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Dans un monde où les nouvelles générations ont connu les affres de la guerre par le biais d'écrits ou de contes oraux, ces dernières sont soudainement propulsées dans des destins pour eux inimaginables à l'instar de leurs aînés d'autrefois. Incarnez y votre shinobi et osez répondre présent à l'effort de guerre de votre nation. Que vous soyez un militaire, un déserteur, un membre d'une quelconque organisation religieuse ou non, défendez avec corps et âme votre nindõ puisque, finalement, personne ne peut se soustraire à son devoir de ninja.Lire la suite

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Aburame Hana
Jōnin de Suna
Aburame Hana
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born from fire
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T’es sortie du village. Tu ne l’as bien évidemment pas fait seule, accompagnée de genins quelconque pour cette fois. Sans doute que tu aurais dû te montrer plus vigilante, sûrement que tu aurais dû rester près d’eux, mais la réalité c’est qu’ils doivent aussi apprendre à être indépendants. Tu gardes donc une bonne distance entre eux et toi-même, les laissant ainsi s’occuper de celui qu’ils sont en charge de protéger. Un homme qu’ils se doivent d’escorter, l’homme en question susceptible d’être attaqué par des bandits. Rien de bien impressionnant, suivant l’énoncé de la mission, puis, ce n’était pas comme si tu les avais réellement laissés seuls, livrés à eux-mêmes. Quelques uns de tes insectes s’étaient accrochés à leur manteau, normalement, tu le saurais si quelque chose devait leur tomber dessus et s’ils se retrouvaient dans une situation dépassant leurs compétences.  

Un peu ennuyée, faute d’avoir vraiment quelque chose d’intéressant à faire, tu t’éloignes du chemin, comme si tu cherchais quelque chose, peu importe quoi, capable de te divertir. Peut-être que tes collègues te diraient que tu n’es pas responsable et sûrement qu’ils n’auraient pas tout à fait tort, mais tu considères qu’il n’y a aucune chance que les genins soient prêts à faire face aux réalités de ce monde si tu te contentes de tout faire pour eux. Ils doivent apprendre, doivent mener leurs propres combats et toi, tu te devais seulement de t’assurer qu’il ne leur arrive rien. Ce qui pourrait arriver, si la mission était mal codifiée, par exemple. Une erreur qui, parfois, fait surface, bien souvent par manque d’argent, qui a bien manqué de te coûter la vie par le passé.

Finalement, tu as l’impression de percevoir une présence à proximité. Présence confirmée suite à tes insectes revenant vers toi, l’un se posant sur ton épaule pour te partager ses observations. Deux jeunes gens desquels tu te rapprochas assez rapidement, effleurant à peine le sol en t’élançant dans leur direction. Quelques instants plus tard et voilà que tu te trouves devant eux, entre eux et les trois genins que tu accompagnais, pour être plus exacte. Une menace à leur mission ? Tu les observes, reconnais un équipement pas bien difficile à reconnaître. Des adversaires que tes petits poussins pourraient avoir de la difficulté à affronter ? Tu ne sais pas et si tu aurais peut-être dû les laisser continuer, de sorte à ce que les jeunes puissent tenter de se débrouiller, au final, tu y vois là l’occasion parfaite pour chasser cet ennuie que tu ressens depuis que tu as quitté Suna. Depuis un moment, donc. - Vous êtes ? Mains dans les proches, un faible sourire aux lèvres, tu es sereine. Comment ne pas l’être avec ces insectes qui te tournent autour, vous tournent autour pour être plus exacte, venant ainsi leur couper toute tentative de fuite.  
ft Aijirō & Shōshan
Uzumaki Aijirō
Uzumaki Aijirō
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    Dissimulés dans le sable chaud à l'aide de draps et des maigres éléments du décor – technique académique : kakuremino no jutsu – j'observais silencieusement l'horizon. D'après nos informations, notre cible à moi et Shōshan devait arriver dans quelques minutes. La tension montait, mon cœur palpitait dans ma poitrine, mais je gardais mon calme. À vrai dire, je ne pouvais même pas cacher mon bonheur. Ce service d'assassinat équivalait à une promotion pour nous deux : nous n'étions plus deux faibles militaires à qui l'on donnait les basses besognes. Honnêtement, je m'imaginais déjà avec la récompense entre les mains, je me voyais d'ores et déjà dans les rues commerçantes, les poches remplies de ryōs. Néanmoins, je ne considérais pas la mission comme déjà réussite. Un détail primordial nous échappait, ni moi ni le membre du clan à l'éventail avions idée de la taille de l'escorte.

    Au loin, des silhouettes se profilaient et avançaient en notre direction. D'un coup d'œil avisé, j'informais l'Uchiha des données qu'il avait déjà probablement connaissance grâce à son dōjutsu. « Ce sont des militaires, ils ont l'holster caractéristique à la cuisse. murmurais-je. La main dominante est située du même côté de l'étui en cuir. Ils sont en formation manji, une formation académique qui est utilisée pour protéger un point central d'une attaque provenant d'un angle inconnu. analysais-je. Chaque personne que tu vois est responsable de la zone face à elle. Malheureusement, cette formation a un angle mort : le centre lui-même. »

    J'espérais pousser mon analyse encore plus loin et proposer dans la foulée la stratégie, cependant une voix féminine nous interpella tous les deux. Je tournais instinctivement la tête en sa direction, la dévisageant avec embarras pendant plusieurs secondes. Toujours silencieux, je réorientais mon visage vers mon camarade. D'un petit mouvement de tête, je le questionnais quant au propos qu'il m'avait autrefois tenu – un ninja ne perd que s'il décède, mon ami. Alors Shōshan, tu voulais te confronter à cette demoiselle ? Personnellement, je n'étais pas très convaincu de cette option. À vrai dire, j'appréciais particulièrement son faciès. Une nouvelle fois, j'observais droit dans les yeux l'interlocutrice comme envoûté par son charme.

