• None
• féminin
• 14 ans
• Mizu no Han
• Kirigakure no Satō
• C
• Genin
• bukijutsu - fuinjutsu - ninjutsu
• manipulation des portails - poison

EN RÉSUMÉ

○ Ume est ambidextre

○ Chaque élève l’ayant insulté de « Prune pourrie » à l’académie s’est vu pris d’une diarrhée fulgurante le lendemain matin.

○ Elle possède un ensemble de petits pots remplis de plantes venimeuses au dessus de son lit, sur une étagère, qu’elle arrose avec amour tous les soirs.

○ Elle a déjà utilisé ses portails pour aller espionner les bains publics. Pour la science.

○ Elle a manqué de s’arracher les cheveux en entendant qu’une épée légendaire avait disparu.

○ Son père a réussi à être accepté comme un véritable ninja de Kiri malgré son origine étrangère, permettant par la même occasion au clan Arata de débuter au sein du village, faisant d’Ume l’héritière de cette branche forcée.

○ Elle est petite de taille normale.

○ Elle fond devant tout ce qui est mignon et vous inventera une vie sentimentale.

○ Toutes ses armes sont imbibés de poisons, sans exception. Si une coupure de kunaï peut faire mal, pourquoi est-ce que cela ne peut pas offrir une sensation de brûlure après tout ?

DESCRIPTION

Ume. Du haut de son mètre quarante-neuf qu’elle affirmera être un mètre cinquante-trois, n’est pas ce que l’on pourrait communément appeler quelqu’un d’extravertie. Extravagant ? Oui, certainement. Extravertie ? Beaucoup moins. Relativement silencieuse, parlant d’une voix presque lasse, très analytique, beaucoup passerait à côté de bien des aspects de sa personnalité. Après tout, un être humain n’était pas que deux trois éléments mais une multitude … Tout d’abord, prenons l’un des aspects les plus gênant : elle est susceptible. Terriblement susceptible. Il lui ait impossible, non seulement d’admettre sa taille, mais aussi de prendre une insulte ou une critique négative si celle-ci n’est pas construite. Malgré une apparence nonchalante, elle prendra immédiatement la mouche, se vexera comme un pou et vous agressera verbalement avec toute la hargne d’un ratel sortant de son terrier. Et potentiellement elle boudera en ignorant votre existence dans l’enceinte du village. Ah, ces jeunes de quatorze ans. Mais heureusement, elle possédait aussi des qualités : comme une passion pour la vie et les choses merveilleuses qu’elle renferme, faisant briller ses petits yeux, rougir ses joues trop pâles et naitre un fin sourire sur ses lèvres trop fines. A commencer par les poisons. Elle en possède une collection affligeante, des encyclopédies sur les plantes venimeuses et quelques une dans sa chambre d’adolescente. Les armes aussi, dont son étagère est remplie. Les relations entre les gens aussi. Ume est une grande romantique derrière ses mèches blanches et voudra vous voir heureux avec l’élu qu’elle aura choisi pour vous. Même si vous ne lui avez dit que bonjour dans votre vie.

Cette passion, pour bien des choses, lui apportent une volonté de fer. Elle ne baisse pas les bras, frôlant l’insolence et l’obstination. Par esprit de contradiction, aussi, elle est capable de s’entrainer jusqu’à l’épuisement … Mais jamais elle ne mettrait en péril sa vie ou celle des autres en mission. Elle veut toujours être capable de rentrer à la maison. La prudence est de mise dans tout ce qu’elle entreprend. Elle suit un protocole spécial pour chacune de ses décisions et ne prend jamais de décision irréfléchie sur le terrain. Ume avait son caractère, fort affirmé … Elle était honnête, franche, peut-être même trop. L’adolescente disait toujours ce qu’elle pensait : blesser n’était pas son objectif, jamais. Mais il lui était incapable de mentir, son corps semblait la trahir sans une once d’hésitation. Le silence ou la vérité. Ce furent donc ses deux seules options. Une « qualité » qu’elle avait hérité de son père d’après sa mère. Il lui était donc indispensable de devenir rapide, insaisissable au combat. Être rapide.

