuis que tu as quitté le village des dragons. Une nouvelle était tombée, une annonce qui t’avait surpris et qui avait attisé ta curiosité et qui t’avait amené, finalement, à te retrouver avec un partenaire de voyage que tu appréciais autant qu’il t’agaçait. - Oh, vraiment, ta gueule. Une voix tranchante, un soupir excédé, voilà que tu roules des yeux avant de soupirer. - T’es pire qu’un enfant. Ce qui n’était, de toute évidence, pas un compliment. - C’est toi qui as décidé de venir jusqu’ici. Parce que bon, si ça n’avait été que de toi, peut-être que tu n’aurais pas fait le déplacement. Pas spécialement intéressée par l’oeil qui attirait autant l’attention, tu étais plutôt intéressée par tous ceux qui seraient présents pour cette enchère particulière. Toutefois, est-ce que tu aurais fait le déplacement seule, par toi-même, si ça n’avait pas été de son intérêt à lui dans la chose ? Non, tu ne penses pas. Parce que ça pouvait aussi s’avérer être une perte de temps et n’importe qui te connaissant un minimum pouvait savoir à quel point t’avais horreur de perdre ton temps.

- L’oeil ? Non, pas spécialement. Ton regard se pose finalement sur votre destination, bâtiment dans lequel se trouvait un achalandage peu commun à l’endroit où vous vous trouviez. - Je viens juste pour voir. Surtout pour obtenir certaines informations. Après tout, ce n’était pas des gens fréquentables qui, d’ordinaire, traînaient en ces lieux. Tomberais-tu sur un maudit ? Un jachiniste ? Un quelconque religieux fanatique qui ne reverrait plus la lumière du jour ? Qui sait. Quelques rumeurs circulaient sur les environs alors, autant que tu en ais le coeur net. Tu entres donc à sa suite, visage dégagé, n’ayant pas grand chose à caché. Tu n’es personne, dans ce monde. La majorité de ceux ayant vu ton visage, de ceux pouvant dénoncer qui tu étais vraiment n’étaient plus de ce monde. Les autres ? Il s’agissait de ceux servant le même objectif que toi. Donc tu n’avais rien à craindre, si ce n’était de regards déplacés qui pouvaient potentiellement se poser sur ta silhouette. Autrement, tu n’étais qu’une parmi tant d’autres. Une inconnue qui ne faisait que passer.

Curieuse, à peine entrée que tu vois Soren te faire signe. Tu fronces les sourcils, lui adresse un regard presque mauvais, l’air de lui dire de ne rien faire de débile mais, rien à y faire, il s’élance et toi, tu ne peux que le suivre des yeux, silencieuse. Vraiment, tu te demandes soudainement ce que tu fais ici, en ces lieux, avec lui qui plus est. T’en as rien à faire de lui, de ce qui l’intéresse, alors pourquoi diable l’aides-tu dans ses objectifs ? C’est un détail qui t’échappe et sur lequel tu ne t’attardes pas spécialement. Parce qu’une fois s’élève, provoque un brouhaha dans la foule. La vente de l’oeil. Un autre prend la parole, un homme qui te fait dos de là où tu es, qui s’intéresse directement au prix de la pupille rougeoyante. Mêlée à la foule, ton regard passe sur tous ceux présents bien que tu évites de te déplacer pour ne pas attirer l’attention. Tu aurais bien le temps, au fil de cette enchère qui allait potentiellement s’enflammer, d’accorder une attention particulière à tous et chacun présents dans cette salle. Pour le moment, tu ne peux que rester en retrait, attentive, prête à réagir si quelqu’un devait s’en prendre à l’abruti qui s’était placé en hauteur, tout ça pour faire part d’un intérêt qui vint te surprendre.

Les démons à queue, hein ? Comme quoi tu avais partagé son quotidien des derniers jours et il arrivait tout de même toujours à te surprendre. Tu n’ajoutes toutefois rien, comptant bien le laisser négocier. Toi, tu es là pour observer. Peut-être aussi pour lui porter assistance si besoin il y avait. Tu verrais en temps et en heure. Après tout, tu n’étais toujours pas contre de le laisser crever. À voir, donc.

ft Errants

tl;dr : Asami accompagne donc Soren jusqu'au marché noir. Elle ne recouvre pas son visage mais, de toute façon, n'est pas quelqu'un de connue donc ne s'en soucie pas trop, les gens ne savent pas qui elle est. Elle ne voit pas le visage de Shi, ce dernier lui tournant dos de là où elle est. Elle n'ajoute rien, préférant se préparer au pire que de prendre part dans la discussion, restant sagement là où elle s'est installée pour ne pas attirer l'attention.

Les enchères au sharingan

+Ft. Errants

En ce jour, le jeune Uchiha se demandait comment il avait lui aussi fait pour se retrouver ici, au sein de la province des spectres. Lieu qu'il détestait tout particulièrement. Trop sombre, trop dangereux, il n'aimait pas rester autant sur ses gardes, bien que cela soit nécessaire, dans son quotidien de mercenaire. Il y a quelques temps, le shinobi avait appris l'existence d'une vente aux enchères plutôt spéciale. Le bien que tout le monde convoitait était un des célèbres dôjutsu.

Le sharingan. Clan de Keigan. Connu pour les capacités de leurs pupilles pourpres.

Il n'en fallut pas plus pour que le shinobi prenne la décision de se rendre sur le lieu de toute les convoitises, combien même il détestait cet endroit, qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour les siens. Keigan allait récupérer ces pupilles, dans le cas contraire, il fera en sorte que personne ne puisse les obtenir.

Et le voilà, maintenant ici, arrivée après une marche interminable, ayant bravé les éléments dans le seul espoir de pouvoir récupérer son dû. Le voici aux enchères. Il n'allait bien entendu pas jouer la carte de la violence, il allait même tout faire pour éviter d'y avoir recours. Mais il savait très bien comment ce genre d'histoire finissait, dans un bain de sang. La plupart du temps. Observant le monde. Le shinobi finit par reconnaître la voix de son Nara préféré, véritablement, ce charo se trouvait bien dans tous les ménages.

Se plaçant à ses environs, il ne se douta pas un instant que cet homme recherchait des informations sur les créatures mythiques, démons à queue. Véritablement, à chaque fois qu'il croisait sa route, Keigan était de plus en plus stupéfait par cet homme. Il avait beau porter son titre de clairvoyant, il n'avait jamais pu le cerner entièrement.

Quoi qu'il en soit. Keigan se tenait prêt à toute les possibilités. Préférerant jouer la carte du silence et de ne pas attirer l'attention après les paroles du Nara.

Uchiha Keigan, Le clairvoyant

SAIGO NO SŌHEI

Les deux acolytes observaient les traits du bâtiment qui se dessinaient lentement à l'horizon. Tous les deux portaient un vêtement japonnais traditionnel vraisemblablement banal à un seul détail près : une fleur de lys rougeoyante contrastait avec la couleur obsidienne des kimonos : « Je ne savais pas qu'un dōjutsu circulait aussi facilement. Le clan à l'éventail devrait avoir honte.
— Certes. N'oublie pas mes précédentes indications et reste sur tes gardes.

Le binôme entrait naturellement à l'intérieur de l'avant-poste du bureau de change. Le plus petit – qui ne semblait être âgé que de dix ans – portait un long sabre qui avoisinait la soixantaine de centimètres, l'arme était visiblement bien trop grande pour lui et cela aspirait le mépris ou provoquait de vulgaires moqueries aux yeux des plus grands. Quant au second bien plus âgé – maximum la quinzaine –, il ne semblait pas être armé.

Ils observèrent immédiatement le Nara qui prenait la parole à propos des démons à queues puis s'échangèrent un bref regard : « Tu préfères surenchérir l'offre avec de l'argent que nous n'avons pas ?
— Patience.

Légèrement en retrait par rapport à la foule, ils assistaient à la vente aux enchères.

Spoiler:

RYŌGAEJO NO ZENSHŌ · AVANT-POSTE DU BUREAU DE CHANGE

SAIGO NO SŌHEI

Ryōgaejo no Zenshō –
Avant poste du bureau de change

Un premier homme au faciès étrangement opalin abordait le commissaire-priseur de sorte à négocier un prix final. Le dirigeant des enchères rigolait avant de lui répondre bêtement : « Le plus possible, mon ami ! Je ne cracherai pas sur le moindre ryōs. » Néanmoins, quelques secondes plus tard, un parasite prenait la parole et attirait l'attention pour ses affaires personnelles.

D'un mouvement de la main, le dirigeant des lieux ordonna aux videurs de s'occuper de lui. Les réponses et les insultes fusaient, toutes les personnes présentes ne juraient que pour le dōjutsu légendaire du clan Uchiha, elles n'avaient que faire d'histoires relayées au rang de mythes : « Rien à foutre, tire-toi !
— Urusei ! Casse-toi d'ici !
— C'est qui c'Kisama ?!

Alors que les enchères reprenaient rapidement, deux mercenaires aux carrures imposantes se positionnaient face à Soren : « Tu dégages ou on t'dégage ? » Ils n'attendirent aucune réponse et s'approchèrent rapidement de lui pour le virer du bâtiment.

Pendant ce temps, le commissaire-priseur gueulait et chauffait la salle : « Premier prix à... Attention, je rappelle qu'aujourd'hui nous avons un Sharingan à vous vendre... Sharingan à... Offre à ma droite ! Cent milles ryōs ! Deux cent milles au fond ! Trois cent milles devant ! On me dit un demi-million de ryōs à l'oreillette ! Alors ?! »

Tout cela semblait trop beau pour être vrai. La tension dans la salle devenait palpable, les poignes de certaines personnes se refermaient sur le manches d'armes blanches comme s'ils se préparaient à bondir... Personne ne pouvait laisser passer cet offre, comment des mercenaires aussi misérables avaient autant d'argent ? Une seule étincelle et la poudrière s'enflammait.

Spoiler:

L’être humain n’est qu’une vermine. Une vermine affable, pathétique et vénale. Ne voyait-il donc pas plus loin que son profit immédiat ce vendeur ? Je lui offrais là l’opportunité d’entrevoir quelque chose de plus grand et pour autant, il ne comprenait rien. Cet œil serait d’une grande aide, pour autant, il n’était pas absolument nécessaire à l’accomplissement de nos plans. Se contenter d’une quelconque monnaie palpable, c’était restreindre son champ de vision à la spiritualité plus grande qu’il était possible de toucher par le divin. Il y avait tant à gagner en ouvrant les yeux, bien plus que ce que l’homme donnait à quelques vulgaires morceaux de papiers ou de métaux. Une valeur inestimable que seul Lui pouvait offrir. J’avais presque honte pour eux. Mais il viendrait bientôt le temps où je saurais les libérer de leurs fardeaux et leur offrir une vision de la réalité, Sa vision.

