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- Hyōketsu Seijun
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Cène clanique
ft. Clan Hyōketsu
Soirée illuminée par les étoiles. Quelques lampes éclairaient aussi le chemin jusqu’au Domaine qui accueillait, exceptionnellement, une majorité du Clan. Tous y étaient conviés, seulement pour y passer quelques heures, loin des affaires militaires, politiques et économiques qui régissaient la Cité de la Brume. C’était même une décision venue directement du Vieux Chef qui souhaitait écarter de son esprit toutes ces idées encombrantes. Cette nuit était uniquement là pour profiter, discuter, oublier. Aussi, que ce soit les plus vieux comme les plus jeunes, membres de la première branche ou de la deuxième, ceux qui maîtrisaient le Don, par le sang ou par l’assimilation, chacun était le bienvenu. Interdiction de se différencier, le mélange était l’un des buts.
Quelques villageois avaient été embauchés pour l’occasion, des serviteurs qui viendraient servir le buffet à intervalles réguliers. Un buffet qui se voulait le plus complet possible. Il y avait du riz, des nouilles ainsi que du poisson. L’un des mets mis en avant ce soir-là était une viande plus rare, celle de requin. Il y avait évidemment quelques légumes de saison ainsi qu’une soupe. Finalement, du bouillon, mélange incertain de plusieurs saveurs, trônait dans un coin oublié de la grande table. Chacun pouvait donc se servir comme il le souhaitait, que ce soit en buvant aussi bien de l’eau, que du thé, voire un Saké. Tout le monde devait y trouver son compte, peu importe ce qu’il voulait.
Seijun s’était posé sur un banc à l’écart, tranquillement assis sous les cerisiers. Petite soucoupe de thé noir à sa gauche, il avait pris avec lui une assiette qui se composait essentiellement de nouilles et de poisson. Un repas brut et simple. Ne pas perdre une seule miette de ce qu’il mangeait alors que son œil unique observait l’assemblée. Certains enfants couraient, s’amusaient même à se lancer des boules de neige tout juste créées. D’autres discutaient néanmoins politique, certains se demandaient combien de temps le vieil homme tiendrait encore à sa place et s’il ne viendrait pas, si le temps continuait à passer, à simplement se retirer pour laisser l’un de ses enfants prendre sa place.
Mais beaucoup attendaient l’arrivée du Prodige, celui qu’ils avaient élus. Le nouveau Mizukage. Forcément, le pensaient certains, trop occupé à gérer l’entièreté d’un village, il n’était plus très présent aux réunions familiales. Mais une rumeur l’annonçait présent ce soir. A la grande surprise générale. Est-ce que le Chef avait réussi un tour de force ? D’autant que certains, tel un bruit de couloirs, remontaient en doute le fonctionnement actuel de la lignée héréditaire. Ne pouvaient-ils pas faire une exception pour le Yondaime et l’élire, unanimement, comme nouveau Chef des Glaces ?
Prenant tranquillement une gorgée de son thé qu’il reposait à sa gauche, sur son banc, le Prince Blanc se questionnait aussi sur sa place dans le Clan. Lui qui rêvait d’être le Chef de sa Nation, en avait-il seulement les épaules ? Il n’était pas encore marié, n’avait aucune descendance et il avait déjà trente-huit ans. Son aîné était dès lors tout désigné à cette succession. Inspirant, il tentait de chasser les idées obscures qui gouvernaient ses esprits.
Quelques villageois avaient été embauchés pour l’occasion, des serviteurs qui viendraient servir le buffet à intervalles réguliers. Un buffet qui se voulait le plus complet possible. Il y avait du riz, des nouilles ainsi que du poisson. L’un des mets mis en avant ce soir-là était une viande plus rare, celle de requin. Il y avait évidemment quelques légumes de saison ainsi qu’une soupe. Finalement, du bouillon, mélange incertain de plusieurs saveurs, trônait dans un coin oublié de la grande table. Chacun pouvait donc se servir comme il le souhaitait, que ce soit en buvant aussi bien de l’eau, que du thé, voire un Saké. Tout le monde devait y trouver son compte, peu importe ce qu’il voulait.