    Connaissant l'Uchiha à mes côtés, je préférais répondre. D'ailleurs, la présence des insectes m'intimidait : « Enchanté... comme vous, nous sommes des militaires. Enfin, des mercenaires. » Inutile de mentir, nos attirails respectifs nous trahissaient tous ici. « À vrai dire, nous avons du mal à voyager dans le désert... nous manquons d'eau et nous connaissons très mal les terres du vent... c'est difficile pour des habitués à un territoire boisé... Hein camarade ? »

    J'essayais de gagner de précieuses secondes. Lors de mes paroles, je balayais du regard mon environnement. Devions-nous tenter le tout pour le tout et assassiner notre cible ? En plus de mourir, nous échouerons, j'en étais certain. Je décourageais l'Uchiha de passer à l'acte d'un froncement discret de mes sourcils. « Et vous à en juger les bandeaux des jeunes enfants derrière, vous êtes de Sunagakure no Satō... ? »
Uchiha Shōshan
Uchiha Shōshan
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Une nouvelle mission et pas des moindres. Au-delà de l'objectif même, c'était surtout la localisation qui haussait la difficulté. Kaze no Han ... Un climat très différent de celui de Hi et qui était loin de rassurer le jeune mercenaire. Aijirō était minutieusement positionné et camouflé grâce à une technique académie. Shōshan l'épaulait et disposait d'un attirail ninja prêt à l'emploi. Tout le matériel était prêt à l'emploi et il n'attendait qu'à voir apparaître sa cible. Néanmoins, lui qui était habituellement détendu et parfois ennuyé était pris par une certaine pression. Depuis le dernier incident qui lui avait malheureusement valut la perte d'une de ses pupilles, il appréhendait chacune des manœuvres qu'il devait effectuer. Mais la simple présence du membre du clan au tourbillon qui l'avait déjà sauvé une première fois le rassurait.

De premières silhouettes s'illustraient au loin et son frère d'armes lui apportait d'ores et déjà des informations complémentaires. Des militaires, sûrement associé à Sunagakure no Satō. La probabilité était très grande, ce village constituait la force militaire de la province. Très rapidement, la formation était percée et le point faible trouvé. Mais cela restait purement théorique et engager les hostilités était une autre histoire. › Nous sommes en infériorité numérique. C'était bien ça le problème. Le duo avait beau être talentueux et prometteur, il ne pouvait pas s'opposer à n'importe qui. Ils étaient capables d'affronter aisément des individus incapables d'utiliser l'énergie spirituelle. S'ils pouvaient aussi croiser le fer avec quelqu'un à leur niveau, l'affrontement restait très différent pour la simple et bonne raison que le chakra était utilisé dans les deux camps. Cela haussait sérieusement la difficulté.

Une demoiselle se démarquait du groupe. Elle était sans doute la personne en charge de ce petit détachement. Quant à l'interrogation de son camarade, la réponse donnée fut négative. Il était loin d'être partant pour engager des hostilités. Ce qui le dérangeait très sincèrement car la mission allait sans doute être abandonnée. Revenir au domaine avec un échec était plus que regrettable. Heureusement pour le possesseur d'un unique sharingan, son camarade prenait les devants en se chargeant de répondre à l'interlocutrice. Le terrain était loin d'être avantageux et réaliser un assassinat était très compliqué. Même s'ils arrivaient à commettre cet exploit, la conséquence allait être instantanée et définitive. Essayer de prendre la fuite ? Bien trop suspect comme comportement et il était impossible de rivaliser avec la vitesse d'une ninja de classe supérieure ...

Bon, place à l'académie. D'un coup, l'Uchiha tirait une grimace. Il voulait donner l'impression de ne pas aller bien pour rendre l'histoire de son camarade plus crédible. Il avalait sa salive à répétition, donnait l'impression d'être mal à l'aise. › J'ai vraiment besoin d'eau, s'il vous plaît ... De toute manière, il fallait improviser et transformer pacifiquement cette situation. Les insectes qui accompagnaient la demoiselle inquiétait sérieusement le membre du clan à l'éventail qui voulait partir au plus vite de ce maudit désert.
Aburame Hana
Jōnin de Suna
Aburame Hana
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born from fire
+code by Uchiha Raytōku
À une certaine distance de tes genins, tu tâches tout de même de rester vigilante. Ou, tout du moins, à l’écoute des insectes qui pourraient revenir vers toi et te faire savoir que la situation se corsait par là-bas. Quant aux deux jeunes garçons qui se tenaient devant toi, tu n’as pas encore d’idée fixe les concernant. Sourire aux lèvres et mains dans les poches, il y a le vent qui souffle dans tes cheveux et se glisse dans ta veste alors que toi, tu ne les menaces pas, pas plus que tu te sens menacée par eux. Confiante en tes propres capacités, tu ne peux qu’attendre qu’ils répondent à ta question, te demandant vaguement sans vraiment y porter une réelle attention s’ils n’étaient pas embauchés pour s’en prendre à la cible que l’équipe que tu supervisais se devait de protéger. Si tel était le cas, peut-être aurais-tu dû les laisser passer. Ça aurait pu mettre l’équipe à l’épreuve. Mais à la place, ils se retrouvent face à toi.

Dommage, si vraiment ils avaient pour intention de s’en prendre à l’homme que vous protégiez. Tu savais te montrer convaincante lorsque venait le temps de chasser des fauteurs de troubles. - Mercenaires, hein ? Ton sourire s’étire alors que tu les observes, te tenant petite face à eux. Du haut de ton mètre cinquante cinq, tu n’as pas pour habitude de vraiment en imposer aux premiers abords, heureusement pour toi que tu as des compétences pour pallier à ça. Les observant tour à tour, tu te décides alors de décrocher ta bouteille d’eau de ta ceinture pour la lancer à l’un d’entre eux. - Voilà pour vous. T’hausses les épaules. Ennemis ou pas, il ne te semblait pas spécialement menaçant et donc, tu pouvais bien les aider, non ? - Et ouai, de Suna. C’est pas trop compliqué à deviner. Tu dis ça avec le sourire, sur un ton léger, laissant même entendre un rire.