Peu réjouit par la réponse, avant cela j’avais tout de même trouvé intéressant l’intervention quelque peu familière de cet homme qui cherchait des informations sur des bijuus. Cela pourrait peut être donner quelque chose de bon, si et seulement si il parvenait à s’extirper de la nasse dans laquelle il était après sa prise de parole qui n’avait su satisfaire l’autorité locale qui n’appréciais guère que l’on intervienne dans son buisiness, ou du moins dans un business qui n’était pas à l’ordre du jour.

Ainsi, entre le manque de clairvoyance du maître de cérémonie et compte tenue de l’envolée des enchères que je ne pourrais égaler, je n’avais plus qu’une chose à faire. Quitter ces lieux et attendre une opportunité quant à la possibilité pour récupérer la pupille d’une autre manière.

Sans répondre à l’injonction tarifaire qui m’était faite, je rabattais ma capuche et commençais à tourner les talons pour rejoindre la sortie, me faufilant entre les esprits qui s’échauffaient petit à petit. En chemin, je levais les yeux vers l’inconnue en quête de bijuu et lui offrait un regard entendu, basculant doucement le menton vers la sortie. Comprendrait-il mon invitation ? La verrait-il seulement.

Dehors, l’air était bon. Ni trop chaud, ni trop froid. À la sortie, deux gardes me regardèrent, les yeux pleins d’une idiotie familière à ce genre d’énergumène à qui l’on demandait de surveiller les entrées. Grand, musclé, gros parfois, une vois grave et intimidante, mais pas une once de bon sens en général. L’un d’eux m'accostta d’ailleurs avec une certaine désinvolture.

« Alors ? On part déjà ? Fauché hein ? Faut pas venir là si tu peux pas allonger le fric. C’est un coin réputé ici, il faut de l’argent pour se faire une bonne place. »

Ma capuche tourna légèrement, signe du mouvement de ma tête, mais pas suffisamment pour croiser le regard de cet idiot animal. M’écartant de la zone, je me plaçais à une dizaine de mettre de l’entrée, assis sur un banc miteux, réfléchissant à la situation en prononçant quelques psaumes inintelligibles à nul autre que moi.

Trop. Cette intervention était de trop dans l’équation et si je ne pouvais accepter cela c’est qu’Il ne le pouvait. La solution était si claire finalement. Chuchotant, je malaxais doucement mon chakra.

« Ô toi Jashin, Toi qui es l’Ombre de tout. Je T’offre ces mots pour Ta gloire.
Toi la Mort et le Chaos, Toi le Puissant et le Désespoir, Tu vis en moi et autour de moi, aussi réel que les troubles qui nous entoure.
Quand Tu régneras, éclaboussé par les tortures et les sacrifices, sur Ton trône de ténèbres, agitant dans ta senestre ton sceptre sanglant, nous Te rendrons grâce.
Jashin daigne refermer le piège de douleur sur ces foules abusées par les mystères, abondés par des fleuves de félicité mensongère.
Je porterai Ton infamie et Ta parole.
En ces mots et en ces actes, accepte mon offrande. »

Ayant quitté les lieux, la Hogo devrait comprendre qu’il ne lui restait qu’une seule chose à faire, quitter elle aussi la place. Lui laissant moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire pour qu’elle sorte, à sa vue, je libérais mon jutsu et libérais par la même occasion tous ces mécréants d’une vision faussée de leur monde.

Poussière, tu retourneras à la poussière. D’un petit cube entre mes mains, la forme prit du volume de telle manière qu’il couvre bien plus que la surface de la salle des enchères, laissant une marge de sécurité du côté de l’estrade que j’avais évaluée en terme de position, cherchant par la même occasion à sauvegarder œil et corps du Uchiha.

Cette attaque me coûterait en chakra, mais elle était nécessaire. On ne joue pas impunément avec le Divin. Heureusement, je pourrais compter sur la Hogo. Quant à moi, je devrais continuer avec quelque chose de plus classique et de plus simple.

Poussière, tu retourneras à la poussière.

Spoiler:

Toujours adossée au pilier, Akumi regardait la scène, un sourire au coin des lèvres. Il n’y avait là qu’un amas de criminels, de mercenaires, et de vagabonds de bas-étages, pourtant elle sentait que les choses allaient devenir très intéressantes. La tension était palpable, comme un courant électrique dans l’air. Un seul geste de travers, et la guerre serait déclarée dans la petite d’enchères du grand marché noir de Ryogaejo no Zensho. Comme à leur habitude, Shi et Akumi étaient venus en duo, et comme à leur habitude c’était Shi qui prit la parole tandis que la Hogo restait en retrait, prête à intervenir à tout moment en cas de besoin. Pour le moment, tout était calme malgré le brouhaha ambiant, mais cela ne pouvait durer, pas dans un lieu tel que celui-ci. Rien n’était prévisible, et tout éventualité était à sérieusement prendre en compte. Le sourire de la jeune femme grandit, amusée, quand le commissaire priseur répondit à son acolyte, l’informant qu’il ne cracherait sur aucun Ryos. Ça, tout le monde le savait déjà.

Si pour l’instant l’ambiance ennuyait la Kunoichi malgré l’amusement que lui provoquait la tension palpable qui régnait parmi ces idiots, les paroles du jeune homme qui parla juste après la réponse du commissaire priseur attira son attention. Ainsi, ce mercenaire cherchait des informations sur les légendaires démons à queues ? La plupart des brigands qui se trouvaient alors dans cette pièce devaient sûrement croire que ces démons surpuissants, qu’on disait capable de ravager une ville entière d’un battement de pattes, n’étaient qu’une légende, mais Akumi savait qu’il n’en était rien. Plus que ça encore, elle était à Kiri quand le Mizukage avait fait l’annonce qu’il allait scellé Nibi, le démon-chat de feu à deux queues, et elle avait donc cette information à offrir à ce mystérieux Soren. Voilà donc qui devenait de plus en plus intéressant, et la jeune femme ne manquerait pas de sauter sur cette occasion pour marchander. Toute aide est bonne à prendre dans un lieu aussi sinistre qu’un des plus grands marché noir du monde Shinobi.

Cherchant du regard son cher compagnon dans la foule, Akumi remarqua qu’il commençait à se mettre en mouvement. Comprenant alors immédiatement ce qu’elle avait à faire, elle se retira de son pilier pourtant bien confortable pour se diriger vers la sortie de la salle. En effet, le prophète de Jashin usait souvent d’un certain euphémisme, et elle connaissait ses capacités. Ainsi, qu’en le duo s’était concerté avant de se rendre en ces lieux, et que Shi avait prévenu la jeune femme qu’elle devrait se baisser s’il préparait quelque chose, elle avait immédiatement comprit que se mettre à terre ne suffirait pas à survivre à un de ses assauts. Comprenant donc immédiatement qu’il préparait quelque chose quand il se mit à bouger, elle se déplaça à son tour et, se frayant un chemin dans la foule, elle sortit au plus vite de la pièce. Elle passa ainsi à côtés des deux gardes qui rigolèrent moqueusement à sa sortie, mais elle n’y fit point attention. Shi était déjà là.

« -Eh ben, tu perds pas de temps. Mais c’est mieux ainsi, offrons à notre Dieu un sacrifice qu’il n’oubliera pas ! »

La jeune femme s’assit alors en tailleur au sol et plaça ses mains sur ses genoux, tandis que son acolyte se mit à psalmodier une prière. Cette prière, elle la connaissait aussi, puisque le prophète lui avait apprit, et elle décida de l’incanter elle aussi.

« Ô toi Jashin, Toi qui es l’Ombre de tout. Je T’offre ces mots pour Ta gloire.
Toi la Mort et le Chaos, Toi le Puissant et le Désespoir, Tu vis en moi et autour de moi, aussi réel que les troubles qui nous entoure.
Quand Tu régneras, éclaboussé par les tortures et les sacrifices, sur Ton trône de ténèbre, agitant dans ta senestre ton sceptre sanglant, nous Te rendrons grâce.
Jashin daigne refermer le piège de douleur sur ces foules abusées par les mystères, abondés par des fleuves de félicité mensongère.
Je porterai Ton infamie et Ta parole.
En ces mots et en ces actes, accepte mon offrande. »

S’en était fini des misérables à l’intérieur de cette pièce.

Spoiler:

Enchères du Marché Noir.

Honnêtement, les choses ne s’étaient pas si mal passées, hein. T’avais pas bafouillé, pas de bégaiements, pas de mot mal employé, pas de souffle court qui t’aurait fait perdre ta voix… Nan, franchement, t’avais plutôt bien assuré. Les mains fourrées dans les poches de ta longue cape, tu observais l’audience que tu avais su faire tienne, presque tel un roi guettant son peuple. Problème, comme dans toutes les bonnes histoires, le peuple s’avérait être ingrat. Oubliait-il tout ce que tu avais pu faire pour lui ? Ah, bah pas grand-chose, en fait.

Les insultes fusèrent et, rapidement, tu devins la cible de tous les hommes en quête de défoulement. Très sincèrement, ce n’était pas un très grand problème. Tout ça, tu t’y étais d’ores et déjà préparé. Tu ne t’étais pas attendu à ce que ton allocution fasse l’unanimité, en vérité, tu n’avais même pas espéré qu’elle accapare l’esprit de la majorité des gens présents. Non, tu avais beau être plein d’audace, tu n’en devenais pas un idiot pour autant. La foule ici présente s’était rassemblée pour une seule chose et il ne s’agissait clairement des mythes fabuleux que tu ramenais sur le tapis. Pour autant, le seul but de ta prise de parole avait été de faire connaître ton nom. Désormais, dans l’esprit de tous, à l’entente ou l’évocation des légendaires démons à queues, beaucoup se remémoreraient cet instant où le prénommé Soren avait interrompu l’audience pour son profit personnel. Et il s’agissait bien là de la meilleure publicité possible.

Car en effet, tu n’avais rien d’une célébrité, toutefois, tu t’étais aiguisé une petite réputation au sein du cercle relativement fermé des mercenaires. Alors bien sûr, tu n’en étais qu’un parmi tant d’autres, mais l’essentiel était autre part : en s’adressant aux bonnes personnes, ou si l’information tombait dans l’oreille des bonnes personnes, alors il était aisé qu’elle te parvienne ou que l’on te retrouve. Tu ne pouvais guère le savoir, mais allons bon, peut-être que dans quelques semaines on viendrait t’apprendre que tu étais convoqué pour, justement, quelque chose en rapport avec ta quête ? C’était en tout cas l’un des objectifs de toute cette mise en place d’aujourd’hui.