Seijun s’était posé sur un banc à l’écart, tranquillement assis sous les cerisiers. Petite soucoupe de thé noir à sa gauche, il avait pris avec lui une assiette qui se composait essentiellement de nouilles et de poisson. Un repas brut et simple. Ne pas perdre une seule miette de ce qu’il mangeait alors que son œil unique observait l’assemblée. Certains enfants couraient, s’amusaient même à se lancer des boules de neige tout juste créées. D’autres discutaient néanmoins politique, certains se demandaient combien de temps le vieil homme tiendrait encore à sa place et s’il ne viendrait pas, si le temps continuait à passer, à simplement se retirer pour laisser l’un de ses enfants prendre sa place.
Mais beaucoup attendaient l’arrivée du Prodige, celui qu’ils avaient élus. Le nouveau Mizukage. Forcément, le pensaient certains, trop occupé à gérer l’entièreté d’un village, il n’était plus très présent aux réunions familiales. Mais une rumeur l’annonçait présent ce soir. A la grande surprise générale. Est-ce que le Chef avait réussi un tour de force ? D’autant que certains, tel un bruit de couloirs, remontaient en doute le fonctionnement actuel de la lignée héréditaire. Ne pouvaient-ils pas faire une exception pour le Yondaime et l’élire, unanimement, comme nouveau Chef des Glaces ?
Prenant tranquillement une gorgée de son thé qu’il reposait à sa gauche, sur son banc, le Prince Blanc se questionnait aussi sur sa place dans le Clan. Lui qui rêvait d’être le Chef de sa Nation, en avait-il seulement les épaules ? Il n’était pas encore marié, n’avait aucune descendance et il avait déjà trente-huit ans. Son aîné était dès lors tout désigné à cette succession. Inspirant, il tentait de chasser les idées obscures qui gouvernaient ses esprits.
- Hyōketsu YosōgaiYondaime Mizukage
- Messages : 100
Fiche du Shinobi
Rang: A☆
Équipement: N/A
Attribut(s): —
Ombre de l'Eau. Un titre sans doute convoité par la majorité du village. Considérant tous les avantages, peu de gens pouvaient se permettre de refuser ce poste honorifique. Le simple fait d'être au plein pouvoir et d'être considéré comme l'un des meilleurs éléments suffisaient entièrement. Pourtant, la réalité était très différente. Décider de devenir du jour au lendemain le nouveau chef de tout un peuple donnait naturellement naissance à des sacrifices. Yosōgai en était bien évidemment conscient. Son expérience en tant que membre temporaire de la garde rapprochée du troisième du nom lui avait donné un premier aperçu des conséquences. Aucune promise, pas un enfant, sa vie de famille était encore infondée et heureusement. Encore très jeune pour envisager un futur pareil, il était suffisamment réfléchi pour ne pas devenir un père absent. Malgré ce poids en moins, il restait perpétuellement pris par le temps. Pour preuve, il manquait bien trop souvent les réunions familiales. Quelque chose qui le dérangeait sérieusement ; son clan l'avait soutenu tout au long des élections et il était impératif pour lui de garder une relation saine. S'il avait beau faire le nécessaire pour assurer sa présence lors des événements claniques, il était humain de penser que ses cousins se réservaient le droit de le critiquer. De le pointer du doigt en prétextant une sorte d'ingratitude. Dès lors, préserver la bonne entendre devenait capital.
Le chef du clan Hyōketsu — loup-blanc comme Yosōgai aimait bien le surnommer organisait justement une soirée. Un événement qui semblait très différent de ceux qui se déroulaient régulièrement. Qu'ils soient purs ou non, l'ensemble des membres était attendu les bras grands ouverts. Une occasion à ne pas rater. Très propre sur lui-même, il arborait son chapeau ainsi que sa longue veste avec les symboles du quatrième du nom inscrits au dos. À l'intérieur, ses vêtements se prêtaient au jeu ; il préférait délaisser la tenue militaire du village qu'il portait en permanence. Voilà que le monsieur était prêt à rejoindre le domaine blanc, comptant bien évidemment sur la présence des forces spéciales et de sa garde rapprochée qui se tenaient non loin de lui. Une protection nécessaire qu'il allait temporairement abandonner. Hors de question d'entrer en scène avec l'élite prête à une opposition inattendue. Non, ce soir, il souhaitait simplement profiter. Profiter des siens. Apprendre à connaître les nouvelles générations. Prendre des nouvelles des plus anciens. En clair, partager tout bonnement un moment convivial avec les siens.