- Si vous avez du mal avec le désert, besoin que je vous raccompagne quelque part ? Tu retires tes mains de tes poches, les amènes ensuite dans ton dos, les observant toujours avec une certaine curiosité. - J’imagine que pour des jeunes comme vous, mieux vaut éviter de rentrer tard. Bon, de toute évidence, tu ne les prends pas au sérieux. Ou, enfin, clairement, tu ne t’en méfies pas. Peut-être le devrais-tu, mais ce n’est pas toi que de te méfier des autres. Pas alors que tu as tes insectes pour te soutenir, ces derniers continuant de vous tourner doucement autour alors que tes genins s’éloignaient.
ft Aijirō & Shōshan
Uzumaki Aijirō
Uzumaki Aijirō
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    D'un mouvement à la fois ample et sec de ma dextre, j'agrippais la gourde envoyée par mon interlocutrice. Dans la même seconde, je la renvoyais en direction du membre du clan à l'éventail qui, aujourd'hui, jouait plutôt bien la comédie. Je continuais de les zieuter à tour de rôle, mon regard se posait quelques secondes sur Shōshan puis observait de nouveau la femme. « Merci infiniment, et oui nous sommes des mercenaires... » Pour des personnes à la solde des nations étrangères du pays du feu, nous avions l'air ridicule. Dans la suite de la conversation, la kunoichi avoua de vive voix être de Sunagakure no Satō, la capitale des provinces du vent.

    À partir de ce stade, moi et Shōshan ne pouvions qu'abandonner notre mission d'assassinat. Comment des enfants qui ne savaient que faire joujou avec des armes de jet pouvaient rivaliser avec la force militaire du Désert ? Au loin, je voyais notre cible s'éloigner. D'une haine immensurable, je défiais froidement du regard celle que je dépassais déjà de taille à l'âge de seize ans. Néanmoins, je ne pouvais pas dire n'importe quoi. Aux tréfonds de mon être, une certaine force compressait douloureusement mon cœur, elle m'intimidait, ma souffrance voulait que je me soumette... j'avais ce sentiment que la femme aux insectes m'écrasait d'un claquement de doigts. Sans raison apparente, je commençais à haleter, la pression emmagasinée sur mes épaules crispèrent mes muscles dorsaux. Fuir ? Jamais je ne pouvais creuser la distance avec elle, mais je repris solidement mes appuis sur le sol.

    Quelque chose n'allait pas. Notre interlocutrice ne dégageait pas d'aura meurtrière particulière, à vrai dire, elle émanait de la bienveillance... d'où venait mon angoisse ? Désireuse de nous raccompagner pour je ne sais quelle raison, j'hésitais avant de répondre : « Nous aimerions simplement sortir de cet environnement aride au plus vite. Oui ! Comme vous venez de le préciser, si l'on rentre trop tard, ils risquent de ne pas apprécier. » Tapotant mes vêtements pour virer le sable, je continuais. « Concrètement, le chemin le plus rapide pour aller en direction de Hi no han, c'est lequel ? » En réalité, il n'y avait pas de chemin à proprement parler, mais je lui demandais des indications quant à la direction que nous devions prendre. « En combien de jours vous estimez que nous pouvons atteindre la province du feu ? »

    Les tempêtes de sable étaient courantes à Kaze no han, elles tuaient les imprudents et les étrangers qui s'aventuraient dans le désert. Rentrer au bercail avec une originaire du sable était bénéfique, au moins, j'avais la certitude de rentrer vivant en sa compagnie. Enfin, je ne mourrai pas d'un vulgaire phénomène météorologique. C'était déjà cela de pris... « Mais euuuuh... les insectes... c'est à vous ? Vous pouvez les rappeler... ? Pour le bourdonnement, oui, on ne s'entend pas très bien. Actuellement, je tirais cette gueule : ^^'
Uchiha Shōshan
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La comédie semblait porter ses fruits. Pour cause, la femme décrochait une bouteille d'eau de sa ceinture pour la donner au duo. Le garçon du clan à l'éventail réceptionnait la gourde réceptionnée puis envoyée par son compagnon et se dépêchait de boire. En réalité, il n'était pas contre un petit rafraîchissement › Merci beaucoup ! Voilà qu'il se sentait un peu mieux. Par respect, il ne s'était pas décidé à vider le récipient.

Aijirō continuait de mener la conversation. Si quelqu'un était susceptible de sortir d'une situation aussi complexe, c'était bien lui. Demander de regagner la province du feu était une bonne idée. De toute manière, c'était la seule chose à faire. Abattre la cible comme le voulait la mission était littéralement impossible. Malheureusement, les deux garçons allaient rentrer au domaine avec un échec. Mais c'était comme ça et Shōshan savait bien que son supérieur était clément. Prendre des risques inutiles était justement proscrit par celui-ci. D'autant plus que le duo était relativement jeune et inexpérimenté. N'importe quel dirigeant pouvait se montrer compréhensible dans une situation pareille.

Les insectes. Cet art particulier était loin d'être inconnu pour Shōshan. › Vous devez sans doute appartenir au clan Aburame ? Difficile de ne pas connaître cette famille lorsqu'on était originaire de la province du feu. Encore plus difficile de ne pas reconnaître ces insectes alors que des membres de ce même clan travaillaient pour l'Insāji Hi. › Qu'est-ce qu'une personne du clan Aburame fait à Suna ? C'était sans doute une question à éviter, d'autant plus qu'elle était posée avec beaucoup de mépris. Si elle était bien originaire de Hi, pourquoi travaillait-elle pour l'institution militaire du vent ?
Aburame Hana
Jōnin de Suna
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La bouteille d'eau désormais entre leurs mains, tu t'intéresses un peu plus à leur présence ici. Les conditions de vie dans le désert pouvaient s'avérer difficiles, se montrer impitoyables et tu leur proposais donc de ton aide. Bon, tu ne devais pas trop t'éloigner non plus, la mort de ton équipe et de celui que vous étiez chargés de protéger te retomberait définitivement dessus mais, pour peu que tu sois prête à réagir, ton attention pouvait être portée ailleurs. - Ça fait plaisir. Réponse sincère, t'aimes bien aider les autres. C'est même pour ça que t'es devenue kunoichi, pour pouvoir apporter un coup de main à ceux qui en auraient besoin. T'as pas violente, tu te bats pas sauf si cela devient nécessaire et t'as pas pour habitude d'accepter les missions qui demandent l'élimination d'une cible. Malgré un manque de sérieux évident de ta part, tu préfères tout de même aider l'un des villages près de Suna à se reconstruire ou encore protéger quelqu'un lors d'un déplacement.

