• La Tempête Silencieuse
• Masculin
• 24 ans
• Kaze no kuni
• Sunagakure no Sato
• Rang A
• Jounin & Conseiller Impérial
• Ninjutsu & Bukijutsu
• Haïton

EN RÉSUMÉ

Appelé par beaucoup le Ninja dépouilleur, il est un shinobi avéré et membre d’un clan de gros bras. Il s’est hissé au sommet de la hiérarchie de l’empire par ses faits d’armes et son habileté au combat. Essayant d’être le plus proche possible du couple impérial, le Kazanbai est la petite voix belliciste qui l’on entends donner son avis lors des réunions du conseil. Il doit son surnom peu honorable par le fait qu’il aime se servir sur les champs de bataille, un parchemin, une arme ou même un pendentif. Si l’objet lui a tapé dans l’œil il se fera un plaisir de le garder pour lui.

DESCRIPTION

L’esprit d’un homme peut parfois être si vaste que l’on pourrait s’y perdre. Notre tempête silencieuse à acquis ce nom par le fait de son attitude. Détrompez-vous, il n’en est pas pour autant muet comme une tombe, mais il laisse parfois paraître comme un homme à l’aspect négliger. Arima a souvent l’air absent et laisse l’idée qu’il ne se sent pas concerné. Un aspect qui aura de nombreuse fois fait l’objet de discussions sur sa légitimité a siégé au conseil. Pourtant l’homme possède les deux pieds sur terres, les personnes qui le connaissent vraiment ou qui ont eu la chance de se battre à ses côtés savent qu’il sait ce qu’il fait, et ce, même si il laisse souvent les autres croire qu’il est en train d’improviser. Il ne s'agit pas là d’une tendance à l’anticipation, mais plutôt d’une capacité à s’approprier la situation. Il s’efforce tant bien que mal à aller de l’avant de tirer au clair les différentes options qui s’offrent à lui en temps réel.

Le Kazanbai se repose souvent sur la fourberie et pense que tout lui est dû. En effet, La Tempête Silencieuse n’est pas son seul surnom. Il s'agit en réalité de son titre le plus élogieux couplé à celui de Membre du conseil. Puis qu'autrement les gens l’appellent “ Le Ninja dépouilleur, le chapardeur ou encore La sombre petite **** ”.En général, autrui ne manque pas d’imagination pour inventer des sobriquets.

Lors d’un combat où face à un ennemi, il y a deux cas de figure qui prédomine chez notre Sunajin. L’ennui ou l’amusement. Dans ce premier cas, Arima affichera toujours cet air “négligé” décrit plus tôt, il s'agit de son état d’esprit lorsqu’il se voit forcé de se lancer dans un affrontement dépourvu d'intérêts. Que sont adversaire soit trop puissant ou trop faible pour lui. Mais c’est surtout si l’appât du gain n’est pas convainquant que le shinobi détermine si oui ou non l’affrontement en vaut bien la chandelle. Dans le second cas où Arima s’amuse, il s'agit là d’un tout autre personnage et étrangement celui-ci se trouve être le plus régulier. Cela peut s’expliquer par le fait que chez les Kazanbai, les shinobi aiment se battre et Arima n’y fait pas exception. Il est communément le genre d’adversaire qui affiche le long du combat un sourire tantôt sympathique, tantôt malsain. Il est également notable que malgré la fierté propre à son clan, Arima sait admettre lorsqu'il est vaincu et n'a pas honte de déclarer forfait.

Le Kazanbai se veut belliciste et voit toujours une politique d'expansion. Il voit tout autre village ou regroupement d’individu d’un mauvais œil et envie leurs ressources. Notamment les armes légendaires du pays de l’eau. Arima est un collectionneur. Il possède des centaines d’armes amassées sur des dizaines de champs de bataille. Même si il n’utilise que deux d’entre elles, agrandir sa collection est son second objectif principal. Puisque le premier, c’est le pouvoir.

Le pouvoir, tout est bon pour le posséder, parvenir au sommet de la pyramide, c’est quelque chose. Mais est-ce vraiment l’aboutissement? Jusqu'à aujourd’hui Arima à toujours fidèle à l’empire et au couple impérial. Suna est sa maison. Actuellement devenir empereur n’est pas son objectif. Même si l’avenir lui réserve un jour cette promotion, il ne cracherait dessus pour rien au monde, mais en ces heures, personne ne lui fait plus peur que l’empereur lui-même.