La mobilisation du loup-blanc avait le mérite d'impressionner l'ex-membre de l'escouade du traitement des cadavres. Tout était réuni pour passer une agréable soirée. Comme il l'attendait, son arrivée laissa un blanc. La plupart si ce n'est la totalité des regards se posaient sur sa silhouette. Ce n'était pas spécialement gênant pour celui qui livrait régulièrement des discours sur la place publique du village. Un sourire adressé à l'ensemble des membres et voilà qu'il marquait sa progression afin de rejoindre le vieux chef. Profitant du chemin emprunté, il n'hésitait pas à saluer plus intimement certaines personnalités présentes. Finalement arrivé devant le décisionnaire et membre du tribunal de guerre, tous deux s'échangèrent une poignée de main et quelques mots, le temps d'une fraction de seconde.
Le blanc ne fut pas aussi long et les participants reprirent très rapidement le fil de l'événement. Le chef du village en profita pour saluer le reste des présents, jusqu'à remarquer une silhouette à l'écart de l'assemblée. Une silhouette pour le coup familière, Yosōgai connaissait Seijun par le biais des forces spéciales. Tous les deux opérèrent lors du projet purgatoire › Seijun-san. Permettez-moi de vous embêter quelques minutes avant que les plus anciens m'agrippent au cœur de discussions politiques interminables. Ce scénario allait certainement se produire d'un moment à l'autre. › Que pensez-vous de cette soirée, alors ? Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'elle renferme quelque chose. Malgré son absence, les informations arrivaient généralement jusqu'à lui. Autant dire que les gens parlaient énormément. Que ce soit sur le dirigeant actuel qui se faisait sans doute bien trop âgé, le fait que des gens continuaient à développer ce qui était devenu une individualité familiale ... Et si cette soirée qui était fabuleuse au premier coup d’œil servait justement à réunir le plus de monde afin d'annoncer quelque chose. Le dirigeant ne savait pas quoi, mais il allait bientôt savoir si sa pensée était véridique.
Le chef du clan Hyōketsu — loup-blanc comme Yosōgai aimait bien le surnommer organisait justement une soirée. Un événement qui semblait très différent de ceux qui se déroulaient régulièrement. Qu'ils soient purs ou non, l'ensemble des membres était attendu les bras grands ouverts. Une occasion à ne pas rater. Très propre sur lui-même, il arborait son chapeau ainsi que sa longue veste avec les symboles du quatrième du nom inscrits au dos. À l'intérieur, ses vêtements se prêtaient au jeu ; il préférait délaisser la tenue militaire du village qu'il portait en permanence. Voilà que le monsieur était prêt à rejoindre le domaine blanc, comptant bien évidemment sur la présence des forces spéciales et de sa garde rapprochée qui se tenaient non loin de lui. Une protection nécessaire qu'il allait temporairement abandonner. Hors de question d'entrer en scène avec l'élite prête à une opposition inattendue. Non, ce soir, il souhaitait simplement profiter. Profiter des siens. Apprendre à connaître les nouvelles générations. Prendre des nouvelles des plus anciens. En clair, partager tout bonnement un moment convivial avec les siens.
La mobilisation du loup-blanc avait le mérite d'impressionner l'ex-membre de l'escouade du traitement des cadavres. Tout était réuni pour passer une agréable soirée. Comme il l'attendait, son arrivée laissa un blanc. La plupart si ce n'est la totalité des regards se posaient sur sa silhouette. Ce n'était pas spécialement gênant pour celui qui livrait régulièrement des discours sur la place publique du village. Un sourire adressé à l'ensemble des membres et voilà qu'il marquait sa progression afin de rejoindre le vieux chef. Profitant du chemin emprunté, il n'hésitait pas à saluer plus intimement certaines personnalités présentes. Finalement arrivé devant le décisionnaire et membre du tribunal de guerre, tous deux s'échangèrent une poignée de main et quelques mots, le temps d'une fraction de seconde.
Le blanc ne fut pas aussi long et les participants reprirent très rapidement le fil de l'événement. Le chef du village en profita pour saluer le reste des présents, jusqu'à remarquer une silhouette à l'écart de l'assemblée. Une silhouette pour le coup familière, Yosōgai connaissait Seijun par le biais des forces spéciales. Tous les deux opérèrent lors du projet purgatoire › Seijun-san. Permettez-moi de vous embêter quelques minutes avant que les plus anciens m'agrippent au cœur de discussions politiques interminables. Ce scénario allait certainement se produire d'un moment à l'autre. › Que pensez-vous de cette soirée, alors ? Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'elle renferme quelque chose. Malgré son absence, les informations arrivaient généralement jusqu'à lui. Autant dire que les gens parlaient énormément. Que ce soit sur le dirigeant actuel qui se faisait sans doute bien trop âgé, le fait que des gens continuaient à développer ce qui était devenu une individualité familiale ... Et si cette soirée qui était fabuleuse au premier coup d’œil servait justement à réunir le plus de monde afin d'annoncer quelque chose. Le dirigeant ne savait pas quoi, mais il allait bientôt savoir si sa pensée était véridique.