Pour l’heure et sous le feu des insultes d’autrui, tu allais quitter l’entrepôt. D’abord parce que tu n’avais plus rien à faire ici, tu avais fait ce que tu avais à faire. Aussi parce que très honnêtement, tu n’avais pas envie de te mettre plus de gens à dos, encore moins les organisateurs et gérants du plus grand marché noir existant. Après tout, cela pouvait s’avérer encore être un endroit utile et tu ne tenais pas à en être banni. « Héhé, je sors, je sors. » A l’égard des deux gaillards qui s’étaient approchés de toi. Au moins, le bon côté, c’était que tu t’étais improvisé une escorte jusqu’à la sortie (qui n’était pas très loin, certes).

Sur ta route, tu t’arrangeas simplement pour prévenir Asami d’un regard, guère besoin de plus, après tout, elle avait assisté à toute ta représentation et se doutait bien que si deux colosses t’accompagnaient, ce n’était pas pour veiller sur toi pendant que tu allais faire pipi. Heureusement, ces derniers ne paraissaient pas être d’humeur à tenter de te tabasser, comme pouvaient le faire certains mastodontes à la sortie de bar… Te faire déguerpir et repartir veiller sur les enchères semblait être leur seule préoccupation.

Puis de toute façon, t’avais clairement d’autres chats à fouetter, puisqu’Asami, elle, n’était pas concernée par le fait de pas te taper. « Arrête de m’insulter, déjà. » En voyant arriver la blanche vers toi, un peu plus loin, dehors. Elle n’avait pas encore commencé ses remontrances, mais tu préférais prévenir que guérir. « Tu m’as dit que t’étais pas intéressée, me regarde pas comme ça… » Avant de te faire traîner sans que tu ne débattes plus que pour la forme. « Arrête, c’est bon, je m’excuse, désolé… » Toujours à en faire trop. Tellement, que tu n’avais même pas remarqué que sur le visage de la belle, ce n’était pas réellement de la colère que tu pouvais y lire…

Spoiler:

enchères du marché noir

+code by Uchiha Raytōku

Plusieurs choses à prendre en compte, et ce, en très peu de temps. Déjà, l’intervention de Soren, qui t’aurait fait soupirer bruyamment tant tu étais excédée par son comportement si ce n’était pas de tous les gens autour de vous. Puis, de nouveaux arrivants, ton regard s’accrochant au symbole qu’ils arboraient sans honte. La fleur de lys. Deux jeunes enfants qui n’avaient aucune crainte quant à afficher aux mondes entiers qu’ils n’étaient rien de plus que des erreurs de la nature, une menace à éliminer. Il serait facile, pour toi, de les sous-estimer, de t’en prendre à eux, associant jeune âge et faiblesse et pourtant, tu sais d’ors et déjà que ce serait une erreur. N’avais-tu pas eu l’âge du plus vieux lorsque tu t’étais hissée parmis les hautes instances de l’organisation auprès de ta soeur aînée ? Tu ne fais donc rien. Rien contre eux, du moins.

Tu essaies tout au plus d’apercevoir leurs visages, de tenter de le mémoriser, tout ça parce que si là, maintenant, alors que tu étais seule au sein d’une foule qui ferait sans doute payer cher à quiconque tentant d’interrompre l’enchère, tu restais tranquille, ce n’était pas pour autant que tu en oubliais ta mission, ton dévouement évident à une cause qui ne te tenait pourtant pas spécialement à coeur. Ce n’était, effectivement, pas tant l’éradication des maudits ou religieux en tout genre qui était importante pour toi mais bel et bien ce sentiment d’appartenance vis-à-vis du Lycoris Rouge, cette reconnaissance vis-à-vis de ceux t’ayant éviter une vie d’errance.

Et il n’y a pas qu’eux. Une silhouette qui quitte sa position, qui se dirige vers la sortie. Le premier à avoir pris la parole qui, de toute évidence, abandonnait les négociations. Un symbole, sur son front. Un symbole que tu connaissais que trop bien, que tu pouvais reconnaître facile. Jashin. Tu es soudainement un peu plus tendue. Deux maudits. Un religieux. Tu n’es définitivement pas dans une bonne position. Certes, inconnue du bataillon, tu ne risques rien, mais, est-ce suffisant pour te détendre ? Absolument pas. Parce que les doutes persistent. Parce que l’erreur est possible. Humaine. Chose qui t’écoeure, certes, mais contre laquelle tu ne peux rien. Un dernier regard autour de toi, même regard qui s’accroche à la silhouette escortée vers l’extérieur avant que tu te décides de le suivre. Tu n’en as franchement pas grand chose à faire de l’oeil qui repose plus loin et, si t’es venue ici pour obtenir quelques informations, tu ne peux qu’être servie tandis que tes prunelles glissent sur les traits juvéniles des maudits, s’attardent quelques instants sans pour autant en devenir invasif, tout ça pour pouvoir les reconnaître si vos routes se recroisaient.

Chose que tu allais sans doute tenter de provoquer. Éventuellement. Lorsque tu ne serais pas seule en territoire inconnu.

Traversant la foule, sur les talons de l’homme que tu avais accompagné jusqu’ici, tu te retrouves rapidement à l’extérieur. - Tais-toi. C’est tout ce que tu lui réponds une fois à sa hauteur. Ce n’est pas sur le ton de la plaisanterie, pas une demande parce qu’il te saoule te ses mille et un commentaires. Non, tu n’es simplement pas à l’aise en ces lieux, pas alors que tu le vois, celui au tatouage, assis plus loin. Accompagné d’une femme qui va le rejoindre. Une autre fanatique ? - J’ai vu ce que j’avais besoin de voir. On y va. Agitée, tu tentes de te montrer calme, impassible, alors que ce n’est pas tout à fait le cas. Mieux valait partir que de prendre des risques inutiles, de mourir bêtement. Puis, ce n’est pas comme si tu rentrais les mains vides.

ft Errants

tl;dr : Asami remarque plusieurs choses. D'abord, les deux jeunes maudits. Ensuite, Soren qui se fait presque menacer. Puis, la sortie de Shi, remarquant du même coup son tatouage. Pas très à l'aise de rester sur place, ne serait-ce que par la présence d'autant d'ennemis alors qu'elle est seule (sans son fidèle coéquipier donc), elle décide de quitter les lieux à la suite de Soren et de l'entraîner avec elle plus loin, abandonnant ainsi l'avant-poste du bureau de change derrière elle.

SAIGO NO SŌHEI

L'adolescent à la mèche blonde s'adossait à un vulgaire pan mural avant de croiser ses bras. Il fermait ses yeux, soupira quelques instants, et ouvrit son troisième œil spirituel. Contrairement aux idées reçues, les maudits n'étaient pas obligatoirement des armes humaines sanguinaires, quelques uns de ces derniers excellaient dans des domaines autres que le combat comme le repérage par exemple. Autrement dit, il ne pouvait pas assurer sa propre défense seul, voilà pourquoi un de ses semblables l'accompagnait.

Le blondinet œuvrait dans un premier temps pour mémoriser la signature chakratique de l'homme expulsé du bâtiment, celui qui quelques minutes auparavant parlait des démons à queues. Néanmoins, en utilisant sa technique de sensorialité avancée, le maudit senseur remarquait que d'autres sources puissantes se situaient aussi-bien à l'intérieur de l'avant-poste qu'à l'extérieur : « Tu restes sur le papier le plus puissant, mais je ne comprends pas... pourquoi ils sortent tous... ?
— Des chasseurs ? Je ne vais pas pouvoir te pro-
— Dehors, l'opalin a composé un mudrā, il murmure quelque chose, il canalise son énergie dans ses mains ! Il prépa...
— Bakayarō...

En une fraction de seconde, la silhouette de l'enfant slalomait dans la foule à une vitesse imperceptible à l'œil nu. À vrai dire, cette vitesse divine lui était accordée par une technique particulièrement meurtrière pour son organisme : le jeune maudit venait de modifier son système circulatoire chakratique pour bénéficier de bienfaits. Malgré son jeune âge, il se mouvait d'une facilité déconcertante avec son arme bien trop grande.

À vrai dire, la prière du religieux permettait à ce bambin de gagner de précieuses secondes. Alors que personne ne l'avait vu sortir, il apparut devant le manipulateur du Kekkei Tōta, sa dextre refermée sur le manche de son katana qui mesurait la soixantaine de centimètres. Dans la foulée, à une vitesse ma foi normale pour lui, mais inhumaine pour le commun des mortels, il dégaina son sabre d'une fluidité sans pareille. Certes, la coupe débutait de l'épaule droite du Jashiniste pour finir à son bassin du côté opposé, en somme le trancher en deux en touchant ses poumons ainsi que son cœur, néanmoins l'exécution de cette attaque de Kenjutsu surpassait la vitesse d'incantation des signes ninjas... Un style de combat malheureusement oublié qui était autrefois craint par les shinobis.

Spoiler:

Réserve de chakra du senseur — Une technique de rang A
↬ Aucune répercussion physique

Réserve de chakra du second maudit — Une technique de rang A, une technique de rang B, une technique de rang —
↬ Aucune répercussion physique pour l'instant

Attributs du second maudit —
Iaidō — ★
↬ Maîtrise du Iaidō.

Réactif — ★★
↬ Réflexes nécessaires pour le combat à très haute vitesse.

Vélocité — ★★
↬ Vitesse imperceptible à l'œil nu.

Le blondinet intéressé par les paroles de Soren décide d'utiliser une technique sensorielle pour mémoriser sa signature chakratique et le contacter ultérieurement. Cependant, il se rend compte que les plus grosses sources commencent à sortir du bâtiment, ils pensent alors à des chasseurs. Dans les secondes suivantes, il aperçoit avec ce même jutsu Shi malaxer du chakra.