Le Kazanbai le sait, il se rangera toujours du côté des plus puissant. Par chance l’empire a toujours été à ses yeux la première de ces puissances, mais si un jour la vapeur s’inverse, qu’adviendra-t’il de sa fidélité ?

HISTOIRE

I. Le vieux volcan.

Un groupe de shinobi en provenance de Sunagakure no Sato quittait le désert. Bien que nombreux, un seul homme était à leur tête : un vétéran du clan Kazanbai du nom de Sato. Il était secondé par son fils Arima. Tous ensemble, ils avaient pour mission de rejoindre le front Est dans la guerre opposant les forces du Désert au Pays de la pierre.

Cependant, Sato n’était pas réellement apprécié par ses hommes. Vue comme un homme dépasser à la vision minimaliste par la plupart ou tout simplement comme un vieux gâteux par le reste de son clan. Ces derniers faits d'armes remontait à plusieurs décennies et autant dire que les dernières expéditions qu’il avait mené n’avais pas été couronnés de succès. Sa majesté lui avait maintes fois conseillé de laisser le commandement à son rejeton, mais celui que l’on appelait le vieux volcan n’était pas décidé à prendre sa retraite. Le convoi avait quitter le désert depuis une petite heure, ils traversaient un plateau rocheux, ancienne limite entre le pays de vent et de la terre avant que l’empire ne repousse cette frontière bien plus au nord.

Même si Sato n’en était pas le chef, le groupe était constitué essentiellement de membre du clan Kazanbai, on y comptait également bon nombre de marionnettistes, mais ceci relevait plus de l'anecdote. Quelques shinobi au sein de l’escouade commençaient à s’agiter, tous étaient des ninjas senseur. Arima observa les lieux. Ils semblaient vides, mais une chose attira son regard : une flaque d’eau. Même si le plateau était propice aux orages, il n’y en avait pas eu récemment, du moins, pas pour que de l’eau persiste dans un climat aussi sec. Alors que tout le régiment était à l’arrêt. Des hommes et des femmes surgirent du sol, des rares arbres, du ciel, et même des quelques flaques.

II. La faim justifie les moyens.

Les embusqués sortaient de partout. Certain sortant du sol auraient pu être des Iwajin, mais quelque chose laissait deviner qu’il ne s'agissait pas là de forces armées du pays caché des Montagnes. Du moins, pas directement. Les assaillants étaient nombreux, mais surtout, positionner de manière stratégique. Le groupe de Suna s’était retrouvé divisé en cinq groupes, tous encerclés par des shinobi ennemi. Un silence régnait. Parfois, un timide écho se laissait entendr

- On se regroupe !

Cinq bulles étaient formées. Dans chacune d’elles, des Sunajin étaient acculés. Soudainement, l’un des ninjas ennemi brisa le silence et s’attaqua aux guerriers du désert. Aussitôt, les assauts se répétèrent laissant place au vacarme de la guerre.

Les cendres ardente produites par les membres du clan Kazanbai qui étaient en grand nombre fusaient dans tous les sens. Le cliquetis angoissant des patins manipulés par les marionnettistes retentissait précédé par une odeur proche de celle du soufre, un étrange cocktail olfactif résultant du mélange des cendres, des poisons volatiles et autres technique ninja.

Dans le cercle où se battait Arima, se trouvait un ennemi qui avait su attirer toute l’attention. Un homme immense aux allures de géant brandissant une épée au moins aussi gigantesque que lui. Il affichait fièrement un grand nombre de bandeaux ninja de Kirigakure no sato un peu partout sur son corps.

Chose qui fit sourire le jounin. L’épéiste était probablement tout comme lui un collectionneur. Cet homme, plus que quiconque serait son adversaire, il l’avait décidé ainsi. Décrochant son shuriken géant baptisé Tatsumaki, il l’envoya fuser droit sur le géant pour attirer son attention. Le projectile ricocha contre l’imposte lame avant de revenir vers Arima tel un boomerang. Dans l’action du champ de bataille, il n’existait qu’eux deux, le reste était devenu si flou. Les deux hommes allaient se livrer un duel singulier.

Se ruent l’un sur l’autre le shuriken frappa l’épée en corps-à-corps, cette fois-ci utilisé comme un chakram. Le ninja aux multiples bandeaux s’amusait, il n’était clairement pas à vingt-cinq pourcent de sa force.

