- Oignon
- Homme
- 21 ans
- Pays du vent
- Suna
- RANG : A
- Jonin
- DOMAINES : Sensorialité – fuinjutsu
- COMPÉTENCES : Kugutsu
- EN RÉSUMÉ
- Surnommé Oignon de par sa tendance à perdre progressivement en armure jusqu’à finir le combat avec des marionnettes très légères et peu blindées.
- DESCRIPTION
- Akula ne fait pas vraiment ninja dans sa façon de faire : roublard, forte gueule par moment, souvent enclin à tourner les ordres en dérision, très indépendant d’esprit (a déjà remis en cause la gravité), tendance à la procrastination et pince sans rire. Il aurait toute la panoplie du parfait connard si ça ne tenait pas à son sens de la justice extrêmement fort et développé ; ceux qui méritent leur châtiment n’auront aucune pitié, les victimes doivent être aidées, personne ne doit être laissée sur le carreau.
Akula, malgré son tempérament sarcastique, jouit encore d’une très forte morale et n’apprécie guère les contrats « sales » qui sous entendent d’attaquer des cibles innocentes ou d’asseoir une tyrannie locale. Elevés dans les légendes des shinobis indépendants qui décident de leur destin et de leur vie, qui se liguent contre les injustices et volent aux riches pour donner aux pauvres, Akula garde encore une certaine naïveté folle furieuse des récits de son enfance. Sa conscience passe avant les bénéfices et il supporte très mal les injustices. Pour lui une histoire ne se termine que lorsque tous les méchants sont morts et que la justice a été rendue, qu’importe sa forme.
Toutefois, loin d’être un parangon de vertu, ça ne l’empêche pas d’être vicieux lorsque l’occasion se présente : sa boussole morale reste toute relative. Les ennemis d’hier peuvent êtres les alliés de demains, s’il est capable de ravaler sa morale pour travailler avec les bonnes personnes, ultimement il faudra que quelqu’un paie. Souvent tiraillé par sa conscience, Akula renâcle de plus en plus à s’allier avec des barbares et évite la violence, qu’il perçoit comme un outil plus qu’une finalité nécessaire. Même si Suna est une nation violente, Akula a souvent tendance à privilégier les solutions diplomates, marqués par la contre insurrection à Iwa qui a souvent été d’une extrême violence.
En fait, plus le temps passe, moins Akula s’identifie aux ninjas et privilégie le temps passer avec les marionnettistes, les moines ou les samouraïs.
- HISTOIRE
Akula a toujours été brillant, même depuis sa plus tendre enfance, même s’il n’a jamais eu un pouvoir ou un talent héréditaire qui aurait pu le rendre intéressant auprès des huiles. Un futur bon ninja, quoiqu’assez désintéressé de l’aspect pratique du ninjutsu, plutôt orienté vers la théorie que la pratique. Très proche de sa sœur jumelle, deux chapardeurs qui ont toujours eu l’attention d’une mère aimante et un père absent parce que ninja, puis tué en mission à leurs douze ans.
Peu intéressé par les arts ninjas classique, les deux attirent l’attention d’un maître marionnettiste qui se cherche des apprentis, ils répondent à tous les critères ; intelligents, créatifs, observateurs et surtout, discrets. Deux gueulards qui adorent brasser du vent mais n’ont jamais réellement parlé de leur vie de famille, ou de ce qu’ils faisaient en dehors des cours, connaissaient tout le monde mais personne ne les connaissaient. Idéal pour un marionnettiste, les deux finissent très vite sous sa tutelle et rejoignent l’atelier du maître pour se former aux bases de la mécanique, aux arcanes du fuinjutsu et à la création de marionnettes.
La jeunesse d’un marionnettiste est souvent ennuyeuse ; beaucoup d’échecs, peu de réussites qui sont souvent criblés de défauts à peine camoufler aux yeux du maître, les récompenses sont rares mais réelles, tangibles. Le vieux maître inculque l’humilité à ses élèves et la quête de la perfection, les échecs ne sont jamais punis mais la répétition des erreurs si, l’ouverture d’esprit est encouragée (ce qui lui vaudra des remontrances de ses supérieurs). La progression se fait plus lentement qu’à l’accoutumée, il n’est pas question de recopier les travaux d’un précédent ingénieur mais de les améliorer ou de s’en servir de base pour faire avancer la recherche. Les résultats présentés ne sont pas toujours « justes » au sens purement académique mais toujours intéressants. Puis un jour, la conversation au coin d’un feu, à leurs seize ans quand la pression militaire augmente sur la société. A mots couverts, loin dans le désert là où personne ne peut les entendre, le maître s’ouvre à eux pour la première et dernière fois de leur existence.
« Vous êtes des marionnettistes, vous êtes aux antipodes du talent héréditaire. C’est votre travail et votre intelligence qui vous ont mené ici, les marionnettes sont aveugles à celles qui les manipulent. N’oubliez jamais que vous êtes des gens d’esprits, ne vous contentez pas des vérités qu’on vous apporte, gardez les yeux ouverts qu’importe votre envie de les fermer. Tout est une question de nuance, les alliés d’aujourd’hui peuvent êtres les ennemis de demains. »
Puis le baptême du feu ; la pacification d’Iwa, des déserteurs sont pendus en place publique, des insurgés sont emmenés dans des cachots dont ils ne ressortent jamais. Akula est expert en fuinjutsu, son assistance est sommée pour préparer les condamnés à mort ou participer aux interrogatoires. A l’occasion de faire des sorties pour endiguer la guérilla Iwajin. Ses prouesses lui assurent la reconnaissance de ses chefs et lui font très vite grimper les échelons jusqu’à une position prestigieuse. Mais les combats l’ont marqué, les paroles de son maître aussi, le doute s’instille dans son esprit ; est-ce juste de faire de telles choses ? Si les gens qu’ils avaient massacrés ne méritaient peut-être pas ça. A son retour à Suna, après avoir passé un an dans le Nord, le doute subsiste.