Ce n’était pas comme si c’était quelque chose qui n’aurait pas été utile avec le Bukijutsu mais quand même.

Fidèle, elle l’est. Elle protégera les siens, son village, ses intérêts du bien qu’elle peut du haut de son niveau. Elle agit avec une certaine bienveillance envers ceux qui ne peuvent se défendre, bien qu’elle ne donne aucun respect à ceux qu’elle méprise. Elle rira de bons cœurs avec ses amis, plaisantera avec eux et cherchera à les garder en vie le plus longtemps possible. Elle n’en reste pas moins envieuse du pouvoir des autres, ce qui la motive, la pousse à progresser et à un jour être digne de manier l’une des épées légendaires de Kiri. Qu’elle peut se montrer persistante à réclamer.

Mais cette volonté à être plus fort, ce désir à vouloir progresser, cette passion pour ses armes de prédilection font d’elle quelqu’un avec un certain courage. Le courage de se battre, oui. Mais aussi le courage de battre en retraite quand elle sent les problèmes bien trop importants. Elle utilise sa tête, elle cherche les meilleures solutions. Par contre. Petit rappel. Ne lui dite jamais qu’elle est petite, elle a le coup de boule facile.

HISTOIRE

Dans les faits, un Arata n’avait rien à faire à Kiri. C’était du moins ce que les gens se tuaient à répéter à Arata Kyojirou, fier jeune homme de dix-neuf ans, aux sourires et à l’allure particulièrement agaçants, qui apparut un jour aux portes du village clamant vouloir intégrer les rangs de la deuxième du nom à l’époque. C’était il y avait déjà vingt ans. Les gens lui avaient ri aux nez, l’avait attaqué, l’avait chassé, voire l’avait torturé … L’histoire ne le dit pas clairement. Les ambitions belliqueuses du nidaime n’avait que faire de se soucier d’un jeune premier, particulièrement habile pour leur échapper, il était vrai, pour entendre les demandes du garçon. L’extermination de Kumo était sa priorité. Mais il revenait, encore et encore, clamant vouloir intégrer les rangs. Il en était même devenue une plaisanterie ridicule. Et puis, l’inquiétude. Qui était-il ? Que voulait-il vraiment ? Etait-ce un espion ? Le clan Arata s’était allié à l’ennemi ? Envoyer un simple jeune homme. Les Arata avaient ces jutsus fort dérangeant pour la plupart. Alors que faire ? On le laissa entrer. Pour l’écouter et l’exécuter à la seconde s’il s’était avéré être un ennemi. Il ne demanda rien de tout cela. Il voulait simplement séduire une femme du village, qu’il avait, les rapports citent « sauver par pur bonté d’âme, parce que je suis un chic type moi madame ». Etait-ce vrai ? Etait-ce faux ? L’homme fut mis à l’épreuve. Il fut surveillé, nuit et jour. Il travailla pour Kiri, usa de ses techniques pour le bien de Kiri. Il se montra belliqueux envers son clan quand ceux-ci s’approchaient des terres qui l’avaient accueilli. Il espionna Kumo pour obtenir les grâces de la deuxième du nom.

Arriva-t-il à séduire la jeune femme qui l’avait éconduit ? Ah ! Elle lui rit aux nez pendant bien des mois avant qu’ils ne se mettent à chouinasser les soirs dans les bars en compagnie de ses collègues. Il tomba sous le charme de l’une d’entre elle. Ayako avait le verbe acerbe et les poings impulsifs mais elle était fiable, vaillante, particulièrement têtue et avait été la première à le considéré comme un Kirinin. Ses collègues continuent de répéter encore aujourd’hui qu’il avait pitoyable à lui cueillir des fleurs à la moindre sortie en chantonnant des chansons d’une autre époque. Mais le fait était là. Ils se trouvèrent, se promirent l’un à l’autre.