- Tu vois tous ces bandeaux ? Chacun d’entre eux appartenait à mes anciens frères d’armes. Ils ont tous goûté à la lame de Kubikiribôchô. Es-tu bien sûr de vouloir m’affronter ? Fit l'épéiste avant de repousser au loin le Kazanbai d’un grand coup de lame.

Dans un vol plané vers l’arrière, Arima se reprenait et envoya un clone de cendres vers son adversaire après avoir incanté quelques mudras. Il comprenait par les dires de son adversaire que ce dernier ne pouvait être qu’un déserteur du village caché des brumes. Ainsi, tous les autres shinobi autour d’eux étaient probablement des mercenaires.

Le clone saisissait le ninja déserteur avant que ce dernier ne le fende en deux. Le clone explosa alors en un nuage de cendres brûlantes, faisant suffoquer l'épéiste. Quand ce dernier ouvrit de nouveau les yeux, deux shurikens arrivaient sur lui. Du moins, l’ennemi n’en voyait qu’un ! Il s'agissait là de la célèbre, mais sous-coté technique du shuriken furtif consistant à cacher un second projectile dans l’ombre du premier.

Le colosse n'eut nulle difficulté a évité le premier shuriken et se crû tiré d’affaire lorsqu’il parât de sa lame le second. Mais il fut pris de court lorsque le premier shuriken se transforma, reprenant l’apparence de son adversaire. Alors qu’il remarquait que sa cible au loin, était en réalité le clone, il était déjà trop tard. Arima saisit le visage de son adversaire et le plaqua au sol, commençant a le brûler de part ses cendres incandescentes.

Cependant, un nouvel ennemi fit son apparition et vint se ruer sur le Kazejin. Le concerné roula les yeux vers le ciel tant il était agacé que quelqu'un interfère dans son combat singulier. Il sauta alors au l’air et réalisé un enchaînement de taijutsu aérien majoritairement composé de coups de pieds. Le combo se conclut par un salto dégageant la voie pour que le shuriken plus tôt dévié vint terminer sa course sur la nouvelle cible.

Le Kazanbai constata que le champ de bataille s’était accalmie, les mercenaires battaient en retraite. Ayant peur que sa future épée se fasse la malle avec les survivants, Arima se retourna, mais c’était déjà trop tard. Le déserteur Kirijin prenait la fuite.

- Kubikiribôchô, c’est ça ? Un jour, tu seras à moi...

III. Une chute ascendante.

Le résultat de l’affrontement n’était pas alarmant. Le bilan des pertes était convenable. Parmi les cinq groupes, seul un avait été entièrement décimé. Sois un cinquième de nos effectifs. Tous s'apprêtaient à reprendre la marche lorsque la voix du capitaine retentit.

- Avortement de la mission, nous retournons à Kaze no Kuni.

Tout le monde s'était offusqué. Pas un seul des hommes de l’expédition ne comprenait ce leur capitaine. Tous sans exceptions voulaient continuer vers le front. Même les rares blessés souhaitaient continuer.

- Ne discutez pas mes ordres. Nous avons subi trop de pertes.

Dans un vacarme de mécontentement, une voix s’éleva, celle du fils du capitaine : Arima.

- Père, c’est n’importe quoi ! Continuons, voulez-vous.

- Tu as beau me seconder, tu n’as pas d’ordres à me donner. Si je dis que nous rentrons… Il marqua une courte pause avant de hausser la voix : Nous rentrerons!!

- C’est hors de question ! Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour ne replier. Le front Est attends notre renfort. Cette position est stratégique, nous devons la conserver pour ne pas perdre l’empire que nous avons sur le pays des Montagnes.

C’est alors qu’une poignée d’hommes se rangea derrière Arima, pour ne pas dire, tous les hommes. Le chef des opérations n’appréciait guère ce qu’il était en train de se passer, ses hommes discutaient son ordre direct et son propre fils lui faisait opposition.

- Si tu n’es pas d’accord avec ça père, alors j’invoque la loi ancestrale de notre clan et te défie en duel. Si je gagne, je prendrai la tête du front est.

- Tu n’es pas sérieux mon fils. Tu sais très bien que tu n’as aucune chance. Ton savoir-faire avec tes armes est certes impressionnant, mais dans ce genre de duel, tu n’as pas le droit de t’en servir. Même si tu peux rivaliser contre ton vieux père au taijutsu, tu a bien conscience que ma maitrise de notre don héréditaire est infiniment supérieur à la tiennes.

