Accueil
- Manako Mugen - Oeil Infini
- Femme
- 25 années
- Suna
- Sa Majesté Kogyoku
- A
- Jonin
- Sensorialité - Bukijutsu (arc) - Dojutsu - Ninjutsu
- Shinsogan - Kumo Nenkin
- EN RÉSUMÉ
- - Possède un immense tatouage représentant un arbre de vie dans son dos. Celui-ci n'apparaît que quand tu malaxes ton chakra.
- Tu adores les enfants, il n'est donc pas rare de te trouver à l'orphelinat.
- Tu gardes une épée à ton flanc. Cependant, tu abandonnes celle-ci une fois au combat. Cela est plus dissuasif et moins encombrant qu'un arc de ta taille.
- Tu voues une admiration pour le couple royal et tu resteras à jamais loyale envers Sa Majesté.
- L'arc que tu manies fait ta taille, soit, 1m60. Il est doré et demeure destructeur une fois entre tes dix doigts.
- Il t'arrive d'activer tes pupilles par mégarde et par sécurité, il n'est pas rare que tu laisses un de tes clones sur la muraille pour regarder les alentours. Tu protèges ta patrie avec assiduité.
- DESCRIPTION
-
男気 - Esprit Chevaleresque : Femme d'un caractère assez pacifique, il n'en demeure pas moins que ton esprit et ton âme crie à la disgrâce quand autrui s'en prend à plus faible. Dans ces cas-là, il n'est guère rare que tu sortes un kunai, pressant la jugulaire de l'opposant. Et cela, qu'importe son grade. Et si par malheur, cela est un enfant, tu ne réponds plus de rien dans ces cas-là. Ne perdant guère ta stratégie, ta colère peut être fatale. Cependant, tu dois bien avouer que tu n'as guère ce comportement via un ennemi. Tu demeures, dans ces cas-là, imperturbable.
感情移入 - Empathique : Femme qui demeure empathique, les douleurs d'autrui sont les tiennes. Les larmes coulent facilement si autrui les laissent couler. Si blessure demeure, tu en ressentiras un petit pincement au même endroit. Tu ne peux que compatir et laisser ton chagrin, ta colère, ta joie, selon les autres, se répandre dans ton corps.
慈善家 - Généreuse : Femme qui vois autrui devoir se débrouiller dans la vie, tu ne peux que laisser ta gentillesse prendre le dessus et faire de ton mieux pour aider la personne. L'aidant à se remettre debout, l'aidant à se débrouiller, l'aidant à reprendre le sourire et à rire. Que cela soit une vieille personne, que cela soit un petit-enfant, que cela soit un Genin ou tout simplement un collègue de travail. Si sa faim peut être apaisée par une simple friandise, même si c'est la dernière qu'il te reste et que tu as toi-même cette faim, tu préfères donner à autrui.
手弱女 - Douce : Femme, ta douceur émeut toute personne que tu prends dans tes bras. Un sourire doux, un sourire franc, un sourire de sincérité qui ne peut qu'apaiser les cœurs meurtris. Les laissant pleurer dans tes bras, tandis que tes propres larmes coulent. Tu serres doucement, tu caresses quelques mèches, tu murmures quelques mots tendres. Tu ne souhaites que l'apaiser.
戦略的 - Stratégique : Femme, tu ne fonces guère tête baisser dans un piège. Est-ce dû à ta pupille particulière ou non, tu demeures vigilante en toute circonstance. N'hésitant pas à donner des ordres clairs et précis à tes coéquipiers pour traquer aux mieux les sujets. Consciencieuse, de réussir n'importe quelle mission qui t'incombe, tu n'aimes guère devoir abandonner ce qu'on te donne à faire. Tu persévères, élaborant toujours et encore plus d'ordres pour réussir.
腹心 - Loyale : Femme, ce couple qui te rend si fière, tu en demeureras loyale jusqu'à la fin. Tu le fais pour ta patrie, certes. Tu le fais pour eux, certes. Mais au fond de ton cœur, l'admiration que tu voues à ce couple est presque conjointe à un amour que tu tairas jusqu'à ta mort. Tu ne sais guère si cela demeure pour Sa Majesté ou Sa Majestée. Mais ses sentiments sont là. Et qu'importe les tortures. Et qu'importe les récompenses promises. Et qu'importe qu'ils te rejettent et que tu finisses seule. La trahison ne t'a jamais effleuré l'esprit. Et cela ne t'effleurera jamais l'esprit.