(神楽心眼) Kagura Shingan
En fermant les yeux et en ouvrant son œil spirituel, l'utilisateur est capable de localiser et de suivre le chakra sur une très grande distance. Il peut également percevoir l'emplacement et les mouvements de ses cibles avec beaucoup de détails. De plus, le Kagura Shingan donne la capacité de percevoir les fluctuations du chakra d'une personne.
+
Sensorialité

Alors que Shi récite sa prière, je cite, "Chuchotant, je malaxais doucement mon chakra.", le second maudit se précipite sur lui sur l'ordre de son camarade. L'attitude du senseur l'oblige à agir le plus rapidement possible, de ce fait il active une technique secrète :

(心加速の術) Kokoro Kasoku no Jutsu
L'utilisateur modifie la conception de son système circulatoire chakratique de sorte à gorger son organisme d'énergie physique et spirituelle. Le cœur est particulièrement ciblé ce qui augmente la fréquence cardiaque et amplifie la vitesse en contrepartie de dégâts irréversibles.
+
Ninjutsu

Personne ne le voit sortir du bâtiment, mais lorsqu'il apparaît face au Jashiniste, il dégaine son arme de sorte à interrompre son incantation et à le trancher nettement en deux. Il utilise un style de combat existant dans le manga :

(居合道) Iaidō
Le terme Iaidō fait référence à un style de combat particulier du kenjutsu où l'utilisateur dégaine et rengaine tout simplement son épée. La vitesse à laquelle les techniques du Iaidō sont exécutées est telle que, lorsqu'elle sont effectuées par une personne qualifiée, elles empêchent les shinobis ennemis de former des signes et donc d'utiliser le ninjutsu. Cela la rend très efficace contre la très grande majorité des militaires.
+
Kenjutsu

L'attaque sur Shi :

(踊刃冒) Iaidō Yōjinbō
L'utilisateur se précipite sur son opposant et dégaine son arme de sorte à le trancher d'une manière oblique à hauteur du thorax pour le forcer à interrompre la composition de signes ninjas.
+
Kenjutsu

Voir une attaque est possible, l'esquiver ou réagir à une vitesse aussi élevée relève d'une autre paire de manches.

Fondu dans la masse, le Uchiha était au beau milieu de ce marché noir où les plus grands brigands de ce monde ne cessaient d’affluer. Les enchères venaient de démarrer en déclenchant un brouhaha immense. Une première question concernant le prix fut posée par un homme au teint pâle, encapuché laissant visible des mèches rougeâtres et un symbole particulier sur son front. Adachi connaissait vaguement cette secte de fidèles envers Jashin mais n’étaient guère intéressé par ce parti. Le commissaire-priseur au cœur de cette vente illégale, s’empressa de répondre à cet homme en lui annonçant bien évidemment qu’il voulait en tirer le plus possible, logique. Le Uchiha continuait d’observer cet entrepôt où un autre homme se distingua par une demande plutôt particulière : il offre ses services contre des informations cruciales sur les démons à queues. Pas malin de demander ce genre de chose ici… Très vite, l’homme se fit accompagner à l’extérieur de la salle par deux gros bras qui n’allaient peut-être pas juste l’escorter. Le Jashiniste avait lui aussi plié bagage juste avant cet événement.

Les offres commençaient à fuser « On me dit un demi-million de ryos à l’oreillette ! Alors ? » Adachi au même moment, était en train de se faufiler dans la foule pour atteindre le premier rang avant de rétorquer immédiatement. « J’en offre 510 000 ryos. » Levant la main, au centre de la salle là où se situait le cadavre du défunt Uchiha. Sharingan activé, toujours encapuché, regardant droit dans les yeux le commissaire-priseur tentant de le plonger dans une illusion. Il était déjà au centre de la pièce, tous les regards rivés sur lui, mais dans cette illusion il ressentirait des regards bien plus noirs, ressentant des ondes négatives, le but du Uchiha était de le faire paniquer en entrant dans une sorte de paranoïa.

Il savait que son offre allait sans doute attirer l’œil du marchand sur lui. C’était une prise de risque de la part du jeune homme, il s’était mit au premier rang pour que personne ne se retourne dans sa direction au moment de cette annonce et n’aperçoive ses pupilles rouges. Il savait très bien que dans cet antre, si quelqu’un apercevait l’iris de ses de ses deux yeux, des tentatives de capture ou même de meurtre seraient tentés vu la horde de monde avide de pouvoir, tous présents pour acheter les secrets du clan Uchiha.

Si son plan fonctionne, Adachi se créerait une première fenêtre de tir, pas encore assez grande pour pouvoir agir directement en tentant de subtiliser le corps sans crainte, mais il était déjà prêt à réagir. Il attendait maintenant que le temps passe, espérant le contact visuel avec le commissaire-priseur. Il savait que dans ce genre d’endroit, tout pouvait déraper très vite, il fondait aussi ses espoirs là-dessus, qu’un être un peu bête agisse dans l’entrepôt pour créer un mouvement de foule. Plus qu’à attendre…

Spoiler:: Genjutsu : Rang C
Adachi plonge sa cible dans une illusion où rien ne change mis à part le fait que cette dernière se sent suivi, observé. Des ombres passent à toute vitesse autour de la cible, des bruits et des cris retentissent. Illusion cherchant à faire rentrer la personne ciblée dans une forme de paranoïa.
Adachi s'avance au premier rang pendant que les offres fusent, une fois arrivé il offre 510K de ryos pour le corps, en activant ses sharingan attendant que le marchand pose son regard sur le sien pour le plonger dans une illusion.

Les enchères au sharingan

+Ft. Errants

Bien entendu, les paroles de cet idiot ont attiré l'attention, censé représenté les Nara. Un clan qui brille par son intelligence et ses nombreuses stratégies. Il ne fallut pas plus de temps pour que cet homme se fasse éjecter de la salle des enchères. Un sourire en coin se dessinait doucement sur le visage de Keigan, se demandant si le Nara allait repartir bredouille, sans rien avoir gagner ou que peut-être avait-il tirer le gros lot à l'extérieur. Enfin soit, maintenant qu'un possibles allié avait été écartés, l'Uchiha se devait de se tenir beaucoup plus sûr ses gardes.

Plus le temps avançait, plus les sommes augmentaient et plus l'espoir de pouvoir récupérer ce sharingan honnêtement disparaissaient de la vue du clairvoyant. Alors il n'avait plus d'autre choix que de faire usage de ruse pour atteindre son but. Grâce à son kimono et de ses longues manches, Keigan glissa ses mains et effectua un mûdra, créant un puissant genjutsu avant d'annoncer haut et fort sa prochaine mise.

Sharingan • Reflet
Mûdra : Tigre. En établissant un contact oculaire avec son adversaire, Keigan peut dissimuler l'activation de sa pupille, qui restera noir aux yeux de son adversaire, même en ayant activé les légendaires Sharingans.
+
Genjutsu
Dojutsu
Sharingan

▬ « 550 000. » Alors que tous les regards se tournaient vers lui, surtout étonné qu'un homme puisse parler aussi fort. Il observa tout le monde, encore aux aguets alors que son genjutsu faisait effet.

Activant ses pupilles pâles, le clairvoyant resta en retrait, sa mise ne tarda pas à être dépassé mais elle lui avait permis d'activer son dôjutsu, sans que personne ne puisse le remarquer. En effet, ses yeux restaient bel et bien noirs aux yeux de ces hommes, qui seraient bien évidemment prêts à tout pour pouvoir arracher une pupille aussi rare, arriver à son plus puissant stade qui plus est.

Sharingan • San Tomoes
Forme finale du sharingan de base, les pupilles de Keigan laissent apparaître trois tomoe et prennent une nuance pourpre. En plus de ce qu'apportent les deux premières formes, l'Uchiha perce le secret des tours de passe-passe et de la grande majorité des illusions. D'ailleurs, il est désormais capable de plonger un individu dans une illusion d'un simple échange de regards. La perception est une nouvelle fois améliorée puisqu'il peut mémoriser parfaitement des mūdras ou des enchaînements de Taijutsu à condition d'être capable physiquement de les effectuer ou de posséder l'affinité en question. Par ailleurs, il est même possible de reproduire instantanément les mouvements d'une personne.
+
Dojutsu
Sharingan

Maintenant que son but était atteint, Keigan ne dit plus rien, il attendait.
Le calme avant la tempête.

Récapitulatif :

Uchiha Keigan, Le clairvoyant

SAIGO NO SŌHEI

Alors qu'à l'extérieur un affrontement faisait rage, les enchères se déroulaient normalement à l'intérieur du Ryōgaejo no Zenshō. Un individu au premier rang annonça le prix de cinq-cent-dix-mille ryōs. Le gérant des ventes tourna naturellement sa tête en direction de l'homme, il croisa bien évidemment du regard son dōjutsu avant d'être victime de l'illusion.

Alors qu'il se stoppait étrangement pour rester de marbre – première conséquence du genjutsu – une seconde personne surenchérit de cinq-cent-cinquante-mille ryōs, somme qu'il annonça oralement pour attirer l'attention. Stratégie payante puisqu'en réaction, de nombreux mercenaires le dévisageaient. Ces derniers aperçurent la pupille clanique du clan à l'éventail, tandis que les plus faibles s'immobilisaient pour ne plus bouger d'un poil – plongés dans l'illusion –, les shinobis les plus puissants commençaient à rigoler et sortir des armes : « Vous voyez ça les potes, ce n'est pas un misérable sharingan en vente, mais trois.
— Qu'est-ce qu'il pensait faire... ?
— Je prends sa tête en guise de trophée.

Même si les grandes nations pesaient militairement, des institutions puissantes existaient, le marché noir de Ryōgaejo no Zenshō était malheureusement l'une d'elle. En plus des membres de l'organisation, l'Uchiha venait de s'attirer les foudres de toute la salle. Un premier homme s'entoura d'une brève fumée blanche avant de déplier un shuriken fūma. Il l'élança en direction d'Uchiha Keigan, cependant l'ombre de l'arme de jet s'épaississait.

Pendant tout ce grabuge, des militaires de l'organisation apparurent aux côtés du commissaire-priseur et du corps en vente. L'un d'eux effleura le cadavre de Shōshan pour empreindre un sceau sur son épiderme, au niveau de sa nuque.

Spoiler:

Ça y est, les choses commençaient à s’agiter, et malheureusement, ce n’était pas en la faveur du duo sectaire que la roue tournait. Alors que Shi était entrain d’incanter sa prière tout en composant les signes de main nécessaires à sa technique de désintégration de zone, plusieurs types dans la salle remarquèrent que quelque chose n’allait pas. Ce furent l’imprudent Soren et ce qui semblait être sa camarade qui sortirent les premiers. Rien d’étonnant, étant donné que le prophète avait prévenu le fougueux Nara qu’il ferait mieux de s’en aller. Pour ce qui est de la femme qui le suivit, elle devait sûrement être avec lui et, le voyant sortir, avait décidé de faire de même. Ces deux là ne semblaient pas être là pour le Sharingan, mais rien n’était sûr, et il valait mieux se méfier de tout le monde. Toutefois, Akumi avait une carte à jouer dans sa manche si jamais ce petit duo venait à leur mettre des bâtons dans les roues, mais ce n’était à vrai dire pas eux qui inquiétaient la jeun femme. Une menace plus grand pesait sur les adeptes de Jashin.