Et Ume naquit, six ans après son arrivée à Kiri. Ume. La prune. La blanche ne leur avait toujours pas pardonné cet affront.

Même après le mariage de l’enfant, certains ninjas restaient méfiant de l’Arata, au point de se poser la question de l’allégeance de l’enfant. Aussi loin qu’Ume pouvait se souvenir, elle n’avait pas eu l’impression d’être entouré par une certaine hostilité … Son père lui soufflait, le soir, légèrement alcoolisé, qu’il ne regrettait aucunement cette époque, mais pour Ume, il n’en était rien. Bien au contraire. Le statut de ninja de Kiri fut complet quand ses deux parents revinrent vivants du dernier assaut du Nidaime, mettant un terme à l’existence du village secret des nuages, ne laissant derrière eux qu’un tas de ruines. Ils avaient accomplis leurs devoirs de shinobis envers Kiri. Ce fut en cette même année que le sandaime fut choisi. Un jinchuriki de dix-neuf ans à l’époque. Si cela semblait avoir un impact militaire et sociétal au milieu du village, du haut de sa petite taille, Ume n’en avait que faire. Déjà petite, sa mère avait d’autres préoccupation … Comme s’assurer que sa fille pourrait se défendre dans cet univers où la vie pouvait s’éteindre d’un battement de cil. Elle commença simplement, par les poisons et les armes ninjas. Lui enseignant comment en fabriquer, comment reconnaître les bonnes plantes, comment s’en protéger, comment les imbiber correctement sur les armes … Tout ça, bien évidemment, entre quelques parties de ballons et de jeux de loups. Ume sut tenir un wakizashi dans sa main bien avant d’avoir réalisé son premier jutsu. Sa mère la berça d’histoire des sept épées légendaires de Kiri. De ces épéistes de renom qui maniaient d’uniques armes … Et ses petits yeux se mettaient à briller en imaginant en posséder une. Et son père tarde – aux dires de sa mère – à lui enseigner les jutsus de son clan. Ce ne fut que lors de son entrée à l’académie, alors qu’elle apprenait les bases du ninjutsu qu’enfin, le membre du clan Arata commença à livrer ses secrets.

Les portails avaient bien des avantages : la fuite, l’espionnage, les attaques furtives, l’assassinat … Et selon l’imagination de celui qui usait des jutsus, il pouvait y avoir bien d’autres usages. Sans s’en rendre compte, Ume se spécialisa à distance, sa petite stature la rendant guère très impressionnante et le taijutsu n’étant pas forcément ce qu’elle préférait. Vers la fin de l’académie, la blanche interrogea sa mère sur le fuinjutsu : il était toujours bon d’avoir une bonne centaine d’armes à dispositions, autant les avoir toutes scellées dans un rouleau.

Ume travailla dur. Plus dur que son apparence et son comportement le laissaient entendre. C’est pour cela qu’elle ne se laissa pas déranger par la disparition de leur troisième mizukage pour laisser place, avec des élections, au quatrième. Encore un jeunot. Qui sait, le prochain sera peut-être aussi jeune ? Son père s’absenta beaucoup durant cette période, envoyé en mission pour retrouver les traces du déserteur. Il rentra toujours bredouille.

Et puis, enfin, la consécration. Ce bandeau aux quatre petites vagues, symbole de son rang en tant que ninja. De ses possibilités futures.

Certains enfants rêvaient de devenir Kage. Ume rêvait de grandeur, il était vrai – ne serai-ce que pour faire taire tous les macaques qui avaient oser faire une remarque sur sa taille – mais ce qu’elle désirait par-dessus tout, c’était une des épées légendaires. Et peut-être un siège confortable au conseil. Elle l’ignorait. Mais elle ne voulait pas se contenter de peu. Et après tout, techniquement, elle avait encore pas mal d’années devant elle.