騙され易い - Naïve : Femme, même si une once de méfiance demeure en toi, les propos d'autrui peuvent te mettre l'esprit en déroute. Si jamais un collègue te dit de but en blanc qu'il demeure fiancé, tu le féliciteras, même si tu ne verras guère son sourire en coin. Naïve femme qui croit tout ce qu'on lui dit. Malgré la trace de méfiance en ton cœur, jusqu'à preuve du contraire, tu croiras ce qu'on te dit. Le goût amer du mensonge te restera en bouche, si jamais ce qu'on te disait n'était que tromperie.
初級 - Premier degré : Femme, tu ne comprends guère les blagues d'autrui. Tu ne comprends guère quand on t'en fait une. Tu prends cela au premier degré, tu prends cela avec brusquerie. Qu'on ne te dise guère que deux chameaux se sont libérés pour aller se faire dorloter dans une oasis. Car, femme, tu le croirais. Et tu partirais avec rapidité voir si aucun chameau ne manque à l'appel. Femme, il te faudra un jour apprendre à discerner la réalité à la blague.
感じ易い - Susceptible : Femme, tu possèdes des capacités qui font de toi un adversaire honorable et redoutable. Femme, tu finis par laisser des éclairs parcourir tes pupilles si on te rabroue sur quelque chose. Tu sais ce que tu peux effectuer, ce que tu ne peux point faire. C'est ainsi, tu connais tes limites. Tu sais où t'arrêter. Mais que quelqu'un vienne te le dire en face et tes gestes deviennent mécaniques. Tu te retiens à grande peine de laisser ta paume doucement frapper les joues. Tu laisses plutôt tes doigts s'enfonçaient dans ta chair et tes dents mordillaient tes lèvres. Les critiques, tu peux en tolérer une. Les critiques, tu peux les tolérer en privé. Mais si cela demeure un jugement public, dans ces cas-là, ta langue se délie. Et toute trace de gentillesse et d'empathie quitte ton visage. Ne laissant qu'un serpent s'insinuait dans tes paroles. Tu sais beaucoup de choses, femme.
- HISTOIRE
- Partie One : Prélude.
Couple s'aimant passionnément, aimant leur travail au sein de ce pays, l'annonce d'une grossesse se fit tard pour ces deux êtres. Mais la naissance se passa sans problème, l'enfant ayant déjà poussé son premier cri dans les larmes, la douleur et l'amour. L'amour créé de nombreuses choses, la plus formidable, n'est-ce point l'héritage qu'on laisse perdurer après que Mort nous prenne à son chevet ?
Assisse dans votre jardin, tu regardais le ciel bleu. Immense et peuplé de nuage, il te narguait du haut de son piédestal. Mais tu n'en avais que faire. Tu l'aimais ce ciel. Tu laissas tes dix doigts se perdre dans ce ciel. Ce ciel que tu pourrais conquérir, ce ciel qui était à toi. Avant qu'on t'appelle, avant qu'on te rabroue, avant que tu ne retournes à l'intérieur de chez-toi. Laissant ton ami faire sa course. Loin de toi.
Tu suivais tes coéquipiers dans la mission, ton mentor n'étant guère loin de vous. Tes pieds se posant sur les branches basses avant de s'envoler. Plus loin, plus haut. En essayant de rester discret, en essayant de continuer la route. Jusqu'à ce qu'ennemi s'amène, jusqu'à ce que combat s'enclenche. Tu passas une main sur ton ventre. La course t'ayant fait suer, tu pus laisser un petit arc se former entre tes doigts. Laissant sortir une flèche de tes lèvres, l'ombre de la nuit reflétant les éclats dorés de ta maîtrise si particulière. En ce soir d'automne, ne sachant guère dans quelle région vous étiez, tu ne pus que sentir l'humidité dans l'air. Tu te plaças dans un endroit éloigné, étant l'archère destiné à ne point louper la cible. Tu bandas ton arc, la flèche se reposant dessus. Tu voyais l'issue du combat, de tout là-haut. Ton mentor aidant ses Genin. Mais il ne fallait oublier que ce n'était point un jeu. Que vie pouvait s'éteindre si la méfiance n'était pas de mise. Tu vis ta cible, tu laissas ta flèche partir et avant même qu'elle n'atteigne ou non, tu laissas une autre sortir de tes lèvres. Aussi petite que la précédente, aussi tranchante que le sera la prochaine. En ce soir d'automne, ne sachant guère dans quelle région vous étiez, tu ne pus que sentir l'humidité dans l'air. Et tu avais révélé ta position. Ne sachant guère manier autre chose que ton arc, tu sortis un kunai, les battements de ton cœur se faisant entendre au plus profond de ton corps. Que lune soit témoin de ta renaissance tandis que tu vis la cible arrivait vers toi, malgré tes coéquipiers qui essayaient de le suivre. Bien sûr, ton mentor réussit à l'arrêter. Bien sûr, ce n'était pas le bon. Tu sentis une douleur incommensurable dans tes yeux. Tu ne pouvais que baisser la tête en laissant pousser un râle. Tu souffrais. Quelques secondes, seulement quelques secondes avant que tu ne les ouvres. Avant que tu ne finisses par voir autour de toi. Tu ne comprenais pas. Tu te voyais. Tu voyais tes coéquipiers, tu voyais la scène qui se déroulait autour de toi. Et tu vis qui était derrière toi. Tu te retournas, plantant ton kunai dans le ventre de ton agresseur. Point assez pour le tuer, assez pour le ralentir tandis que ton mentor faisait le reste. Tu entendis simplement quelques mots sortir, un son destinée à toi seule.