Un homme assez jeune, pas encore adulte, se précipita à une vitesse fulgurante, si ce n’est inhumaine, hors de la pièce. Cela n’aurait rien eut d’inquiétant, si seulement il n’avait pas sa main sur le manche de son sabre, et si seulement il ne se dirigeait pas droit vers le prophète. Les yeux rivés sur la porte de la salle des enchères, veillant sur son acolyte, Akumi remarqua ce mystérieux personnage se diriger avec grande vitesse vers son allié. S’emparant alors de sa faux aussi vite qu’elle le put, elle la projeta grâce à une de ses techniques vers l’assaillant, vers la vitesse de ce dernier était largement supérieur à la sienne. Au mieux, son attaque aurait paré celle de son adversaire, mais sûrement ne fallait-il pas rêver. Toutefois, la Hogo espérait secrètement qu’elle aurait au moins réussi à dévier l’attaque de l’assaillant pour que les points vitaux de Shi ne soient pas touchés. Après, il faudrait compter sur sa vitalité surhumaine dû au don de Jashin et aux talents de médecine de la Kunoichi.

Arme à la main et prête à se battre, Akumi comprit cependant rapidement qu’elle avait à faire à un adversaire qui relevait d’un tout autre niveau que tout ce qu’elle avait vu jusqu’ici. Sa vitesse était absolument surhumaine, et seule, elle n’arriverait jamais à battre ce type. Peut-être qu’à deux, avec Shi, ils y arriveraient, mais se lancer dans un tel combat, ici, en plein coeur du plus grand marché noir du monde Shinobi, relevait de la folie. Mieux valait-il utiliser la voie diplomatique, et essayer de s’en sortit en négociant avec l’ennemi. Marchant calmement, la Kunoichi se plaça entre Shi et son assaillant, faisant comprendre à son allié d’un simple regard qu’il devait être prêt à la couvrir si les choses tournaient mal. Elle prit alors la parole avec une voix douce, et démunie de toute agressivité.

« -Eh bien, bonjour chers amis. Je crois qu’il y a méprise sur les intentions de tout à chacun. Moi et mon cher compagnon n’avions l’intention d’attaquer que les vermines qui nous gênerait dans ses enchères, ce n’était qu’une simple mesure de précaution. Nous ne sommes pas ennemis, nous n’avons pas l’intention de nous battre contre vous. Cependant, le bruit de ces enchères à du parcourir le monde entier, et des chasseurs ont du sans nul doute en entendre parler, nous battre ici entre nous ne ferait qu’aggraver notre cas à tous. Pourquoi ne pas ranger nos armes pour discuter un peu ? Ne préférez-vous pas la diplomatie au combat ? »

Akumi regardait son interlocuteur dans les yeux, prête à toute éventualité. Elle avait parler avec bienveillance, sa voix était douce et rien dans son petit discours ne pouvait donner l’impression à qui que ce soit qu’elle voulait se battre contre ce sabreur d’exception que semblait être l’agresseur de Shi. Après tout, ce n’était que la pure vérité, la jeune Iryojin n’avait aucunement l’intention de combattre ce type. Son domaine à elle, c’était la recherche et la médecine, et si ses talents au combat étaient grands, elle n’était pas de taille face à un adversaire aussi rapide et habile. A présent, il fallait espérer que ce jeune homme soit prêt à ranger les armes.

Résumé:

Notre destinée est immuable, décidée à l’avance par des forces supérieures et dans mon cas, décidée par Lui pour Le servir et accomplir Ses projets et Sa volonté. Alors que ma volonté de réduire à néant cette zone de la carte était profondément ancrée dans mon esprit, il n’en fut rien. Malgré mes louages et ma dévotion, il n’en fut rien. Cela ne pouvait pas être qu’un simple échec. Si cette zone ne devait pas disparaître c’est qu’Il devait y trouver Son compte pour une raison que j’ignorais encore et que je me devais de me plier à ce choix.

Dans les faits, ce virage dans la destinée, entre réalité et celle que j’imaginais prenait la forme d’un jeune homme, un adolescent même qui surgit de la salle des ventes d’une manière aussi rapide qu’inattendue. Sa vitesse d’ailleurs était bien trop rapide pour quelqu’un de normalement constitué. À n’en pas douté, cela démontrait une grande maîtrise du chakra et dans les arts du combat. Cette dernière déduction ne se basait pas seulement sur une vitesse ridiculeusement prodigieuse, mais également par l’attaque au sabre que celui qui devait être un ennemi était en train de préparer à mon encontre.

En pleins préparatifs de ma propre attaque, je n’aurais aucun répit pour me défendre. En cet instant, je ne pouvais compter que sur une seule personne pour me sauver de cette délicate situation et la Hogo était cette personne. J’entrevoyais enfin pourquoi Il nous avait réunis. Sans elle je n’aurais pas pu accomplir seul Ses désirs, preuve en était donné. Je comprenais également pourquoi l’échec de mon attaque. Tout ceci était Sa démonstration pour m’ouvrir les yeux et renforcer la collaboration entre Akumi et moi.

Et Son choix avait été bon, il ne pouvait en être autrement. Ainsi, malgré la vitesse d’attaque et d’exécution du bambin, la Hogo était en surveillance de ce qui se passait et réussi malgré tout à réagir à l’assaut en déviant quelque peu l’attaque mortelle qui me visait. Sous mes yeux, sa faux dévia quelque peu sa lame, pas suffisamment pour éviter qu’elle me touche, mais assez pour m’éviter un coup fatal.

Sous la puissance de l’impact et sous le coup de la douleur instantanée, je mettais un genou à terre, mon sang commençant à rougir le sol. Ce n’était pas la première fois que la douleur était ma compagne, le culte sous Kaze avait des méthodes d’enseignement particulière et la douleur devait non pas être crainte, mais être vue comme une amante que l’on attend et que l’on vénère pour sa subtilité.

Ainsi, entre le coup dévié par la Hogo, cette vénération de la douleur, mais avant tout grâce à la bénédiction divine qu’Il nous avait accordé quelque temps auparavant, je me relevais de l’assaut, non sans mal, tout en écoutant les paroles de ma compagnon de voyage et reprenant la suite de son discours, la voix saccadée et essoufflée.

« Ce qu’elle dit est vrai. Tu n’es qu’un dommage collatéral, seule cette zone était visée. Maintenant, si tu entends te battre ici et maintenant, je doute que la ville survive à notre affrontement »

Enfin debout, tremblant et transpirant, l’enfant pouvait nettement voir mon sceau sur le front. Il pouvait également constater que deux mains de flammes denses étaient apparues à côté de moi, dégageant une chaleur intense. De grosses gouttes de sueurs perlaient sur mon visages et elle n'étaient pas le fruit de la chaleur dégagée par les poings. Les dés étaient lancés et le choix revenait à nos adversaires. Tenter le coup, sachant que maintenant nous savions à quoi nous attendre, risque de ravager l’ensemble des lieux et se mettre à dos toute une population quelque peu véhémente ou en rester là, chacun ayant survécu d’une manière ou d’une autre à l’attaque de son adversaire. Partir sur une égalité était sûrement la solution la plus sage.

Résumé:

SAIGO NO SŌHEI

La lame de soixante centimètres forgée d'acier immaculée se teignit d'un rouge cramoisi. Le jeune enfant écarquilla ses yeux à la vue de la faux qui venait de dévier son coup d'épée vers le bas, un lancer d'une précision chirurgicale effectué avec une arme aussi encombrante, une prouesse à laquelle il ne penserait jamais assister de son vivant. Désormais, le garçonnet savait qu'il affrontait deux adversaires. D'ailleurs, il avait obtenu la positon du second grâce à son action vraisemblablement salvatrice.

Ni une ni deux, sans même attendre ni écouter les palabres de ses opposants, l'enfant maudit se propulsait en sa direction. Durant sa course, il rengaina son sabre d'un mouvement fluide avant d'exercer un mudrā unique de sa main libre, sceau incantatoire bref, mais primordial. Dès lors, la silhouette du sabreur s'hachurait pour ensuite se décomposer en trois formes distinctes. Tandis que la première continuait sa course en ligne droite de sorte à attaquer frontalement la femme, les deux autres courbèrent leurs courses dans le but de l'étreindre de chaque flanc.

Alors que les attaques des trois clones s'apprêtèrent à atteindre la femme, ces trois derniers se décomposèrent instantanément pour se reformer quelques mètres plus loin, dans l'angle mort de la prêtresse. Dans la seconde suivante, l'enfant exerça une coupe caractéristique du Iaidō à hauteur de la jonction du bras avec l'épaule.

Pendant ce temps un conflit éclatait également à l'intérieur. Le maudit senseur percevait d'innombrables voies chakratiques perturbées – conséquence des illusions multiples – et assistait en temps réel à l'attaque des mercenaires : « Il y a deux shurikens fūmas, le plus visible est un clone d'électricité métamorphosé !

Dans la foulée, le blondinet extirpa de sa sacoche ninja une bombe fumigène reliée à l'anneau d'un poignard. Il le lança entre l'Uchiha visé et ses adversaires afin de créer un brouillard violâtre plutôt épais. Cela lui permettait de faciliter aussi bien sa fuite que la sienne, libre à lui de saisir cette opportunité.

Spoiler:

Le plan de l’assassin Uchiha fonctionnait à merveille. Ses pupilles actives, le commissaire-priseur lui lança un regard au moment de son enchère. Bingo ! Ce dernier se figea tout à coup, sentant que quelque chose se tramait, quelque chose qui allait lui faire froid dans le dos. Mais ce qu’Adachi n’avait pas anticipé, c’était qu’une autre personne agisse de manière totalement débile en plein milieu de la foule. Le marchand détourna son regard pour poser ce dernier sur une personne venant d’annoncer en hurlant qu’il surenchérissait de plus bel. « Vous voyez ça les potes, ce n’est pas un misérable Sharingan en vente, mais trois. » Entendit Adachi. Un autre membre de son clan était présent, et c’était donc le jeune homme qui venait de préméditer sa propre mort. La tension était à son comble, les esprits s’échauffaient dans l’entrepôt et ça se ressentait. L’assassin désactiva immédiatement ses deux iris rougeâtres pour ne pas attirer l’attention sur lui.

Toujours au pied de la scène, Adachi pu voir que des forces militaires vînt rejoindre le marchand paniqué, l’un d’eux posa sa main sur le corps étalé du défunt Uchiha… L’assassin comprit très vite que sa mission tombait à l’eau. Le grabuge continuait derrière ce dernier, le second membre du clan dont le secret des pupilles était prisé, se retrouvait dans de beaux draps. Tout à coup, une épaisse fumée violâtre s’étendit en plein milieu de la salle, un fumigène.