Suggérant qu'ils devaient sûrement vouloir rentrer (des gamins ne devaient pas s'aventurer seuls, encore moins lorsque le soleil commençait à décliner à l'horizon), tu étires un sourire lorsque l'un des deux confirme tes paroles. - Ehh… Hésitation alors que tu regardes ce qui t'entoures, t'essaies de bien te situer pour avoir une meilleure idée des directives que tu pourrais leur donner. - C'est une bonne question. Un rire franc, amusé, alors que ton regard se perd sur les dunes de sable. Cela faisait longtemps que tu ne t'étais pas approchée du pays du feu, pas depuis que tu avais été recrutée à Suna.

- Oui, ils sont à moi. En parlant de tes insectes qui reviennent vers toi, sauf quelques uns. Malgré des traits juvéniles et une façon d'agir presque insouciante, tu sais tout de même faire preuve de prudence. Sans pour autant les considérer comme dangereux, tu préférais éviter d'être prise de court. - Et oui ! Aburame, c'est bien ça. Tu fais mine de réfléchir, tentant de retrouver des vieux souvenirs. - J'ai été élevée auprès d'une vieille femme quelque part dans le pays du feu. À sa mort, j'ai vagabondé un peu et mes pas m'ont mené à Suna. Ton histoire était assez simple. Elle était marquée de morts et d'abandons mais ça, c'était pas bien important. Plus maintenant, du moins. - Et sinon, d'accord, vous êtes des mercenaires, mais… Court silence alors que tu te penches vers l'avant et les dévisages d'un regard perçant. - Vous n'étiez sûrement pas sans savoir que c'est difficile, ici, dans le désert, surtout sans eau. Ou alors ils sont cons, c'est pas impossible. - Alors pourquoi être venus jusqu'ici ? Curieuse, tu ne les lâches pas des yeux, guettant leur réaction en souriant. Que pouvaient-ils bien faire ici ?
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Uzumaki Aijirō
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    Je n'arrivais pas à percer les objectifs de notre interlocutrice. La militaire de Sunagakure no Satō, en nous parlant, estimait ne pas perdre inutilement son temps – à moins qu'elle s'en foutait. Elle menait la discussion et la contredire pouvait signer notre décès. Dans mes paroles, j'essayais tant bien que de mal à ne pas la contrarier. À vrai dire, ses sauts d'humeurs me terrifiaient chez elle. Pour preuve, tantôt elle rigolait et souriait amicalement, tantôt elle nous dévisageait d'un regard perçant. De plus, la femme marquait des moments de silence... un blanc intriguant qui me stressait. Devais-je avouer notre mission ?

    Ni une ni deux, j'inspirais une bonne quantité d'air avant de prendre la parole : « Non, nous avions toujours de l'eau. C'était juste une pitoyable mise en scène. » Autrement dit, on la prenait pour une conne. « Nous avons fait le chemin pour tuer l'homme que vous protégez. Alors que l'on s'apprêtait à attaquer, vous êtes intervenus d'un claquement de doigts. Vous nous avez repérés à l'aide de vos insectes... ? Oui, question bête. » Je n'avais nullement honte d'avouer cela, d'ailleurs, malgré mon impuissance face à elle, je la dévisageais, tel un duel de regards. La kunoichi pouvait m'écraser d'une facilité déconcertante, mais mes yeux ne fuyaient pas son faciès. « En temps normal, nous serions tous les trois en train de combattre, mais je l'avoue, moi et mon camarade serions déjà morts. De ce fait, nous avons abandonné la mission et nous allons retourner chez nous avec une cuisante défaite. »

    La femme qui nous faisait face venait d'influencer à elle seule notre vie. Je ne voulais rien savoir du sort réservé aux militaires qui échouent leur mission. Heureusement, l'Insāji Hi adoptait une politique souple, l'organisation n'envoyait pas bêtement ses soldats dans l'au-delà et acceptait les échecs. Malgré sa petite taille, la militaire du Désert n'avait pas à rougir. Elle était de loin une aînée, certes nous la dépassions déjà, toutefois elle connaissait ses capacités – rectification, elle avait confiance en ses capacités.

    « Je ne connais pas vos protocoles. Néanmoins, quelque chose me dit que vous êtes bienveillante. » Je ne le pensais pas. Pour preuve, je plaçais lentement mon bras droit le long de mon corps. Orientant le dos de ma main vers mon interlocutrice de sorte à cacher la paume, je refermai et ouvrai à trois reprises ma dextre. Ce mouvement caractéristique du shurikenjutsu permettait d'happer un objet dissimulé dans ma manche. Toujours en l'observant droit dans les yeux, sans même trahir mon intention, je refermai ma main sur une bombe aveuglante. « Alors, vous allez tuer des gamins ? demandais-je gorge nouée. Est-que vous avez le choix finalement... » Par cette interrogation, j'entendais : allait-elle potentiellement se couvrir de honte dans son village pour ne pas nous avoir éliminés ?