" _ Tes yeux ... Bleus ..."
Tu clignas une fois. Deux fois. Laissant ta vision reprendre le dessus, laissant simplement la vue devant toi s'adapter à ton désarroi. Laissant tes doigts se glisser sur tes joues tandis que tu respirais, que tu haletais, tandis que tu ne sentais guère plus tes jambes. Tu sentis un liquide, était-ce des larmes ? Non. Des gouttes de sang. Que s'était-il passé ? Tu ne le savais guère. Jeune fille, tes yeux ne sont que d'un marron terne et éteint. Ils ne sont pas bleus.
On t'examina avec soin. Cherchant le pourquoi du comment. La chance n'apparaît pas si soudainement. Après quelques brefs échange, après ton ressenti durant cet instant, après une autre simulation où tes yeux souffraient, une chose ressortis. Tu possédais un autre Kekkei Genkai. Le Shinsogan. Tu n'en savais guère plus et tu ne voulais pas en savoir plus. Tes parents ne le possédaient point. On pensait que cela avait sauté une génération. Tu n'acceptais pas encore ce pouvoir, cette chose, même si elle avait sauvé ta maigre vie.Partie Two : Entracte.
Tu frôlais les dix-huit années. Tes yeux te jouant des tours de temps en temps, tu avais appris à vivre avec eux. Tu avais ainsi appris que si tu créais un clone, tu pouvais voir à travers sa propre vision. Déroutant, singulier, tu pouvais donc voir de deux angles différents. N'ayant guère d'angle mort. Perturbant et dérangeant. Tu ne voulais guère y penser plus tandis que tu te rendais au chevet de ta mère. Elle portait le bandeau de sa patrie. Elle souriait, comme à son habitude. Tu te mis à genoux, prenant sa main entre la tienne en souriant. Tu souffrais, jeune fille. Tu savais que la fin approchait et ta mère le savait tout autant. Et pourtant, elle continuait de sourire. Tu ne savais guère pourquoi. Elle prit la parole, d'un ton rêche.
"_ J'ai bien vécu, Mayumi. La vie m'a rendu heureuse. J'ai rencontré ton père, j'ai pu te donner naissance. Et comme tout à chacun, la mort ne fait pas de différence, elle viendra me voir assez tôt. Ne pleure pas, petit cœur, ne pleure pas."
Même si elle te le demandait, des larmes coulaient sur tes joues. Tu ne pouvais émettre de son, tu ne pouvais que renifler en essuyant tes larmes avec ta manche.
"_ Il faut que tu sois forte, Mayumi. Tes yeux ... "
Elle laissa ses doigts parcourir ton visage, remontant jusqu'à tes pupilles.
"_ Sont une bénédiction. Ma mère les possédait. J'ai été frustré de ne pas avoir ce pouvoir. Il m'aurait permis de sauver nombre de vies. Mais je suis heureuse que tu les possèdes. Petit coeur, promet moi une chose, s'il te plaît ?"
Tu hochas simplement la tête, rien qu'un hochement pour lui dire que tu le ferais, que tu feras ce qu'elle souhaite.