- Hyōketsu Shin
- Messages : 19
Fiche du Shinobi
Rang: D✭
Équipement: N/A
Attribut(s): —
La nuit était tombée depuis quelques temps maintenant, et c'était déjà le bazar à la maison. La raison était pourtant simple, mais particulière quand on connaissait les bails. En effet, la famille de Shin était une des quelques privilégiées à pouvoir se montrer aux évènements organisées par les membres de la branche primaire.Ne comprenant pas tout à fait très bien les enjeux, le jeune adolescent se disait que c'était un traitement de faveur tout à fait normal et que c'était grâce à l'impression laissée lors du premier entrainement. Il n'imaginait pas un seul moment que les vraies raisons étaient tout simplement très loin de ce qu'il pensait être.
Tandis que le père était en train de se préparer dans la chambre parentale, la mère s'occupait d'habiller convenablement son fils. Pourquoi il était obligé d'y aller ? Les réunions de grandes personnes c'est jamais réjouissant et ça part souvent en discussion politique quand l'alcool coule à flot. La matriarche ne cessait de lui répéter que c'était juste une réunion banale où il fallait se présenter et rien de plus, insistant bien sur le fait que ce soit très important et qu'il fallait faire bonne impression. Pourquoi aujourd'hui spécialement ? Depuis qu'il était devenu Genin, Shin n'avait pas eu le temps de se reposer une seule fois. C'était bien plus différent que ce dont ses amis lui avaient parlé sur les bancs de l'Académie. Lui qui se voyait simple Genin allongé sur les toits à rêvasser, ce doux rêve se dissipait tel un genjutsu à présent.
C'était mieux avant.marmonna l'enfant, se faisant reprendre aussitôt par sa mère.
Qu'est ce que tu racontes encore ? Tu es une bénédiction pour nous, arrête de te plaindre ! Si tu savais la chance que tu as...
Justement, il ne savait pas. Ou plutôt il le savait que très partiellement. Qui sait, cette soirée allait peut-être lui donner quelques réponses. Encore fallait-il qu'il y ait des gens de son âge, au moins il ne s'ennuierait pas trop. Mais étant donné que c'était une réunion de clan, il y avait fort à parier que les jeunes allaient vouloir en mettre plein la vue, et les moqueries ne manqueraient pas de pleuvoir.
Est-ce qu'il y aura des gens de mon âge ? questionna l'enfant, désireux d'en savoir un maximum sur cette soirée avant d'y être histoire de se préparer mentalement.
Probablement. laissa échapper sa mère en donnant un énième coup de brosse dans ses cheveux.
La famille ayant achevé de se préparer, ils se dirigèrent vers le lieu de rencontre donné. Comme prévu, il s'avéra y avoir quelques jeunes mais Shin préféra rester avec ses parents. Il n'était pas d'humeur à subir les foudres des autres. Ses parents allèrent échanger avec d'autres membres du clan, laissant leur enfant seul dans ce lieu rempli de ses congénères dont il ne savait rien mit à part qu'ils partageaient le même nom. Son regard balaya la scène pour trouver une table avec la nourriture posée dessus. Son ventre gargouilla, lui faisant signe qu'il était temps de se remplir la panse. Tout bon ninja doit savoir se sustenter, c'est donc d'un pas prudent qu'il se dirigea vers le buffet. Épiant chacun des individus sur sa route, il tentait de se faire passer comme inaperçu au moins le temps d'arriver là-bas. Ce qui marcha, étant donné l'attroupement dans un coin qui s'était formé. Pour une fois, le garnement ne serait pas l'attraction numéro un, il pouvait donc souffler. Tasse de thé à la main, il chercha une place où s'asseoir afin de profiter de la belle vue sur la lune et les étoiles.