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Très sincèrement, Shōshan redoutait la sincérité de son camarade. Tout avouer comme cela ? De la mise en scène à l'objectif initial ? Ne venait-il pas de condamner le duo ? Cette femme aussi effrayante pouvait-elle être, elle était désormais consciente que la personnalité qu'elle escortait était la cible. N'allait-elle pas les abattre suite à cette grossière révélation ? Le membre du clan à l'éventail s'attendait au pire. Néanmoins, la démarche de son camarade n'était peut-être pas faite au hasard. Si cette fille était originaire de la province du feu et une triste victime de la destruction de Konohagakure no Satō, elle allait certainement se montrer un peu plus indulgente. Après tout, elle vagabondait autrefois jusqu'à trouver Sunagakure no Satō comme refuge. Qui sait, elle pouvait toujours essayer de les enrôler au sein de cette institution militaire. Bien évidemment, si elle le faisait, le garçon à la chevelure blanche allait naturellement refuser. Le fait de s'associer à ce village était loin de lui être utile et aucun rapport avec son objectif était possible. Même s'il souhaitait en profiter pour progresser et déserter plus tard, le risque était bien trop gros et inutile.

Si c'était bel et bien son dernier aujourd'hui, le garçon ne souhaitait pas mourir sans se défendre. Oui, dans l'état, il était littéralement impossible de jouer à jeu égal avec l'Aburame. Impossible de suivre ses mouvements, impossible de rivaliser avec elle sur tous les points ... Pourtant, le simple fait d'avoir une arme en main et avoir l'intention de s'opposer à elle le rassurait dans sa vision de la mort. Quitte à être abattu, autant que ce soit avec la volonté de combattre. Un assassinat était une triste fin pour celui qui avait comme vocation de réunir les familles divisées qui faisaient autrefois la force de son pays d'origine. › Ne nous faites pas attendre ... Si vous souhaitez nous exécuter, laissez-nous l'occasion de croiser le fer une bonne fois pour toute. Je ne veux pas mourir sans essayer de me défendre. Je suis bien trop ambitieux pour ça ... Les bras allongés le long du corps, sa main se rapprochait très lentement de son holster militaire.
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Jōnin de Suna
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Une mise en scène, hein ? Tu les observes, sourcils légèrement froncés avant que, finalement, ton sourire se fane. Oh, tu n’es pas contrariée. Absolument pas, même. Mais ça te donne une allure sérieuse qui t’amuse. Tu peux bien les effrayer un peu, non ? C’est peut-être cruel compte tenu qu’ils se sont montrés honnêtes (l’un d’entre eux du moins) mais toi, t’aimes un peu trop t’amuser pour ton propre bien, bien souvent au dépend des autres. Alors tu le laisses continuer, avouant ainsi qu’ils étaient là pour la cible que ton équipe protégeait. Dommage pour eux donc que tu sois intervenue. Quant à toi, tu regrettes presque d’être intervenue. Ça aurait fait du bien aux autres imbéciles plus loin de se dégourdir un peu les jambes. Mais bon, tu es là à leur faire face alors qu’ils semblent se préparer à…

À mourir ?
T’essaies de cacher ton incrédulité face à leur réaction. Sembles-tu si effrayante que ça ? Tu veux bien croire que tu as des ordres, qu’il y a certaines choses qui doivent être faites au nom du village que tu sers, mais tout de même, tué des gamins qui cherchent sûrement qu’à récolter un peu d’argent pour survivre, ce n’est décidément pas quelque chose que tu te vois faire. Et aussi reconnaissante pouvais-tu être vis-à-vis de ton village, si vraiment il s’agissait d’un ordre, tu n’aurais aucun problème à leur rendre ce bandeau que tu portais accroché autour de ton cou.

- Il a raison. En désignant d’un signe de tête celui qui t’avait partagé la vérité quant à leur situation. - Ce n’est pas comme si j’avais vraiment le choix. D’une impulsion de chakra, tu te projettes vers l’avant, vers eux finalement, une importante quantité d’insectes s’échappant de ton corps et venant bourdonner tout autour de toi, cherchant à te protéger des potentiels coups qui pourraient venir. Après tout, tu les avais bien vu tous les deux s’équiper d’une arme que tu ne souhaitais pas voir se loger dans ta peau. À leur hauteur en une fraction de seconde, tu viens attraper leurs bras, ta main posée contre leur peau. Un moment passe. Un silence. Puis un éclat de rire venant de ta part alors que ton regard passe d’un visage à l’autre.

- Vous devriez voir vos têtes. Oh, ça t’amuse. Ça t’amuse vraiment, comme peut en témoigner ton sourire s’accrochant à tes lèvres. - Là, si je l’avais voulu, vous seriez morts. Un contact physique, c’était tout ce dont tu avais besoin. Heureusement pour vous, tu n’étais pas une shinobi chevronnée, même que tu possédais beaucoup de compassion pour les autres. À la place, tu lâches leurs bras pour lever tes mains et venir leur ébouriffer les cheveux. Est-ce que tu te moques d’eux ? Peut-être un peu. Mais c’était bon enfant. Rien de bien méchant. Sauf peut-être la peur que tu venais de leur infliger.
ft Aijirō & Shōshan
Uzumaki Aijirō
Uzumaki Aijirō
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    Shōshan comprenait où je voulais en venir. Du coin de l'œil, je voyais l'une de ses mains se rapprocher de son holster accroché à sa cuisse. Le plan était simple : je compressais la bombe aveuglante que je tenais pour aveugler la femme puis nous l'égorgions dans la foulée. Simple, rapide et efficace. Alors que je m'apprêtais à commettre l'irréparable, la silhouette de la femme s'évapora de mon champ visuel. D'un claquement de doigts, il disparut. La vitesse était tellement élevée que je ne pouvais pas la suivre des yeux. À peine eus-je le temps de tourner la tête vers le bourdonnement que quelque chose m'obligeait à lâcher prise. Une étreinte paralysait ma main droite. « Hein ? » La femme était relativement proche, elle se situait entre moi et mon camarade. Encore abasourdis par sa dernière action imperceptible, je tirais une sale gueule. « Je... je ne l'ai... même pas vu bouger ?! » Mon cœur s'emballait, je ressentais les palpitations dans ma poitrine me poignarder à chaque battement. Une goutte de sueur chuta même de mon front alors que je regardais étonnement notre interlocutrice.

