• hana
• féminin
• vingt-trois ans
• hi no han
• sunagakure
• A
• jonin
• ninjutsu, sensorialité, kenjutsu, taijutsu
• aburame

EN RÉSUMÉ

- Se bat avec un sabre la majorité du temps, qu'elle a récupéré alors qu'elle était trop petite pour être en mesure de le manier.
- N'a encore jamais rencontré d'autres Aburame et essaie donc d'apprendre avec des livres mais aussi, et surtout, de l'imagination. Ce qui l'amène à parfois tester des trucs un peu aléatoire, avec ses insectes.
- Impossible d'avoir une discussion courte avec elle, elle a toujours quelque chose à ajouter, une histoire supplémentaire à partager.
- Aimerais devenir forte et que son nom soit connu mais, en même temps, ne cherche pas à faire spécialement d'effort de ce côté-là, pas assez concentrée et rapidement dispersée. Arrivera ce qui doit arriver, c'est, de toute façon, toujours comme ça qu'elle voit la vie.

DESCRIPTION

Légère, tu n’aimes pas te prendre la tête. Vent de fraîcheur auprès de tes aînés trop droits, trop ennuyant, tu es celle qui refuse de trop se prendre au sérieux, et ce, malgré les responsabilités qui reposent sur tes épaules. Le monde est un grand terrain de jeu sur lequel tu progresses en te montrant presque insouciante des dangers qui t’entourent. Tu en as conscience, tu sais qu’ils existent, autrement, tu n’en serais pas là où tu les aujourd’hui, cependant, la peur est un sentiment que tu exècres, que tu essaies d’oublier pour passer outre et ainsi faire face à ce qui peut se dresser sur ta route. Certains reprochent ta façon de voir les choses, l'apparent manque de prudence dont tu peux faire preuve, mais toi, tu es d’avis que, sans audace, il est impossible d’avancer.

Parce que tu es arrogante, Hana. Pas tant vis-à-vis des autres qu’envers la vie. Parce que tu défies la vie, affrontes la mort sans courber l’échine, sans ployer face au poids que cela peut représenter. Tu as souvent été blessée, tu as aussi sans doute manqué d’y passer à quelques reprises mais ce n’est pas ce qui va t’arrêter, te ralentir. Parce que chaque cicatrice est une preuve que tu es encore en vie, que tu as affronté une menace et que tu t’en es sortie victorieuse. Tout ce dont tu as besoin pour te rassurer, te dire que tu peux t’en sortir, même si l’épreuve te semble insurmontable. C’est optimiste, comme façon de voir les choses, mais de l’optimisme, tu en as à revendre. Tu ne te laisses pas abattre, pas plus que tu es du genre à t’écraser sous la pression. Tu gères bien le stress, si tant soit peu tu peux être stressée, ce qui ne semble pas être ton cas. Parce qu’il n’y a pas de problèmes, il n’y en a jamais. Conflit ou pas, tu sais qu’il y a une façon pour toi de t’en tirer, de réussir, alors pourquoi devrais-tu t’en faire ?

Grande bavarde, tu te tais rarement, partage ce qui te traverse l’esprit sans vraiment faire preuve de filtre. Tu es respectueuse du savoir que tu possèdes, de la confiance placée en toi, sachant qu’il y a des choses que tu ne peux pas partager mais, autrement, tu aimes bien parler, commenter ce que tu vois, ce que tu entends, que cela plaise, ou pas, à ceux en ta compagnie. Souvent taquine, tu joues sur cette fine ligne entre te montrer sympathique et le flirt, rarement sérieuse dans tes interactions mais en laissant toujours un doute dans ce que tu dis.

T’es surtout une bonne vivante, qui ne se complique pas la vie, qui aime apprendre et découvrir, qui aime les gens. Naturellement sociable, tu es facile d’approche, souriante demoiselle qui ne se montre pas aussi intimidante que tes collègues, ne souhaitant pas instaurer le respect par la peur. Parce que ce respect, toi-même tu en manques parfois, t’adressant à tes aînés, tes supérieurs, avec un naturel effarant pouvant parfois choqué mais qui, pour toi, te semble parfaitement normal. Ce n’est pas parce que tu veux volontairement leur manquer de respect, parce que tu considères qu’ils ne le méritent pas, c’est juste que tu parles vite, trop vite, sans vraiment prendre le temps de réfléchir et ne t’embarrassant pas de formules d’ordinaire nécessaire dans certaines interactions.

HISTOIRE

Originaire du pays du feu, tu n’as jamais connu tes parents, comme nombreux ninjas, à croire qu’il s’agit d’un prérequis pour devenir shinobi, mais ça, ce n’est pas l’important de ton histoire. Tu as été élevée par une vieille dame avec d’autres jeunes venant à peu près de la même place que toi, certains Nara, d’autres de noms que tu n’as pas pris la peine de retenir le nom, toi seule Aburame du lot. Tu es restée avec eux assez longtemps, jusqu’à ce que la vieille dame meurt, jusqu’à ce que tu essaies de suivre l’un d’entre eux, un Nara de quelques années ton aîné, qui t’a abandonné derrière lui dès qu’il en a eu l’occasion. À croire que le sentiment de famille que tu ressentais n’était pas partagé. Forcée alors de t’en sortir seule, perdue dans un pays trop grand pour toi, dans un monde que tu connaissais peu, avec comme seule compagnie ces insectes que tu maîtrisais difficilement, mystère que peu pouvaient t’expliquer.

Alors ton apprentissage s’est fait un peu maladroitement, jusqu’à ce que tu mettes les pieds dans un village caché. Un heureux hasard qui t’a mené jusqu’à Sunagakure, où tu as rejoint les rangs de shinobis en tant que genin quelques temps plus tard. Tu étais encore jeune et pleine de potentiel, avec cette curiosité qui allait te permettre d’aller loin. De ce que tu pensais. De ce que tu croyais, t’accrochant à cet espoir qui avait dirigé ta vie jusqu’à maintenant et qui allait le faire pour les années suivantes.

Aujourd’hui, tu es toujours shinobi de Sunagakure, désormais Jonin veillant sur d’autres jeunes, certains nés au village, d’autres, comme toi, venant d’ailleurs. Ta fidélité envers le village n’est pas à remettre en question, reconnaissante vis-à-vis de ceux t’ayant pris sous leurs ailes. Tu as voyagé un peu, à quelques reprises, cherchant plus d’informations sur ce clan dont tu n’avais que très peu d’informations, sur les Aburame qui avaient longtemps représenté un mystère pour toi, si ce n’était que cette sombre histoire racontée qui en amenait souvent plusieurs à se méfier de toi. Après tout, le dernier Aburame connu avait été capable d’une attaque de si grande envergure qu’il était possible, encore aujourd’hui, de constater avec effroi l’impact de cette dernière. Tu n’es définitivement pas au même niveau que ce dernier et, même si c’était le cas, annihiler un peuple entier, très peu pour toi. Car aussi surprenant que cela puisse paraître, tu n’as rien de vraiment violent, te battre n’a jamais été ton activitée préférée.

Tout ce que tu peux faire c’est de perfectionner ton art, continuer d’en apprendre un peu plus sur ce clan dont tu n’as connu aucun membre, avançant à tâton et avec un peu d’imagination pour repousser toujours un peu plus les limites de ce que tu pouvais réaliser.