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• Masculin
• 17 ans
• Pays du Vent
• Suna
• Rang B
• Genin
• Bukijutsu — Ninjutsu  —  Sensorialité
• Hikariton — Doton

EN RÉSUMÉ

¤ Rion se déplace d'une démarche nonchalante

¤ Rion a toujours l'air absent, grognon ou perdu dans ses pensées

¤ Rion est un petit génie, un stratège et un tacticien

¤ Rion aime les plats épicés c'est moins ennuyeux

¤ Rion serrait du lierre s'il était une plante, un paresseux s'il était un animal, l'eau s'il était un élément et le vert s'il était une couleur

¤ Rion à les cheveux blonds cendrés, il tient à l'adjectif qualificatif "cendrés"

¤ Rion porte en permanence ses lunettes de soleil

¤ Rion porte souvent une lourde besace qui contient tout un attirail ninjas

¤ Rion utilise principalement les coutelas et les armes de jets au combat

DESCRIPTION

Né durant le règne de Kanayama Shirakawa, l'Empereur Céleste le jeune Nikkō Rion est un shinobi aux idées expansionnistes, conquérantes et profondément loyal envers la classe dirigeante de Sunagakure no sato.
Rion est un jeune homme qui possède une personnalité pleine de paradoxe, c'est à la fois un ambitieux résolu puis un homme profondément lymphatique portée sur la fainéantise et la facilité. Il rêve d'accéder au plus haute sphère de l'armée afin de servir au mieux Sunagakure no sato, mais refuse une promotion quand on la lui propose par paresse face aux responsabilités et à la charge de travail qui vont de pair. Un autre jour pas fait comme un autre, il acceptera peut-être la promotion avec la ferme intention de délégué le gros du travail à des subordonnées. Il a l'ambition de servir, la conviction que le chemin emprunté par Shirakawa ainsi que sa succession est juste et la loyauté indéfectible du militaire, mais la flemme de faire ce qu'il faudrait pour arriver à ses fins.
Le manque de motivation du shinobi vient sans doute de son génie, c'est une tête comme on dit, ses capacités analytiques sont reconnus par beaucoup. Le génie de Nikkō Rion c'est de n'éprouver aucune difficulté à l'apprentissage, à l'analyse et à la réflexion. Il ne possède pas la science infuse, mais une mémoire sémantique que l'on pourrait qualifier de plus large que la normale. L'on dit que le langage, les mots, l'écriture et la lecture font partie de la mémoire sémantique, mais que le souvenir d'un moment de vie fait partie de la mémoire épisodique. Rion semble-lui capable de tout ou presque ramené à la mémoire sémantique, une mémoire qu'il maîtrise et auquel il peut faire appel à tout moment. Ce trait particulier lui permet d'analyser, de prendre des décisions et donc d'agir légèrement plus vite que la moyenne. Ses supérieurs l'imaginent assez bien dans une carrière de stratège. Étant donné qu'il réfléchit plus vite et qu'il comprend les choses avant les autres, il s'ennuie assez rapidement et se complaît dans la nonchalance, l'indifférence et le désintérêt.

Les capacités intellectuelles dont il fait preuve donnent à Rion l'air d'être un type asocial peu enclin à se faire des amis ou a partager en général. Hors, il est en réalité tout autre, avec la plupart des gens Rion entretient un rapport plutôt neutre. Il ne se fait jamais d'opinions toutes faites sur ces interlocuteurs, il aime apprendre à connaître les gens, il apprécie beaucoup l'observation. Le sunajin observe énormément la façon de vivre et d’interagir des gens qui l'entoure ce qui lui permet ensuite de se faire un avis puis de réagir en conséquence. Pourtant, lui-même ne se confie pas aisément, il essaye de déterminer qui est fiable et qui mérite son respect tout en tentant de cacher ses propres sentiments.
Il a néanmoins la réputation d'être assez abrupt, son franc parlé est légendaire ou le deviendra à n'en pas douter, son humour est caustique ou piquant. Il sait son intellect plus développé que la moyenne, mais ne se croit pas au-dessus bien que parfois le manque de réflexion des autres puisse l'agacer. Cela est rarement intentionnel, mais il en résulte parfois des remarques plutôt blessantes à l'encontre des autres.