    Très rapidement, la militaire rigola. Elle avouait clairement qu'elle avait la possibilité de nous tuer au moindre contact physique – la véracité de ce propos n'était pas à prouver, je la croyais aveuglément. Elle venait ensuite ébouriffer nos cheveux, à moi et au membre du clan à l'éventail. Honnêtement, j'étais agréablement surpris de sa réaction : « C'est donc ça le pouvoir d'un militaire d'une grande nation ? Incroyable ! Moi aussi je veux pouvoir tuer quelqu'un rien qu'en le touchant, tu imagines Shōshan ? » Je parlais comme un véritable enfant aux rêves malheureusement inatteignables. « Dès lors, nous pourrions unifier les territoires du feu ! Fabuleux ! »

    Dans mon enthousiasme, j'harcelais de question la jeune femme : « Comment vous faites pour être si forte ? Je peux aussi le devenir sans être militaire d'un village ? Combien de temps cela va-t-il prendre ? Les villages cachés, c'est bien ? Vous y vivez bien ? Vous êtes riches là-bas ? Puisque vous êtes ninja, vous avez une bonne notoriété au près des villageois ? Hein, c'est comment ?! Comment vous vous appelez ? Moi c'est Aijirō ! »

    Après tout, elle n'était plus une ennemie. Faisais-je preuve de naïveté ? Oui, certainement. Néanmoins, l'aura qu'elle dégageait ne correspondait pas à une personne qui mimait de bonnes intentions pour ensuite nous éliminer. Enfin, je l'espérais. « Apprenez moi des techniques dis-je en agrippant l'une de ses manches. s'il vous plait ! »
Uchiha Shōshan
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En une fraction de seconde, l'Abuame allait condamner le duo. Bien trop rapide pour lui, même le sharingan de Shōshan ne lui était d'aucune aide. Et même si celui-ci était à un stade plus avancé pour augmenter sa perception, son corps ne pouvait pas réagir. Néanmoins, tout cet effort était un vulgaire coup de pression et la militaire de Sunagakure no Satō semblait très amusée à l'idée de créer une telle frayeur. Aijirō lui exprimait énormément d’intérêt et semblait plus qu'impressionné par la rapidité adverse. Le membre du clan à l'éventail l'était aussi, mais était moins enclin à véhiculer ses émotions. › Ouais ouais ... Oui, il s’imaginait abattre un adversaire rien qu'en le touchant. Mais à cet instant précis, il était loin d'être enthousiaste et tirait la tronche. Ce genre de blague n'était clairement pas appréciée par le garçon qui croisait les bras et se contentait de regarder son camarade qui bombardait son interlocutrice d'interrogations. Shōshan n'avait qu'une seule envie : rentrer au domaine de l'Insāji Hi.

Unifier les territoires du feu. Aijirō souhaitait réellement faire quoi que soit avec cette femme ? Que pouvait-elle bien lui apprendre ? Shōshan voyait très mal son camarade utiliser l'art clanique Aburame. De plus, la manipulation des insectes ne semblait pas correspondre à son style de combat. Le garçon à la chevelure blanche se laissait tomber sur le sable en se positionnant en tailleur, les bras toujours croisés. En fermant sa pupille unique, il continuait de tirer la gueule. Du haut de ses seize bougies, voilà qu'il boudait. › Pff ! Quand est-ce qu'on rentre ?! Un vrai gosse.
Aburame Hana
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Ton petit coup de pression (tout à fait dans l’idée de rire) semble avoir eu un effet mitigé. D’un côté, l’un semble être épaté par ce que tu viens tout juste de réaliser tandis que l’autre est occupé à bouder. Tiens, c’est mignon, ça, presque adorable. Et ça te fait rire davantage alors que ton visage s’éclaire d’un franc sourire. - Qui sait, tu pourras peut-être le faire un jour. Tu dis ça pour l’encourager même si l’encourager à tuer n’était sans doute pas une bonne chose. Pas que ça ait une réelle importance, t’aimes bien voir l’enthousiasme chez les autres. Ce qu’il ajoute attise toutefois ta curiosité, forçant une expression un peu plus sérieuse sur ton visage tandis que ton regard passe de l’un à l’autre. - Unifier les territoires du feu ? Tu es née à Hi no Han. Où exactement ? Tu ne sais pas. Tu as été élevée avec d’autres jeunes qui, comme toi, ont été abandonnés, pour une raison ou pour une autre. Une vieille femme qui t’a pris sous ton aile comme elle en a pris bien d’autres avant de décéder.

- Alors, alors… Tu ris encore doucement face à tant d’énergie. - Dans l’ordre, je dirais… Je me suis entraînée. Oui. Quelques années sûrement. Oui. Oui. Oui. Oui. C’est bien, vraiment. Et enchantée Aijirō… Tu te tournes vers l’autre gamin. - Shōshan. Tu as entendu son nom lorsque le plus énergique des deux s’est adressé à lui. - Moi c’est Hana. Aburame Hana. Bien que ton nom de famille ne faisait aucun doute, pas alors qu’il était évident que les insectes répondaient à ton appel. - Après, je ne pense pas vraiment pouvoir t’aider. Sauf si tu me dis que tu es Aburame. Ce dont tu doutes, mais après, pourquoi pas. Le monde est petit puis, s’il était un jeune de la région du feu, ce n’était pas impossible. - Ou alors si tu as envie de te battre avec tes poings, ça, je peux peut-être t’aider. Comme t’apprendre à te déplacement rapidement. Tu dis ça avec le sourire, sincère dans ton offre.