L’entrepôt allait sans doute devenir un bain de sang. D’un côté, la fierté Uchiha qui brulait en Adachi le poussait à aller aider le membre de son clan qui avait causé tout ce grabuge, mais de l’autre coté sa raison l’appelait à se mettre en retrait et de ne pas se risquer. Sa mission principale ici était de récupérer la pupille du défunt, ou tout simplement faire disparaitre tout le corps. En appuyant le jeune homme, il se tromperait de combat et il l’avait réalisé après réflexion.

Adachi, toujours capuche sur la tête, profita du grabuge dans l’entrepôt pour emprunter la porte de sortie. Mais ce dernier n’allait pas rentrer simplement chez lui, mais plutôt rester tapis dans l’ombre à proximité de l’entrepôt. Il allait attendre l’ouverture pour récupérer coute que coute le cadavre. Plus qu’à patienter, attendre que la bataille se termine. En sortant, il pu également apercevoir qu’un tout autre affrontement avait lieu ici. La réputation violente et criminelle du marché noire continuerait de perdurer…

enchères du marché noir

+FT errants

Tu t'étais beaucoup trop surestimé, ou bien tu avais trop sous-estimé tes adversaires, en effet, si tu avais finalement réussi à immobiliser la majorité des personnes présentes dans la salle, certaines personnes avaient compris ton petit stratagème et avaient réagi directement en conséquence. Tu te trouvais face à une ribambelle d'adversaires, mais tu n'avait pas peur. Tout cela était une des conséquences de ta propre faiblesse, tu savais désormais que malgré tout ce que tu avais pu accomplir, il te restait énormément à apprendre.

Ton don héréditaire te permit bien effet d'avoir un coup d'avance sur ton adversaire, analysant scrupuleusement chaque détails, chaque mouvement effectué par les hommes qui te faisaient face, tu te préparais à un assaut imminent. Un Shuriken Fuma vers toi, un sourire se dessina sur ton visage, la fameuse technique du shuriken de l'ombre, tu l'avais parfaitement remarqué et tu allais réagir en conséquence.

Mais une personne s'écria, hurlant que le shuriken visible était un clone de foudre ? Un allié ? Tu en doutais encore jusqu'au moment où il lança une bombe fumigène te permettant de disparaître à la vue de tes assaillants. Ta main se faufila dans ta sacoche, extirpant un kunai à trois dents. La lame fut rapidement lancé par ta dextre, et maintenant que tu étais libérer du poids de l'arme, tes mains purent effectuer les sceaux nécessaires au jutsu que tu préparait.

L'arme se démultiplia.

Tu allais d'une pierre trois coups, détruire le clone et son henge, repousser le shuriken dissimuler et faire pleuvoir sur tes adversaires une véritable pluie de fer. Avec de la chance, tes armes pouvaient retomber sur certaines personnes enfermé dans l'illusion, les ramenant ainsi à la réalité et les poussant à s'entretuer. Tu n'avais pas de temps à perdre, tu pris la fuite, te dissimulant le plus efficacement possible avec la personne qui avait bien voulu t'apporter de l'aide.

▬ « Merci, je te revaudrais ça. » Chuchota-t-il à son bienfaiteur.

Ton dôjutsu toujours activé, tu veillais à ce qu'aucune signature de chakra ne se dirige vers vous. Tu étais prêt à toute éventualité et tu comptais bien protéger cette personne, quel que soit ses desseins.

Récapitulatif:

Techniques:

Uchiha Keigan, le clairvoyant

SAIGO NO SŌHEI

Un produit gazeux coloré envahissait progressivement l'intérieur de l'entrepôt. Tandis que des armes de jet s'entrechoquaient, un déluge d'acier traversa soudainement la fumée pour s'abattre sur le propriétaire du shuriken fūma. Une attaque plus ou moins aveugle, un malheur létal pour ceux qui ne possédaient pas un dōjutsu à la perception suffisamment aiguisée pour percevoir ce genre d'assaut. Du sang virevolta et des cris effroyables résonnèrent.

Les hommes affiliés au Ryōgaejo no Zenshō ne réagissaient pas, ils étaient regroupés sur l'estrade du commissaire-priseur. L'un d'eux déroula un parchemin vierge avant d'y inscrire manuellement un sceau en son centre. Dès lors, le cadavre de Shōshan disparut en laissant derrière lui une brève fumée blanche éphémère.

En retrait de ces individus chevronnés se situait une femme, probablement un militaire senseur. Elle maintenait un signe incantatoire depuis le début des hostilités, mudrā qu'elle interrompit après avoir échangé un bref regard. Plusieurs minutes plus tard, tout ce petit groupe quittait comme si de rien n'était les lieux d'une marche lente et sereine à travers les combats.

Et si cette première vente s'avérait être en réalité une épreuve pour obtenir la confiance de l'institution et ensuite accéder aux enchères les plus croustillantes ? Regrettable.

Spoiler:

Dernière édition par Hogo Akumi le 02.04.20 14:07, édité 1 fois

Le combat. Le sang. La violence. Tout cela était bien sûr une composante majeure du monde Shinobi, et aucun ninja ne pouvait échapper à cela. Toutefois, la faiblesse de bien des combattants était sans nul leur manie à se surestimer, et à se croire capable de tout. C’était bien là une erreur que la jeune Kunoichi avait apprit à ne pas faire, et elle savait que face à un adversaire plus puissant qu’elle, la ruse et parfois même la négociation devaient être de mise pour s’en sortir en un seul morceau. Enfin, au moins vie, en un seul morceau ou sans un bras ou une jambe, ça n’avait pas vraiment d’importance pour la Hogo. C’était bien là l’avantage d’être la descendante d’un clan au pouvoir aussi spécifique le Jiongu, la médecine de l’amputation et du remplacement de membres n’avait aucun secret pour l’Iryojin. Appliquant donc les principes de la négoce et tentant tant bien que mal de rester en vie face à ce type qui semblait être un surhomme en vue de sa vitesse hors du commun et de sa maîtrise du sabre assez exceptionnelle, Akumi tenta de parler avec son adversaire.

Malheureusement, il arrive que même quand un Shinobi emprunte la voie de la sagesse et qu’il tente de s’en sortir par la négociation, l’adversaire ne soit pas enclin à la discussion. Et malheureusement, ce fut le cas de ce jeune bretteur qui préféra la voie du sabre à la voie des mots. Fonçant alors sur la jeune femme, le gamin se démultiplia en quatre, laissant ses trois clones attaquer la Kunoichi sur trois angles différents. Un à droite, un à gauche, un tout droit. Le sourire aux lèvres, la jeune femme comprit qu’elle ne s’en sortirait pas indemne. Ce combat allait sûrement être le plus compliqué de sa vie, et elle savait qu’elle allait sûrement prendre pas mal de dégâts, mais c’était un mal nécessaire. Pour éviter l’attaque des trois clones, qui lui aurait été fatale si prise de plein fouet, la Kunoichi bondit d’un saut gracieux dans les airs. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'étant donné qu'il n'y avait que trois clones au sol, l'original frapperait par les airs. Dans un élan de désespoir, Akumi utilisa une de ses techniques offensives les plus puissantes, mais dans un but défensif. Les milles empalements célestes permettent à son utilisateur de dessouder toutes ses sutures pour pour ensuite attaquer avec les fils noirs du Jiongu, mais cette fois, la Hogo ne s'en servit que pour détacher rapidement ses deux bras et deux jambes afin que si le sabre frappe à un de ses endroits, ce soient les fils qui soient tranchés. Pari réussi, le bretteur trancha net les fils du bras gauche d'Akumi, le faisant tomber au sol, inerte.

Akumi se réceptionna alors au sol, avec un bras en moins. En temps normal, cela ne lui aurait posé aucun problème, et elle l’aurait simplement rattacher au reste de son corps grâce à l’hérédité de son clan, mais la tension du combat et la vitesse du sabreur empêchaient la jeune femme de régler ce petit imprévu dans les règles de l’art. Comprenant alors qu’il valait mieux laisser son bras gauche de côté pour le moment, elle empoigna sa faux avec sa main restante et profita de l’instant où le gamin se posa au sol pour foncer vers lui. Une fois à sa hauteur, elle lui asséna un coup de faux en X d’une violence inouïe au niveau de la gorge jusqu'au bassin, espérant que le coup porterait ses fruits. La Hogo bondit ensuite en arrière, s'éloignant de son adversaire. Si l’attaque atteignait sa cible, le combat tournerait sûrement en la faveur du duo. Si le gamin réussissait à esquiver l’attaque malgré l’effet de surprise provoquait par l’échec de sa propre attaque grâce au don de la Hogo et le moment de faiblesse provoqué par son atterrissage au sol, Akumi serait alors dans une très mauvaise posture. A présent, il n’y avait plus qu’à espérer que Shi soit de la partie et qu’il réussisse à soutenir la jeune de manière assez efficace pour faire tourner ce combat en leur faveur.

Spoiler:

technique(s) utilisée(s):

Alors que la douleur me rappelait à quel point j’étais blessé, plus que le coup de faux d’Akumi qui avait dévié la lame du jeune garçon, c’étaient presque ses paroles qui m’avaient réellement sauvées. De par ses mots et ses actions, le samouraïs s’était finalement retourné contre elle, ignorant ouvertement nos paroles et ne cherchant pas le moins du monde à répondre. Cela voulait donc dire qu’il nous faudrait en venir à quelque chose de plus violent pour nous en sortir. Abandonnant mes poings ardents, je malaxais mon chakra et envoyais une boule de feu sur mon adversaire. C’est à cet instant précis ou ma technique prit forme et s’échappa de mes poumons que celui qui tentait de trancher la Hogo se tripla, esquivant sans vraiment le vouloir le coup qui lui était destiné.

Face à ces trois hommes et devant la solitude d’Akumi, je me devais de réfléchir rapidement et avec efficacité. De son côté, la jeune femme n’était pas en reste et semblait prendre ce combat à cœur tout autant que moi. Si la surprise était indéniable quant à la triple attaque, elle n’affectait que peu les décisions rapide de ma partenaire qui tenta d’esquiver au prix d’un bras tranché. Pour autant, si notre assaillant ne pouvait le deviner, la perte d’un membre n’était pour elle qu’un simple contre temps. C’est d’ailleurs ce qu’elle dut se dire dans la mesure où son bras mort tomba au sol pendant qu’elle tentait d’attaque son ennemi. Quant à moi, c’était le moment adéquat pour agir.