Malgré tous ses airs de méchant intellectuel ou de cruel petit moralisateur, Rion porte un amour inconditionnel à son village. Un amour qui ne transparaît que par ses actes, il ne s’épanchera que rarement sur les sentiments qu'il entretient pour les habitants de Sunageure no sato ou plus largement à ceux du pays du vent. La preuve en est alors qu'il aspire au plus profond de lui à une vie de quiétude faite de plaisir simple, il a choisi la voie du militaire semée d’embûche, de combat et de sacrifice. Il sait pertinemment qu'il n'aura sans doute jamais la chance de vivre une longue vie et de la passé dans l'oisiveté la plus totale surtout dans un monde comme le sien, mais il espère tout de même la paix pour Suna et ses habitants... un jour... C'est sans doute pour ça qu'il a décidé de se battre, bien que cela le rebute. Pourtant, il considère sa vie comme très importante pour plusieurs raisons et préférera toujours fuir un combat qu'y laisser la vie. Avant tout il n'a pas envie de mourir, ensuite il se trouve plus utile à Suna vivant que mort et enfin, il trouve qu'il est plus courageux de fuir pour revenir plus fort que de se sacrifier inutilement... Certains le considéreront comme un lâche, lui n'a pas à se justifier.

HISTOIRE

Né au pays du vent durant le règne de Kanayama Shirakawa, l'Empereur Céleste le jeune Nikkō Rion est un petit-fils de mineur et fils d'on ne sait trop quoi son père étant parti le lendemain de sa naissance pour ne jamais revenir.
Nikkō Rokuemon son grand-père l'a élevé en compagnie de Moto la mère du petit, mineur de son état Rokuemon n'a jamais pardonné à son fils d'abandonner sa famille ainsi pour partir à l'aventure. Grand-père attentionné durant les premières années de vie de son petit-fils Rokuemon nourrissait de beaux espoirs pour le petit Rion, il le voyait déjà reprendre la mine familiale et travailler dur pour son labeur. Cependant, alors que le petit homme avait déjà cinq ans la famille se rendit compte que Rion était différent plus éveillé que les autres enfants, mais aussi plus triste. À cinq ans, il faisait preuve d'une intelligence hors du commun pour son âge, mais passait ses journées plongées dans des livres ou occupé à observer le paysage pendant des heures voir des jours entiers. L'état nonchalant de son petit-fils inquiéta le vieux mineur qui entreprit de le sortir de la torpeur intellectuelle qui semblait le broyer et lui retirer toute joie de vivre. C'est grâce au travail et à la mine que Rokuemon espéra sortir son petit-fils de son état bizarre, il décida donc de le former au métier de mineur. Durant plusieurs mois le petit homme trima au fond des mines à creuser puis creuser encore et encore plus pour faire plaisir à son grand-père que par véritable envie. La vie de mineur n'était pas faite pour lui et pourtant, il n'avait connu que cela, le petit village de Rion était loin de tout entourer par ce désert de sable. Le seul plaisir de toute sa vie avait été la lecture et la petite école qui accueillait la vingtaine d'enfants du village. Malheureusement, ces joies furent de courtes durées une fois qu'il eut fini le programme de cinq années d'étude en seulement un an et qu'il eut lu l'ensemble des œuvres de la petite bibliothèque de l'école. Non, Rion n'était pas heureux ici, il ne pouvait pas s'épanouir correctement alors faute de pouvoir voyager à son âge, il avait décidé d'abandonner. C'est pour cette raison qu'il ne faisait que passer des journées à contempler les paysages, à lire la course du soleil de son lever à son coucher puis à voir gonfler et gronder les nuages avant qu'il ne crache le tonnerre puis la pluie les rares fois ou cela arrivait. Puis une fois qu'il eut estimé qu'il avait assez fait d'effort pour faire plaisir, il laissa aussi tomber l'apprentissage du travail à la mine. Une décision qui attisa la colère du vieux bourru Rokuemon qui ne comprenait plus son petit-fils...