"_ Un jour, découvre d'autres porteurs de ses yeux. Trouve l'histoire de cet héritage, trouve où les branches se sont scindés et pourquoi vous êtes tous loin les uns des autres alors que vous possédez la vue de voir plus loin qu'autrui. S'il te plaît."
Tu lui promis, embrassant le dos de sa main. C'était ta mère, tu l'aimais. Tu sentis une poigne assez ferme sur ton épaule. Tu levas tes yeux rougis vers ton père. Un petit sourire, un petit mouvement de tête. Il souhaitait être seul avec sa femme, avec ta mère. Tu fis un dernier baiser sur le front de l'être aimé avant de les laisser. Avant de partir courir, avant de partir ailleurs. Laissant simplement le ciel bleu te fixait sans mot dire. Tu le détestais ce ciel. Ce ciel indifférent des malheurs.
Et toute bonne chose as une fin, tandis que ton père te soutenait dans ses bras. Tandis que tu laissais tes larmes se répandre dans le sol. Tandis que tu laissas une dernière prière envers ta mère, tandis que tu laissas son corps se reposait. Elle était partie loin de vous. Elle était partie avec le sourire. Elle était partie sans vous. Tu ne pouvais que laisser le chagrin te consumait. Tu ne savais guère faire mieux.Partie Three : Epilogue.
Les années passèrent, lentement, mais sûrement. Quel âge avais-tu ? Tu devais avoir vingt-deux années. Tu continuais à protéger ta patrie, laissant un clone continuellement ou presque sur la muraille de votre village. Laissant tes pupilles s'activaient, laissant autrui te fixer. Ton regard déjà porté vers l'horizon. Tout en restant fixé devant soi. Avant de laisser cela s'éteindre, avant de regarder simplement l'estrade dresser en ce lieu. Laissant Ses Majestés parlaient. Peut-être était-ce de l'admiration. Peut-être était-ce parce que tu étais loin. Que tes yeux te jouaient des tours, que la lumière te jouaient des tours. Un simple reflet derrière eux, les illuminant. Ils étaient beaux. C'était la simple pensée que tu avais à ce moment-là. Tu n'avais guère d'objectifs, tu faisais les missions qu'on t'incombait. Celles qui convenaient à ton grade. Peut-être en ce jour, tu eus l'objectif de les servir au mieux. Peut-être cet objectif sera plus clair, plus tard. Ou peut-être pas. Mais c'était la seule pensée qui t'occupait. Tu souhaitais les servir, les rencontrais.
Tu travaillas durement, usant des capacités en toi. Tu n'étais pas parfaite, loin de là. Que tu es voulu te spécialiser en tir à l'arc étonna plus d'uns. Prétextant que ton pouvoir serait plus utile de plus près. Tu ne voulais guère. Peut-être pour éviter de voir le dernier regard d'un mourant sous tes flèches. Peut-être pour éviter ses yeux, peut-être pour éviter son jugement. Peut-être pour éviter son fantôme qui finira par hanter tes rêves, te laissant pantelant dans tes draps. Tu préférais être de loin. Loin des autres, loin du ciel. C'était ainsi, c'était ton choix. Tu ne voulais pas être parfaite. Tes imperfections te rendaient humaine, tes imperfections te rendaient un tant soit peu vivante. Tu vivais pour ton objectif, tu vivais pour le lendemain. Tu vivais pour la dernière promesse faite à ta mère.
Tu le sais. Un jour, tu finiras par partir de ces contrés. Pour parcourir le monde, pour découvrir tes origines. Pour en découvrir d'autre comme toi. Pour leur parler, découvrir ce qu'ils savent de votre histoire. De votre héritage, de vos ancêtres. Mais pour cela, tu te devais de pouvoir au moins rencontrer les Majestés, une fois. Ou deux. Les remercier, les aider et leur faire part de ton souhait. De ta promesse. Si tu pouvais encore porter le signe de ta patrie, malgré ton chemin. Si tu pourrais encore le porter, malgré le fait que tu cherches des réponses loin d'eux. De ceux qui t'ont élever, de ton père encore présent dans votre maison. De ta patrie, de ton lieu de naissance.
Mais tu devais savoir. Qui étaient-ils ? Pourquoi le Shinsogan se laissas éclater en mille morceaux en ce monde ? Pourquoi n'étiez-vous guère sous la même bannière ? Tant de réponses que tu espérais pouvoir répondre. Mais pour l'heure, tu bandes ton arc. Tu vises et tu lâches la corde. Tes yeux bleus scrutant le champ de bataille.