Maintenant que notre cible était à nouveau seule, en quelque sorte et qu’elle était aux prises avec la jeune blonde, son attention semblait focalisée sur la nouvelle jashiniste plutôt que sur moi. C’était tout ce qu’il me fallait. Malaxant mon chakra et après quelques rapides mudras, plaquant une main au sol, un sceau rougeoyant fit son apparition, duquel quatre cordes ressemblant à des flammes furent projetées en direction du garçon. Les quatre liens n’avaient qu’un seul objectif, immobiliser leur cible en tentant de s’accrocher aux chevilles et aux poignets de l’adversaire, espérant ainsi éviter tout nouveau mouvement de sabre. Si la technique passait, je n’attendais qu’une chose de plus, que notre adversaire se débatte toujours plus. Telle la toile d’une araignée, plus la victime se débattait et plus la capture était efficace … et douloureuse.

Résumé:

SAIGO NO SŌHEI

Le blondinet qui accompagnait le garçonnet sortit du bâtiment. Il leva instinctivement son regard en direction du ciel, observant dès lors la silhouette aux allures féminines épouser celle de son collègue. Néanmoins, le rictus préalablement dessiné sur ses lèvres se gommait. Contrairement aux autres militaires normalement constitués, l'homme à la fois maudit et senseur ne voyait ni la chair, ni les os. Au lieu de cela, il percevait les systèmes de circulation du chakra d'humanoïdes bleuâtres et toutes les complications associées...

Le plus jeune, armé d'un katana vraisemblablement plus grand que lui, retombait lourdement sur le sol après avoir blessé son opposante. Profitant des quelques secondes de répit, il planta son sabre dans la terre de sorte à reposer le poids de son corps dessus. La tête baissé, il souriait alors qu'elle revenait à l'assaut, le bambin restait de marbre.

Les deux coéquipiers l'avaient parfaitement compris, l'un car il avait confiance en ses capacités et avait foi en sa feinte, l'autre car il ressentait l'énergie spirituelle et physique quitter ce corps. La blonde fonçait pour finalement s'écrouler à quelques centimètres du gamin, rattrapée par les contrecoups non pas d'une, mais de deux blessures.

L'enfant sabreur relevait lentement son visage, dévoilant aux yeux de tous des sclères ensanglantées et une coulée de plasma sanguin qui s'échappait de ses narines. La poigne de sa dextre devenait fébrile avant de se contracter de nouveau. Par ailleurs, son cœur battait à une vitesse anormalement élevée, son rythme cardiaque surpassait les limites physiologiques naturelles.

Le temps d'un simple et banal battement de cils, il disparut pour courir sur la position de son dernier adversaire. Lors de son déplacement, plusieurs images rémanentes reproduisaient la course de l'épéiste, elles slalomaient agilement entre les quatre cordes, des gouttes de sang virevoltaient par-ci, par-là. Une ombre passa soudainement à proximité de la gorge du Jashiniste. En réalité, le garçon venait de le sectionner nettement.

Spoiler:

Adachi venait de quitter l’enceinte de l’entrepôt, toujours avec sa fameuse capuche sur la tête. Il aurait pu rebrousser chemin, rentrer au pays du Feu immédiatement mais non… Ce jour-là, il ne faisait qu’évaluer la situation sans cesse. Etablir un plan pour s’approcher de la pupille en vente, comment réussir à interagir sans attirer l’attention de toute la salle sur lui. Sur ce dernier point, sans l’intervention stupide de l’autre Uchiha, son plan aurait peut-être fonctionné à la perfection. Finalement, cette aventure lui avait apprit une bonne leçon, ses stratégies se devaient d’être encore plus ficelées, il fallait qu’il anticipe au mieux les moindres mouvements d’autrui, là était son apprentissage du jour.

Un dernier dilemme s’offrait à lui, il apercevait le groupe qui était quelques instants avant sur la scène, à la sortie de l’entrepôt, s’extirpant de là-dedans comme l’avait fait l’assassin. Ce grabuge dans l’entrepôt profitait à tous finalement.

Adachi devait-il s’en aller, laissant cette pupille entre les mains de ce marchand cupide ? Et donc laisser l’opportunité à n’importe qui de découvrir les secrets du clan à l’épouvantail ? Ou alors, l’assassin devait engager une bataille avec un groupe entier constitué de très peu de civils mais plutôt d’individus capables de se défendre. Ce choix cornélien proposé au Uchiha pouvait causer encore de nombreux dégâts, une énième rixe au marché me diriez-vous ? Qu’est ce que ça changerait après tout ? Il réfléchit un instant, regardant au loin le groupe accélérer le pas pour s’en aller au plus vite. Il devait agir… maintenant !

L’assassin aux pupilles rouges se précipita vers le groupe, fit ensuite un bond en l’air pour atterrir pile poil face au groupuscule, à une dizaine de mètres devant la première ligne de cette garde. « Rassurez-vous, je ne viens pas pour me battre. » Disait-il les paumes en avant pour montrer qu’il n’était pas hostile. « Comptez-vous remettre ce Sharingan en vente ? Je reste intéressé. » Leur demanda Adachi, gardant son sang-froid, un visage impassible, espérant une réponse positive. Il tentait d’avancer ses pions, ouvrant une brèche pour mieux pouvoir atteindre l’échec et mat quand l’opportunité se présentera face à lui.

enchères du marché noir

+FT errants

Tu avais finalement réussi à faire preuve de sûreté, en restant simplement caché et en épiant seulement à l'aide de ta singularité. Le temps passé fut bref, ils ne perdirent pas plus de temps ici et tu ne voyais pas de plus grand danger se présentant maintenant. Tu pris simplement la même route que celui de cet allié au bon coeur qui t'avait tiré d'une mauvaise passe. À l'extérieur par contre, il y avait du grabuge. Ton dôjutsu repérait plusieurs sources de chakra et elles étaient en mouvements. Que s'était il donc passé pour qu'ils en viennent en aux mains ? Était-ce le produit de ton action passée ? Tu ne pourrais pas le savoir.

Mais en observant, tu ne tarda pas à comprendre que ce jeune homme affrontait à lui seul deux autres shinobis, et il ne semblait clairement pas être en position de faiblesse. La vitesse de ses déplacements, la précision et la force de ses coups étaient très impressionnants, tu n'en perdais pas une miette, il était rare de pouvoir observer ce genre de chose alors tu n'allais clairement pas rater le spectacle.

T'es pupilles te permirent d'en profiter dans une toute nouvelle dimension, tu pouvais anticiper les prochaines actions effectués, cela ne servirait peut-être à rien, mais au moins tu savourais pleinement l'instant présent et le spectacle auquel tu avais droit.

▬ « Tu les connais ? » Demanda-t-il au jeune à ses côtés, immobile.

Plus le combat avançait, plus l'état de l'enfant semblait être critique, usait il d'un art qui le rendait particulièrement puissant en contrepartie de sa propre vitalité ? Quoi qu'il en soit, ce simple détail remettait les compteurs à zéro quant au camps qui ressortirait victorieux de cette rixe.

Récapitulatif:

Techniques:

Uchiha Keigan, le clairvoyant

SAIGO NO SŌHEI

L'homme de tête s'arrêta lorsque la silhouette de l'Uchiha atterrit à une dizaine de mètres en face de lui. Alors qu'il s'apprêtait à sortir ses mains de sa longue cape pour en découdre, la femme située au centre de la formation apposa sa dextre sur l'épaule de son collègue. Ce dernier interrompit son action et se décala brièvement sur le côté pour lui ouvrir le passage. Elle s'avança lentement avant de répondre calmement et souriante : « Comment vous vous appelez et d'où venez vous ? »

Un sourire ma foi chaleureux, mais anormal trahissait ses intentions. La réponse à cette simple question allait changer drastiquement les conséquences de la discussion. En attendant l'information désirée, la femme extirpa une carte à jouer vierge de sa sacoche en cuir : « Cet enfant avait des dernières volontés, des déclarations que nous respectons. »

De multiples affrontements se déroulaient dans les alentours. Ils ne dérangeaient pas plus que cela les personnes affiliées à l'institution du marché noir. En d'autres termes, aucun combat ne semblait suffisamment féroce pour porter atteinte au bâtiment. Toutefois, les militaires chargés de la sécurité se dévisagèrent avant d'échanger plusieurs murmures. Ce gamin, ils le connaissaient de vue. Lui et son ami, amicaux et gracieux, étaient des habitués, ils participaient aux enchères sans rien acheter. En bref, ils se questionnèrent sur les éléments déclencheurs de sa haine actuelle.

Spoiler:

Akumi avait comprit dès la première intervention de son adversaire que ce n’était pas un gamin ordinaire, mais malgré sa prudence elle l’avait tout de même sous-estimé. Jamais elle n’aurait pensé qu’elle était face à un adversaire si puissant. Sa vitesse était tout bonnement inhumaine, et sa maîtrise du sabre et du laido absolument parfaite. Si la Hogo avait bien comprit que la vitesse de son jeune adversaire était largement supérieure à la sienne, et qu’elle n’arriverait pas à se sortir indemne de cette attaque dans les airs, elle avait grandement sous-estimé les capacités du jeune bretteur. Persuadée qu’elle ne perdrait qu’un bras, elle avait fait en sorte de limiter les dégâts, et une fois sur la terre ferme, voulut foncer vers le gamin, mais il l’avait frappé une deuxième fois sans même qu’elle ne s’en rende compte. Fonçant donc vers son adversaire, elle sentit une vive douleur au niveau du bas ventre. Crachant une gerbe de sang, la jeune femme s’écroula au sol. Elle sentit son sang bouillonnait en elle, non pas par colère mais par survie. C’était la bénédiction de Jashin qui agissait, la part de sang divin qui coulait à présent dans ses veines la maintenant en vie. Sûrement serait-elle morte de cette attaque si le dieu des massacres ne lui avait pas offert sa bénédiction.

Alors que la douleur devenait de plus en plus vive et que sa vue commençait à devenir floue, la Kunoichi comprit qu’elle ne gagnerait pas seul ce combat. Elle avait fait tout ce qu’elle avait pu, épuisant au maximum son adversaire, mais ses limites étaient atteintes. Si plus aucun coup n’était porté sur elle, elle pourrait survivre, la bénédiction de Jashin et ses capacités de ninjas médecin suffiraient pour cela. A présent, elle misait tous ses espoirs sur Shi. La jeune femme savait que le gamin était sûrement plus puissant que son compagnon, malgré la puissance du prophète, mais elle avait aussi comprit que les techniques de leur adversaire l’épuisait de plus en plus. Son corps entier tremblait, de son nez coulait du sang et ses yeux étaient devenus rouges, il ne faisait donc aucun doute que bientôt, le gamin serait incapable de se battre. Il fallait que Shi profite de cette opportunité pour le vaincre et en finir avec lui, sans quoi les deux Jashinistes étaient perdus.