Le temps passa puis rien ne changea si ce n'est que les relations entre Rokuemon, Moto et Rion se dégradait faute d'incompréhension. Le petit garçon avait bien tenté d'expliquer à sa famille son manque de motivation, mais l'esprit étriqué des petits gens comme le mineur et la fille de mineur qui n'avait connus que cela ne pouvait comprendre. Pour la famille Nikkō, vivre de labeur, de pain frais et d'eau fraîche suffisait au bonheur, mais pas pour Rion...

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Vous êtes ici, car vous avez été choisi pour vos capacités héréditaires ou bien singulière ! Certains sont fils ou filles de clan reconnu d'autres sont uniques fils ou filles de personne, mais aujourd'hui le village caché par le sable vous donne la chance de devenir quelqu'un ! Vous êtes ici pour servir Suna, vous embrasserez peut-être une carrière militaire, politique ou bien civil, mais avant cela, vous serez formé à devenir des ninjas, annonça d'une voix forte le shinobi du sable se tenant sur l'estrade !

Rion alors âgé de huit ans après une semaine de voyage arrivait enfin à Sunagakure no sato, ce revirement de situation dans sa vie était arrivé à point nommé. Il avait été surpris de découvrir le chakra et son don plutôt rare de manipuler la lumière. Il n'avait pas cherché à le cacher au début ne sachant pas vraiment quoi en faire et le village s'en était vite rendu compte, tout le monde savait que Rion serait amené à devenir shinobi avec de telles capacités. La nouvelle n'enchanta guère sa mère et encore moins son grand-père, mais le mal était fait et tout le monde en parlait déjà. Au gré des saisons, des marchands font escale dans le désert et c'est sans doute par eux que Sunagakure no sato appris que Nikkō Rion possédait une capacité singulière, un kekkei genkai. Naturellement quelques mois après avoir découvert ses pouvoirs, Rion vit arrivé au village une délégation sunajin venu l'emmener afin d'être formé aux arts shinobis.

Face à lui et une ribambelle d'enfants, se tenait un homme vêtu de l'uniforme des officiers de l'armée des sables et plus en retrait de l'estrade un autre homme plutôt âgé, mais dont il émanait une puissance que Rion encore aujourd'hui ne saurait décrire. Cet homme silencieux et en retrait portait sur lui des plaques de métal et une lame à la main recouvert par son fourreau. À un moment leurs regards se croisèrent l'espace d'une seconde seulement, mais le futur shinobi en fut marquer à jamais à croire qu'il avait su ce jour-là qu'il devait suivre le chemin de cet homme. Ce jour-là Rion ne savait pas qui était le mystérieux vieil homme, mais plus tard, il apprendrait tout ce que celui-ci avait fait pour ce pays et cette province. Puis, il saurait tout ce qu'il restait encore à faire...

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Commentaires : Rion si tu mettais autant de conviction à rendre un devoir complet plutôt qu’à me convaincre de te donner les points nécessaires à ton passage au rang de genin peut être aurais-je eu la bonne idée de te mettre plus que les points nécessaires. Tu vas me faire le plaisir de recommencer ce devoir et cette fois-ci de me le rendre en suivant les consignes !!!

Le blondin relisait le commentaire piquant du professeur qui avait corriger son devoir, le thème était simple, mais tellement ennuyeux aux yeux de l'aspirant ninja "Écrivez une autobiographie en quatre pages ou plus.". Il faut dire que la vie du garçon avant d'arriver à Suna n'était pas bien passionnante et ne tiendrait sans doute pas sur une page, mais bon reste qu'il était tout à fait capable de rédiger quatre pages de conneries pour faire plaisir. Malheureusement, ce n'était pas le genre du jeune membre de la famille Nikkō, il avait pondu un devoir d'approximativement une page et demie écrit en gros caractères. Un devoir qui commence par ceci:

Je déteste ce genre de devoir, ma vie n'a aucun intérêt pour vous et je n'ai pas grand intérêt à vous la conter. Je suis né une année comme une autre, un jour comme un autre à une heure comme une autre. Tout cela bien après les conquêtes au pays de la terre, moi, j'ai été à l'école maternelle et j'ai cassé des cailloux. Donc ne rêvez pas, mon histoire ne sera pas celle d'un sennin célèbre qui accomplit des merveilles à l'aide de jutsu miraculeux. Et cette vie-là, je n'en voudrais pas pour tout l'or du monde, d'ailleurs l'or ne m'intéresse pas non plus...