Mais avant toute chose, tu reportes ton attention sur celui qui s’est assis sur le sol. - Toutefois, je doute que ton ami soit emballé par l’idée. Tu marques une pause, fait mine de réfléchir à quelque chose. - Elle était supposée vous rapporter combien de ryos, votre mission ? Question innocente qui semble un peu sortie de nul part alors que tu désignes l’homme qui s’éloigne au loin, ce dernier accompagné de l’équipe de genins que tu supervisais (sans vraiment le faire). Tu te demandais combien certains avaient été près à payer pour son assassinat.
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Dernière édition par Aburame Hana le 12.03.20 13:06, édité 1 fois
Uzumaki Aijirō
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    Le garçon, membre du clan à l'éventail andrinople, rechignait et démontrait une immaturité dont j'avais honte. Je l'observais une maigre seconde avant de rediriger naturellement mon regard vers la dénommée Hana. D'un signe de ma dextre, j'encourageais mon camarade à rentrer : « Shōshan. dis-je fermement.  Je te rejoindrai, vas-y. » À vrai dire, personne ne l'obligeait à rester. De plus, il ne subsistait plus aucun doute sur le résultat de notre mission. Certes, nous partagions tous les deux une relation vraisemblablement fraternelle, mais je venais de le passer pour la première fois au second plan. Quitte à effriter notre lien, je devais me concentrer sur notre interlocutrice. Même si je laissais transparaître un sentiment enfantin, je dégageais de la sériosité, j'avais pleinement conscience des enjeux et du savoir que cette femme pouvait m'apporter.

    Alors que je dévisageais une nouvelle fois l'Aburame, des réflexions m'assaillirent sur les militaires des villages cachés. Contre mon gré, elle forgeait en moi une très bonne notoriété de ces ninjas, ces mêmes individus dont je me méfiais et que je maudissais avant notre conversation. Appuyait-elle sur ma naïveté enfantine pour me manipuler ou faisait-elle réellement preuve de gentillesse à notre égard ? Quoi qu'il arrive – si tout cela s'avérait être une feinte – j'étais déjà piégé. « Il est vrai que je ne maîtrise pas les insectes. De toute façon, il est trop tard pour y remédier. Mais elle, comme moi, nous nous battons au corps-à-corps ! » À peine terminais-je ma phrase, sans une seule once d'agressivité, que j'élançais mon poing droit fermé en direction de son visage. À cet instant, n'importe quel quidam m'aurait reproché qu'un vrai homme ne frappe jamais une femme. Malheureusement pour lui, nous étions en situation de guerre et je savais parfaitement qu'elle m'humiliait dans tous les arts du ninja. Puis bon, c'est elle qui me le proposait.

    Préparant un second assaut dans la foulée, je contractais ma senestre pour porter un autre coup. « Le déplacement instantané ? Ça m'intéresse ! » Contrairement à la grande majorité des militaires, je n'avais pas passé ma jeunesse dans une académie. « Par la même occasion, du Taijutsu ne me fera pas de mal. » Je combattais avec des mouvements lents, amorphes, misérables en somme. Tout en me préparant à la branlée que j'allais prendre, j'interpellais la femme pour gagner de précieuses secondes : « Hana ! Hana ! Moi, je veux abandonner les mudrās, c'est trop lent et c'est trop nul ! » Je bondissais sur place, prêt à recevoir ma première punition. Toutefois, ma dernière phrase pouvait étonner l'Aburame. En effet, les sceaux incantatoires étaient primordiaux pour canaliser son chakra et effectuer une technique qu'elle quelle soit. Une tel résultat semblait impossible même avec toute la volonté du monde.
Uchiha Shōshan
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Oui, il était loin d'être emballé à l'idée de parler avec cette femme. Lorsqu'il prenait connaissance de son prénom, Shōshan se contentait de redresser les épaules. Ce premier contact s'était illustré de deux manières, une positive à l'image d'Aijirō, une autre négative à l'image du membre du clan à l'éventail. Heureusement que son camarade qui venait de le passer au second plan lui rappelait que personne ne l'obligeait à rester ici. Très sincèrement, il préférait faire marche arrière, quitte à se perdre dans le désert que rester ici à ne rien faire. En se redressant, il tapait légèrement sur ses vêtements pour se débarrasser du sable qui s'était accroché. Un dernier salut de la main et le garçon s'éloignait du petit regroupement, les mains soigneusement logées dans ses poches. Pour le moment, il comptait simplement suivre le chemin qu'il avait emprunté pour retrouver la province du feu. Ça ne devait pas être très difficile à faire. Après tout l'arrivée au sein du désert s'était plutôt bien déroulée. Alors il ne devait pas réellement y avoir un quelconque problème pour le chemin de retour.

› Apprends moi-ci, apprends moi ça ... Maintenant qu'il était seul, il pouvait râler avec lui-même en toute tranquillité. › Je vais raconter ça aux autres, tiens ! Qu'ils me disent ce qu'ils pensent d'un membre du clan Aburame qui se soumet à Sunagakure no Satō ! En plus du coup de pression qu'il avait très mal digéré, le fait d'apprendre qu'elle travaillait pour une grande institution militaire le répugnait encore plus. À vrai dire, cette femme pouvait se montrer très utile à l'Insāji Hi. Néanmoins, il ne comprenait pas comment elle pouvait se retrouver dans une telle position, même s'il avait ses raisons. Même si de nombreuses personnes originaires de Hi s'étaient dispersées suite à l'incident du premier du nom. Pour Shōshan, toutes les personnes qui avaient un lien de près ou de loin avec l'ancienne force de la feuille devaient contribuer à l'unification du feu. Malheureusement pour lui, tout le monde n'était pas de son avis.

Il était évident que le jeune garçon à la chevelure blanche ratait une occasion en or. Notamment lorsqu'il partageait son souhait de se progresser à longueur de journée. Il fallait croire que ce n'était pas pour aujourd'hui, préférant rester fidèle à lui-même.