Un cercle se forma autour du père et du fils. Ces duels étaient sacrés pour le clan Kazanbai. Le vieux volcan ne pouvait refuser. Il soupira alors avant de serrer le poing. Son avant-bras était en train de se recouvrir de cendres. Arima, qui jetait son arme au sol, répondit en maintenant le mudrâ du chien. Des braises volaient alors autour d’eux. Il s'agissait de l’incantation de l’un des techniques signatures d’Arima : “L’ordalie des cendres”. Son père, connaissant cette attaque, charge sa progéniture et l'enchaîne de coups tous plus violents les uns que les autres. Un coup, puis un second et un troisième, Arima tenta de s’extirper de là au bout du quatrième avec une série de mouvements issue d’un taijutsu défensif, mais son Sato le saisit par la jambe et l’envoya au sol dix mètres plus loin.

Arima pouvait sentir la colère de son paternel et la chaleur de son bras qui recommençait de nouveau à s'armer et s'embraser. Alors que ce dernier s’apprêtait à renouveler sa charge, le garçon tourna le dos à son père après s'être relevé et crachat ces mots.

- Très bien, tu as gagné. J’admets ma défaite.

Tous ceux qui commentaient l’affrontement depuis les spectateurs furent sidérés et avaient cesser toutes messes basses. Il ne fallait pas être un Kazanbai pour savoir que jeter l’éponge durant un affrontement de la sorte était le pire déshonneur pour un Kazanbai. Certes, Arima ne faisait pas le poids et s’était pris une violente dérouillée, mais il aurait dû continuer le combat et laisser son père le marquer de ces brûlures symbolisant la fin de ce rite martial.

- Quoi ?! Tu abandonnes ! Non, il en est hors de question ! Il ne sera pas dit que mon fils ait fui le combat ! Continue de te battre !

Le vétéran s’élança alors une dernière fois vers son fils pour continuer le combat. Ce coup qu’il s’apprêtait à lui porter était empli de tant de haine qu’il aurait pu tuer le shinobi vaincu.

Arima se retourna, un sourire dissimulé sur le coin de ses lèvres. En quelques secondes, il taillada la gorge et le buste de son père de seize vifs coups de lames. Il tenait dans sa main un couteau aux allures de poing américain qu’il avait ramassé plus tôt dans les décombres fumant du champs de bataille. Il se tourna alors vers le reste de l’escouade et la foule abasourdi. Il marqua le temps d’un silence puis se positionna face aux quelques shinobi, qui comme lui, appartenait au clan Kazanbai.

- Conformément aux règles et à nos traditions, le duel a pris fin lorsque j’ai déclaré forfait. Le combat était donc déjà terminé lorsque mon père a tenté de m’attaquer. Il s'agit alors d’un cas de légitime défense. Dorénavant, en suivant la hiérarchie impériale, je prends donc la tête de cette expédition. Par conséquent, nous continuerons d’avancer vers le front est. Mais avant ça…

Les yeux du parricide scrutaient ceux qui étaient désormais ses hommes, il ne pouvait pas le montrer, mais il était fier de son agissement. Tout comme ils ne pouvaient pas le montrer, mais ils étaient heureux de la tournure des événements. Tous ? Non. Les autres Kazanbai ne pouvaient tout simplement pas approuvé cela. Le défunt méritait peut-être ce sort, mais la façon dont tout cela était arrivé n’avait pas lieu d’être. Arima avait sciemment usé des lois ancestrale du clan comme d’un outil et avait jouer avec les règles pour prendre le pouvoir de la manière la plus fourbe et déshonorante possible. Le nouveau dirigeant du front de guerre savait qu’il devait limiter les dégâts au sein de son clan. Il retira alors le haut de ses vêtements, se montrant le torse-nue aux yeux de tous.

- Allez-y, apposez moi la marque de la honte.

Que penser de tout cela ? Étais-ce une contrepartie que faisait Arima en acceptant d’être soumis au regard de tous, lors du marquage. Étais-ce une forme de courage que de supporter un tel déshonneur en public, la tête haute pour assumer son tort. Ou bien crachait-il ouvertement au visage de son clan ?
En faisant ça, le Kazanbai atténuait la colère des siens mais le mépris était toujours palpable et rien ne pourrais laver son acte. Mais en réalité, en avait-il quelque chose à faire ? Si seuls les membres du clan des cendres étaient offusqués les autres shinobi présent se retenaient de l’acclamer. L'assaut vers le nord-est allait pouvoir reprendre.