... et qui fini par ceci :

Je vous emmerde, n'est-ce pas ? Oui, je suis un gars plutôt ennuyeux, alors passer votre chemin. Bon, oui, je sais, je n'ai pas encore fini mon devoir et j'en suis à moins de la moitié des lignes minimum demandées. Mais sensei si vous calculez bien, même avec la moitié des points cumulés aux notes que j'ai déjà obtenues, il me suffit de réussir l'épreuve de passage à l'examen même de justesse pour être diplômé. À bon entendeur...

Post-scriptum : Je ne vous demande que quinze points.

Contraint et forcé Rion avait refait ce devoir qui faisait office d'examen écrit pour devenir genin, il avait fini par grappiller pile quinze points, la moyenne pour avoir le droit de passer l'examen pratique. Et lorsque le sensei était venu le voir pour lui demander pourquoi il n'avait pas fait plus d'effort celui-ci avait répondu : "Inutile, j'ai le nombre de points nécessaire."

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Jour de l’examen pour le passage au rang de genin de l’académie de Suna, Rion attendait son tour dans le couloir l’air un peu détaché, cela faisait bien cinq bonnes minutes que son ami Urei le bassinait avec l’examen. Urei avait toujours été de nature angoissée alors autant dire qu'aujourd’hui pour un examen aussi important, il était en totale crise de panique.

Hey Rion ! Tu crois que je vais réussir, non parce que maman a dit que papa était devenu genin alors qu'il était bien plus jeune que moi, s'inquiéta le voisin de banc du Nikkō.

Urei n’était pas du tout un digne représentant du clan Kanayama complètement à l’opposer de la plupart des membres de son clan. Plutôt trouillard et craintif, il n’avait pas vraiment de talent pour le ninjutsu ou le genjustu ni même en taïjutsu. Autant dire qu’il était un peu la risée de son clan et la honte de sa famille, en même temps avec des parents qui lui mettent la pression sans arrêt, ce n’était pas étonnant.
De son côté, Rion trouvait qu'Urei était pile à sa place dans un clan qui favorisait les femmes, il n'aurait pas trop à se démarquer. Si Urei avait été une femme, il aurait déjà explosé depuis longtemps tel une cocotte-minute sous la pression. Le blondinet de la promotion ne faisait plus vraiment attention aux crises d’angoisse de son copain de bac à sable. Il avait appris à faire avec et surtout à jouer les indifférents avec Urei. Ce n’est pas qu’il en eut complètement rien à carrer de son camarade de classe même s’il devait y avoir un peu de ça. Seulement, à force, le jeune membre de la famille Nikkō avait compris qu’écouter et rassurer son ami avait plutôt tendance à le mettre dans un état bien pire. Et puis avant tout Rion aspirait au calme et à la sérénité. Il avait donc tendance à ne s’intéresser que très brièvement aux problèmes des autres, car s’y intéresser nécessitait forcément devoir écouter les déboires de chacun, très peu pour lui… Actuellement, notre jeune shinobi en devenir avait la tête ailleurs, il regardait par la fenêtre un colibri des sables se nettoyer les plumes sur une branche dehors, ça l’apaisait.

Kanayama Urei !

C’est mon tour, je vais me pisser dessus Rion. Souhaite-moi bonne chance !!

Toujours occupé, à observer son oiseau sur sa branche, Rion répondit de manière brève et détachée :

Tâche de ne pas te foirer.

Dans le genre encouragement, on fait mieux, mais c’était le maximum de Nikkō Rion… plusieurs minutes passèrent et Urei n’était pas ressorti quand on appela le nom du jeune aspirant ninja.

Nikkō Rion !

C’est en traînant des pieds que le petit gars à la grande tignasse blonde cendré entra dans la salle d’examen.

Ah ! Rion, voyons voir ce que tu sais faire, je t’ai déjà vu créer deux clones en classe. L’examen pratique est simple, tu dois réaliser une technique de clonage et créer le maximum de clone possible, expliqua le sensei.