Aburame Hana
Jōnin de Suna
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Une certaine similarité dans votre façon de vous battre ? Tu t’étais surtout entraînée au taijutsu lorsque tu avais réussi à faire l’élevage (en quelque sorte) d’une espèce d’insectes bien spécifique. Parce que c’était plus facile, mais, surtout, parce que ça pouvait s’avérer létal pour quiconque entrant en contact avec toi. Tu esquisses un léger sourire lorsque tu vois le poing se diriger vers ton visage, esquivant toutefois le coup sans pour autant répliquer immédiatement. Tes mouvements étaient fluides, trahissant une certaine expérience, mais, surtout, des heures et des heures passées à t’entraîner. Aussi puérile et désinvolte pouvais-tu être, tu portais tout de même une attention particulière à tes compétences, cherchant tout de même à te montrer digne de ce bandeau que tu arborais, celui évoquant ton appartenance pour le village caché du sable.

Face à son énergie, à sa volonté, tu ne peux que sourire doucement. Ça t’attendrit, cette façon qu’il a de se comporter. Est-ce que tu te montres plus aimable pour autant, plus douce ? Absolument pas. Profitant d’un énième saut, tu décidas de le faucher dans les jambes, l’envoyant au sol. Rien de bien violent ni de bien douloureux, qu’une chute mémorable. - Arrêtes de sauter partout, tu perds en équilibre et c’est ça qu’il se passe. Le tout dit sur un ton assez léger. Tu ne te montres pas dure, au contraire, tu veux vraiment l’aider. C’est surtout un conseil pour qu’il évite de se retrouver dans une situation similaire, à savoir lui au sol, à un moment où sa vie pourrait être en danger. - Puis, si tu veux abandonner les mudras, ce n’est pas qu’un entraînement en taijutsu dont tu vas avoir besoin. Tu fronces légèrement les sourcils, semblant réfléchir à quelque chose. - Même des shinobis inexpérimentés ne peuvent pas s’en passer. De ce que tu savais sur le sujet. Pas que tu t’y es vraiment intéressée car si tu utilisais par moment, pour certaines techniques, des mudras, tes insectes étaient capable d’agir par eux-mêmes, surtout lorsqu’il était question de protéger leur hôte, à savoir toi.

- Mais bon, je pense que ton ami n’est pas trop enchanté à l’idée que tu restes. Vous vous trouvez généralement à Hi, c’est ça ? Tu marques une pause pour chercher dans ton sac deux ou trois trucs. En premier lieu un parchemin sur lequel tu écris quelque chose, à savoir quelques consignes en plus de deux ou trois dessins grossièrement tracés avant de prendre une pochette contenant une certaine quantité de ryos. - Tiens, c’est un exercice à répéter, pour tes déplacements. Ça devrait t’occuper un petit moment. Et ça. Tu lui lances le rouleau ainsi que l’argent. - C’est le paiement que tu n’auras pas pour ta mission. Car en aucun cas tu le laissais réussir. - Et parlant de missions, les jeunes commencent à s’éloigner. Prends soin de toi et de ton ami et entraîne toi. Je repasserai par le pays du feu. Sourire sur les lèvres, tu lui adresses un signe de main avant de t’élancer vers les genins que tu avais presque oublié et presque perdu de vue. Quant à l’idée de repasser par le pays du feu, quand bien même ce dernier était-il immense, tu commençais déjà à réfléchir à tout ça.

Puis bon, tu n’étais, bien évidemment, pas partie sans laisser un insecte discrètement accroché sur chacun d’entre eux. Au moins pour avoir une idée d’où ils se dirigeaient pour éventuellement pouvoir les retrouver.
ft Aijirō & Shōshan
Uzumaki Aijirō
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    La manipulatrice d'insectes esquivait mes coups avec une facilité déconcertante. Elle est agile et trop rapide, pensais-je. J'ai du mal à percevoir ses mouvements. À peine eus-je le temps de reprendre solidement mes appuis qu'elle me faucha les jambes. Dès lors, je chutai bêtement au sol et ma position de faiblesse signait la fin du combat puisqu'en situation réelle, je serais d'ores et déjà mort. Hana me donnait ensuite quelques conseils comme arrêter de bondir de façon hasardeuse, et elle me partageait son point de vue à propos des signes incantatoires, elle jugeait qu'ils étaient d'une importance capitale pour n'importe quel ninja, personne ne pouvait s'en passer hormis quelques exceptions. Cette femme du Désert était à mes yeux un professeur, je l'écoutais donc avec une attention et une concentration difficilement perturbable.

    Malheureusement pour moi, la session d'apprentissage prenait fin bien trop rapidement à mon goût. « Excusez-le, il est grognon sur les bords. Oui ! Nous sommes originaires des territoires du Feu. » Elle extirpait un parchemin qu'elle me tendait après avoir écrit quelques inscriptions dessus, je l'agrippais immédiatement de ma dextre. De ma main libre, je réceptionnais l'argent avant de renvoyer la bourse à son propriétaire. « Merci beaucoup, mais cet acte est assimilable à de la trahison, cela sous-entendrait que nous avons été payé pour ne pas tuer notre cible. Encore merci pour les directives de mon entraînement. »

    Elle me saluait amicalement de sa main avant de complètement disparaître de mon champ visuel. Je redressais mon dos afin de me tenir parfaitement droit, observant silencieusement la direction qu'elle venait d'emprunter : « Après réflexion, je ne pense pas que cela soit une bonne idée... » Je ne connaissais pas son histoire, mais Hana avait très bien fait de fuir sa probable terre natale. Elle s'était détachée des conflits qui ravageaient nos provinces, elle échappait aux pires vices de notre espèce, aux pires habitudes humaines.

    Le hasard réservait bien des surprises, un sentiment aux tréfonds de mon être me faisait penser qu'on allait se retrouver. En revanche, je ne savais pas de quelle manière : l'issue de notre prochaine rencontre restait incertaine. Exerçant le mudrā du demi-tigre, je canalisais une importante quantité de chakra dans mes membres inférieurs. Technique de déplacement instantané. Ma silhouette s'hachurait avant de s'effacer complètement.
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