C'est donc non loin d'un banc où siègaient déjà deux personnes que Shin trouva place. Si l'un des deux était un total étranger niveau visage, l'autre lui rappelait quelqu'un mais il ne parvenait pas à savoir qui. Se remémorant que sa mère lui avait dit que le Mizukage serait probablement présent, Shin se leva et alla saluer le représentant du pays de l'Eau, puis la personne à ses côtés avant de tourner les talons pour retrouver sa place. Il allait l'observer de loin, ce seigneur et membre du même clan que lui. Voir ce qui le différenciait de lui, adolescent de 14 ans. Cela pouvait sembler vieux déjà quatorze ans, certains avaient déjà du sang sur les mains. Mais c'était les anciennes générations. La génération de Shin était plus ... comment dire... apte à avoir plusieurs poils dans la main ? C'est en tout cas l'impression que le jeune garçon avait eu en fréquentant l'Académie, tous étaient là pour rigoler et avoir la belle vie. Pourquoi Shin avait choisi cette voie ? Etait-ce parce qu'il avait été considéré comme un sang pur et donc la voie du ninja s'était vue imposée d'elle même à lui, coupant toute autre possibilité ? Va savoir. Cette soirée venait tout juste de commencer que déjà elle lui paraissait extrèmement longue...
Tandis que le père était en train de se préparer dans la chambre parentale, la mère s'occupait d'habiller convenablement son fils. Pourquoi il était obligé d'y aller ? Les réunions de grandes personnes c'est jamais réjouissant et ça part souvent en discussion politique quand l'alcool coule à flot. La matriarche ne cessait de lui répéter que c'était juste une réunion banale où il fallait se présenter et rien de plus, insistant bien sur le fait que ce soit très important et qu'il fallait faire bonne impression. Pourquoi aujourd'hui spécialement ? Depuis qu'il était devenu Genin, Shin n'avait pas eu le temps de se reposer une seule fois. C'était bien plus différent que ce dont ses amis lui avaient parlé sur les bancs de l'Académie. Lui qui se voyait simple Genin allongé sur les toits à rêvasser, ce doux rêve se dissipait tel un genjutsu à présent.
C'était mieux avant.marmonna l'enfant, se faisant reprendre aussitôt par sa mère.
Qu'est ce que tu racontes encore ? Tu es une bénédiction pour nous, arrête de te plaindre ! Si tu savais la chance que tu as...
Justement, il ne savait pas. Ou plutôt il le savait que très partiellement. Qui sait, cette soirée allait peut-être lui donner quelques réponses. Encore fallait-il qu'il y ait des gens de son âge, au moins il ne s'ennuierait pas trop. Mais étant donné que c'était une réunion de clan, il y avait fort à parier que les jeunes allaient vouloir en mettre plein la vue, et les moqueries ne manqueraient pas de pleuvoir.
Est-ce qu'il y aura des gens de mon âge ? questionna l'enfant, désireux d'en savoir un maximum sur cette soirée avant d'y être histoire de se préparer mentalement.
Probablement. laissa échapper sa mère en donnant un énième coup de brosse dans ses cheveux.
La famille ayant achevé de se préparer, ils se dirigèrent vers le lieu de rencontre donné. Comme prévu, il s'avéra y avoir quelques jeunes mais Shin préféra rester avec ses parents. Il n'était pas d'humeur à subir les foudres des autres. Ses parents allèrent échanger avec d'autres membres du clan, laissant leur enfant seul dans ce lieu rempli de ses congénères dont il ne savait rien mit à part qu'ils partageaient le même nom. Son regard balaya la scène pour trouver une table avec la nourriture posée dessus. Son ventre gargouilla, lui faisant signe qu'il était temps de se remplir la panse. Tout bon ninja doit savoir se sustenter, c'est donc d'un pas prudent qu'il se dirigea vers le buffet. Épiant chacun des individus sur sa route, il tentait de se faire passer comme inaperçu au moins le temps d'arriver là-bas. Ce qui marcha, étant donné l'attroupement dans un coin qui s'était formé. Pour une fois, le garnement ne serait pas l'attraction numéro un, il pouvait donc souffler. Tasse de thé à la main, il chercha une place où s'asseoir afin de profiter de la belle vue sur la lune et les étoiles.