Bien que peu réjouit à l’idée de devoir faire un effort pareil Rion obtempéra espérant vite sortir de cette salle ennuyeuse pour aller flâner dehors. Il créa un seul et unique clone. Le senseï tira une tronche de six pieds de long puis fronça les sourcils :

Nikkō Rion ! Ne me dis pas que c’est ton maximum, je te sais capable de mieux, s'agaça l'examinateur.

Oui, je peux sans doute faire mieux, mais cet exercice m'ennuie. Et créer un seul clone, cumuler avec ma note à l'examen écrit me suffit pour devenir genin. Pourquoi devrais-je user de plus de chakra que celui nécessaire pour atteindre l'objectif, rétorqua-t-il de manière rhétorique ? Je peux me tirer maintenant ?

Le senseï de l’académie soupira puis l’autorisa à partir. Le nouveau shinobi faillit partir sans son bandeau signifiant qu’il était désormais un genin de Suna. Il fut rappelé à l’ordre par le senseï puis enfin parti à son grand soulagement... À la sortie Urei et les autres camarades de classe de la tête blonde l'attendaient pour fêter leur diplôme. Avec son air mollasson, il se dirigea vers eux l'air assez indifférent à leurs éclats de joie.

Rion ! Je l'ai eu moi aussi !

Le jeune pétochard et ami de Rion venait pour le féliciter chaleureusement, sa peur panique de tout à l'heure avait disparu maintenant qu'il avait eu son bandeau. Pourtant, c'est maintenant qu'Urei devrait avoir peur, car désormais, ils allaient devoir accomplir des missions pour le village de Suna, des missions de véritables shinobis. C'est ce à quoi pensait Rion quand Urei vint lui tapoter l'épaule, un grand sourire en banane reliant ces deux oreilles. Et il ne put s'empêcher de rire à l'image de son camarade au milieu d'un combat complètement flippé à l'idée même de devoir en découdre.

Qu'est-ce qui t'amuse la feignasse ! Toi et ton copain le lâche vous allez vous faire étriper dès votre première mission, je ne me réjouirais pas à votre place, lança méchamment une voix féminine.

Urei changea instantanément d'expression et baissa la tête l'air triste. Rion, lui tourna légèrement son regard pour le plonger dans celui d'Anda la jeune promue genin de leur classe, elle était la meilleure de la promotion. C'est elle qui avait obtenu les meilleurs résultats de toute l'académie et pourtant c'était la pire kunoichi que Rion n'ai jamais vu. Imbus de sa personne et méchante, c'étaient les adjectifs qui la qualifiaient le mieux, le regard du jeune blondin était comme à son habitude empli d'indifférence et il sortit quelques mots:

Nous verrons bien, car si je suis un fainéant j'éviterai le combat pour ne pas faire trop d'efforts et Urei s'il est lâche fuira, nos tripes intactes. Toi, tu es courageuse Anda fait honneur à ton clan, répondit Rion d'un ton neutre.

C'était une insulte déguisée et Anda l'avait très bien compris, elle tourna les talons en pestant contre les deux compères, cette jeune fille aussi douée soit elle se croyait tout permis, car elle était une femme appartenant au clan Kanayama dont l'Empereur Céleste faisait aussi parti.

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Quelques années plus tard, nous retrouvons Nikkō Rion et Kanayama Anda à une table de shogi, il joue une partie serrée, mais Anda à l'avantage depuis deux tours. C'est à Rion de jouer, il place son pion :

C'est terminé oh grande Kanayama Anda !

Arrête un peu, Urei t'aurait réprimandé pour m'avoir appelé ainsi.

Hum.., marmonna-t-il la voix sombre.

Il faut que tu fasses ton deuil Rion. C'était il y a deux ans, tu serais chunin depuis longtemps si tu...

Le jeune Kanayama Urei avait trouvé la mort à Suna deux ans auparavant alors qu'il participait à une mission en compagnie de ses équipiers Anda et Rion. Depuis le jeune blondin avait refusé une promotion au rang de chunin et refusait d'accepter la mort de son meilleur ami. Anda aujourd'hui devenue une amie cher, l'encourageait montrer sa valeur sans succès...

J'ai fait mon deuil, mais je ne veux pas des responsabilités d'un chunin, ajouta sobrement le genin.

C'est deux ans après la mort de son ami que nous retrouvons le jeune shinobi de dix-sept ans toujours genin...