Alors que sa vision s’obscurcissait de plus en plus, la Hogo fit un simple signe de main à son compagnon accompagnait d’un regard déterminée, lui léguant la suite de ce combat. Elle avait fait tout ce qu’elle avait pu, mais il était trop tard pour elle maintenant. Sa vie, ou sa mort, reposait sur les épaules du prophète. C’était une sensation étrange, car jamais auparavant elle n’avait eut à compter ainsi sur un compagnon d’arme. Lors de ses précédentes missions, lorsqu’elle était encore une Iryojin respectée de Kiri, ses compagnons avaient toujours plus compter sur elle que l’inverse. Elle était la médecin, celle qui devait soigner et celle sur qui comptait tout le monde pour ne pas faillir à sa tâche, celle qui sauvait des vies, et pas celle qui se faisait sauver. Pourtant, aujourd’hui, les rôles étaient inversés, elle n’avait plus une vie qui reposait sur ses épaules, mais sa vie qui reposait sur les épaules d’un autre. Malgré tout, la Hogo avait une certaine confiance en son camarade, et elle savait qu’il était capable de déchaîner une grande puissance. Ainsi, se laissant aller à la douleur, son bras restant s’écroula au sol, tout son corps si lourd qu’elle ne pouvait plus bouger. Le reste du combat déterminerait sa vie ou sa mort.

Spoiler:

C’est maintenant que tout se jouait, la dernière balade, la dernière danse. Si je ne parvenais pas à prendre l’ascendant sur mon adversaire, nul doute qu’Il me rappellerai à lui pour que ma destinée s’accomplisse d’une toute autre manière. Si j’avais grand espoir que la Hogo accomplisse ce pourquoi elle était là, qu’elle soit littéralement la force de frappe de nous deux et qu’elle mette à mal notre jeune ennemi, il n’en était malheureusement rien. Son bras perdu était un handicap temporaire, mais les mouvements de notre ennemi ne lui permirent pas de toucher au but. C’était tout le contraire et alors que ma technique d’immobilisation n’avait eu aucun effet, Akumi s’écroulant au sol, nul doute que la prochaine attaque me serait destinée.

Cependant, cette fois, il y avait une différence de taille. Je savais ce que valait le garçon, et si je ne pouvais rivaliser avec sa vitesse, je pouvais anticiper ses mouvements. Jusqu’à présent, que ce soit contre moi ou contre ma partenaire, il avait à chaque fois cherché à en finir rapidement d’un coup net sur un point vital. C’était une technique efficace, et tout me portait à croire que cette fois encore, ce serait le cas pour cette seconde salve que j’allais me prendre. Mais cette fois, je l’attendais. Cette fois, mes lourds poings de flamme ne me serviraient pas à attaquer ni à intimider, mais me serviraient entièrement de bouclier, prêt à absorber l’impact violent que sa lame provoquerait.

Toujours pour anticiper, alors que mes poings ardents me serviraient de bouclier, mes liens rougeoyants, eux permettraient cette fois la capture de mon ennemi. La différence était de taille une nouvelle fois. Le sceau ne serait pas visible et les quatre cordes enflammées seraient là pour le maintenir.

Tout allait se jouer maintenant et je sentais déjà l’impact de la lame sur mes poings ardents. La force du coup me repoussa et mes deux boucliers enflammés ne résistèrent pas au choc initial. Pour autant, ils avaient joué leur office et me laissaient le temps d’apposer mon sceau de capture. Une fois ce dernier lancé, il ne me restait plus qu’une seule chose à faire, sécuriser ma capture et apposer un dernier sceau réduisant fortement les capacités de mouvement de ma cible, encore une fois et je l’espérais pour de bon. Pour autant, compte tenu de la manière dont mon jeune ennemi s’était échappé de ma première tentative d’immobilisation, je m’attendais à ce qu’il fasse de même pour ce coup et retardais donc suffisamment l’apposition de mon second sceau pour prendre au dépourvu ma cible si elle se décidait à jouer une nouvelle fois des pirouettes miraculeuses.

Jashin était avec moi et ma foi ne faiblissait pas, même à l’article de la souffrance. C’était cela que d’être Son prophète, endurer toute la douleur qu’il jugeait nécessaire de nous inculquer.

Résumé:

SAIGO NO SŌHEI

La mort n'est rien pour un shinobi. Elle signe juste la fin de sa carrière, d'autant plus que cette conclusion y est souvent intrinsèquement lié. L'enfant au sabre n'avait pas peur de la sienne. Signe qu'il a toujours été conditionné dans cet état esprit. Un mot, un regard de son acolyte, et il sait ce qu'il doit faire. On peut même dire qu'il n'y a dès lors, rien d'autre qui n'a plus d'intérêt alors que de faire cette chose pour lui. Dépasser ses limites, quitte à en subir d’irréversible séquelle ne le dérangeait aucunement. Celui dont les yeux étaient toujours plus injectés de sang n'avait pas dévié son coup d'un seul millimètre, tranchant tout ce qui se trouvait sur la trajectoire du katana jusqu'à la gorge de son adversaire, au travers même des flammes que ce dernier avait invoqué sous la forme d'un poing pour se protéger. Son arme rengainée sans une goutte de sang de par la célérité à laquelle elle fut maniée, le jeune homme se recule de quelques pas chancelant et s'effondre, un filet de sang le long de sa bouche et le visage déformé de souffrance. La manche de son kimono et son bras en feu depuis qu'il avait traversé l'attaque katon, brûlaient, tout comme une partie de son épaule à cause du retour de flamme. Lui, tentait bien fébrilement de se rouler sur le sol afin de l'éteindre.

— Mika- ... !

Heureusement pour lui, son acolyte veillait au grain. Il s'était déplacé à l'aide du fameux Shunshin ninja auprès de son partenaire, étouffant le feu à l'aide son propre habit traditionnel, puis l'écartant. Pris de tremblement plus fort, les yeux injectés de sang du brun peinaient à rester ouverts. La main du plus grand approcha de la bouche du plus petit, qui sans ménagement, lui mordit le poignet. Autour et au dessus de la morsure, on pouvait en distinguer bien d'autres, comme les traces indélébiles de galères passées. Les plaies liés à la grave brûlure sur le bras du plus jeune homme régressèrent, tandis que ses sclères perdirent leur couleur empourpré. Néanmoins incapable de bouger le brun se laissa porter par le plus grand, avant de disparaître avec ce dernier.

Spoiler:

Il faisait face aux immondes marchands vendant les secrets de son clan, non pas pour se battre mais pour tenter d’abattre l’une de ses cartes, pour s’offrir une seconde chance de récupérer ce qui revenait de droit à la famille Uchiha. Son approche soudaine rendit nerveux l’un des gros-bras de la bande, tout se lisait sur son visage… Mais une femme fit son apparition, elle qui était tapis dans l’ombre, au milieu du groupe, elle sorti sa tête laissant afficher un petit rictus sur son visage. Sa question était simple : elle voulait que l’assassin décline son identité.

« Je me nomme Adachi, et je viens du pays du Feu. J’ai fait le déplacement jusqu’ici pour cette pupille. » Répondit-il toujours les mains bien en évidence, face aux groupuscules. Il n’était pas armé, mais était bel et bien sur ses gardes prêts à réagir à la moindre offense des bandits. La demoiselle sorti une carte de sa poche, qu’est-ce que cela signifiait ? Il n’en avait aucune idée, et c’était sans doute ce qui l’intriguait tout à coup, le rendant encore plus méfiant à son égard.

« Tout le merdier qui se déroule dans l’entrepôt, ce n’est pas mon problème, je suis venu pour ce Sharingan, j’espère avoir la possibilité de participer à une future échéance. » Termina l’assassin, abaissant ses deux mains, laissant ses bras ballants le long de son corps. Il n’était pas pressé de récupérer les pupilles claniques, au contraire. Cette institution était bien trop dangereuse pour engager un quelconque affrontement sans être informé un minimum sur ses membres. « Et vous, comment puis-je vous appeler ? » Questionna-t-il la femme tenant encore la carte dans sa main, lui souriant à son tour. Son intention était d’au moins connaitre son nom, même s’il était faux, tout pouvait mener à une piste.

Si une seconde opportunité se présentait à lui, le Uchiha allait devoir être prêt, car cette fois-ci il devra passer à l’action de manière efficace. Il n’était absolument pas disposé à payer une somme astronomique pour ça, mais sa fierté l’empêchait d’abandonner le secret du clan à l’éventail.

Saigo no Sōhei

Actualités

Système

Bibliothèque

Trame

Bienvenue...

Derniers messages

Clans

Questions

Partenaires

Affute tes armes

Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 20.03.20 12:20

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 21.03.20 2:03

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 21.03.20 12:50

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 22.03.20 19:06

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 10:13

Enchères du Marché Noir.

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 13:55

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 15:13

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 15:50

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 16:11

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 17:17

Détachement du monde primitif – Construction polygonale

Ninjutsu

Jinton

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 17:19

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 23:28

Enchères du Marché Noir.

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 27.03.20 23:54

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 28.03.20 1:00

(神楽心眼) Kagura Shingan

Sensorialité

(心 加速 の 術) Kokoro Kasoku no Jutsu

Ninjutsu

(居 合 道) Iaidō

Kenjutsu

(踊 刃 冒) Iaidō Yōjinbō

Kenjutsu

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 28.03.20 13:08

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 29.03.20 16:53

Sharingan • Reflet

Genjutsu

Dojutsu

Sharingan

Sharingan • San Tomoes

Dojutsu

Sharingan

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 30.03.20 1:35

Kai

Ninjutsu

Kage Shuriken no Jutsu

Shurikenjutsu

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 30.03.20 18:44

Projection de faux

Bukijutsu

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 31.03.20 12:09

Poings de flammes

Ninjutsu

Katon

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 31.03.20 13:55

Mikazuki no Mai

Kenjutsu

(神楽心眼) Kagura Shingan

Sensorialité

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 31.03.20 18:52

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 31.03.20 20:17

Arcane offensive • Kunai de l'ombre

Kunaijutsu

Kunai Kage Bunshin • Multiclonage de kunai

Ninjutsu

Kunaijutsu

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 01.04.20 13:38

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 02.04.20 0:18

Taillade en X

Bukijutsu

Les milles empalements célestes

Taijutsu

Jiongu

Re: Enchères du Marché Noir — ft. Errants. rédigé 02.04.20 13:00

Boule de feu suprême

Bienvenue
...

(心加速の術) Kokoro Kasoku no Jutsu

(居合道) Iaidō

(踊刃冒) Iaidō Yōjinbō