C'est donc non loin d'un banc où siègaient déjà deux personnes que Shin trouva place. Si l'un des deux était un total étranger niveau visage, l'autre lui rappelait quelqu'un mais il ne parvenait pas à savoir qui. Se remémorant que sa mère lui avait dit que le Mizukage serait probablement présent, Shin se leva et alla saluer le représentant du pays de l'Eau, puis la personne à ses côtés avant de tourner les talons pour retrouver sa place. Il allait l'observer de loin, ce seigneur et membre du même clan que lui. Voir ce qui le différenciait de lui, adolescent de 14 ans. Cela pouvait sembler vieux déjà quatorze ans, certains avaient déjà du sang sur les mains. Mais c'était les anciennes générations. La génération de Shin était plus ... comment dire... apte à avoir plusieurs poils dans la main ? C'est en tout cas l'impression que le jeune garçon avait eu en fréquentant l'Académie, tous étaient là pour rigoler et avoir la belle vie. Pourquoi Shin avait choisi cette voie ? Etait-ce parce qu'il avait été considéré comme un sang pur et donc la voie du ninja s'était vue imposée d'elle même à lui, coupant toute autre possibilité ? Va savoir. Cette soirée venait tout juste de commencer que déjà elle lui paraissait extrèmement longue...
- Hyōketsu Seijun
- Messages : 32
Cène clanique
ft. Clan Hyōketsu
Connaissant le vieux loup blanc, il avait sûrement organisé tout d’une main d’orchestre. Son paternel avait un don inné pour les cérémonies, pour réaliser des entrées grandioses. Jetant un coup d’œil à ce dernier qui, malgré son âge, semblait éternellement jeune, il remarquait bien là tout le plaisir qu’il éprouvait. Evidemment que ce vieil homme avait orchestré l’arrivée tardive de l’Ombre. Il voulait que tout le monde puisse voir, en personne, l’un de ses Enfants – le Mizukage n’était pas un de ses fils mais restait un membre du Clan, entrer de manière triomphante. Silence dans l’assemblée. Chacun se tournait vers l’homme de la soirée.
Sourire en coin, Seijun murmurait pour lui. » Vieux renard que tu es, Père. » Cela l’amusait presque d’observer un tel cérémoniel. Le Prince connaissait le Mizukage depuis plusieurs années, notamment lorsque, sous le Troisième du nom, ils avaient travaillé en étroite collaboration sous le Projet Purgatoire. Se redressant finalement, remettant son cache-œil en place, il s’amusait de toute la cérémonie. Certains se montraient subjugués par la prestance du Yondaime, quelques jolies filles mettaient leurs atouts en valeur, désireuses d’attirer son regard. Mais personne ne l’intéressait. Comme amoureux de son travail, l’Ombre exécutait parfaitement la danse. Il saluait le vieil homme, saluait les éminences importantes qui savouraient cette distinction, il souriait à celles et ceux qu’il ne connaissait pas. Un sans-faute qu’appréciait le Shinobi.
Il s’approchait de lui et, par respect du titre, et de l’homme qu’il appréciait, le Prince s’était redressé, agrippant au passage la soucoupe de thé noir. Alors que ce dernier lui demandait son avis sur cette soirée peu commune – cela restait rare que tous soient rassemblés pour un événement sans une raison précise, un jeune garçon l’avait bousculé, saluant le Mizukage avant de disparaître aussi vite qu’il était apparu. Tiquant vaguement, son œil suivit brièvement le garçon avant de reprendre le fil d’une discussion entamée avec le Dirigeant militaire. » Yosōgai-san. Ou dois-je commencer à t’appeler par ton titre ? » Il se mit vaguement à rire, légèrement, alors qu’il achevait son thé avant de le poser sur le banc de marbre blanc.
» Ce ne serait pas exactement étonnant qu’il mijote quelque chose. Pour connaître mon père depuis tout ce temps, il a toujours eu un goût pour l’effet dramatique et théâtral. » Dans le coin de sa vision périphérique, il avait déjà remarqué la nouvelle jeune femme qui s’approchait d’eux. Elle n’était pas intéressée par lui mais uniquement par l’Ombre qui se trouvait à ses côtés. Aussi, se retenant d’un rire, il ne fut guère étonné par la question qu’elle posa directement au personnage le plus important de la Cité de la Brume. » Je … Je peux vous demander un câlin, Mizukage ? » S’écartant légèrement, dégageant le passage, il souriait encore quand il reprit pour son interlocuteur, sur un ton plus élevé pour couvrir le bruit qui les séparait.
» Quoi qu’il en soit, ni Mère, ni Père ne m’ont parlé de ses plans. Je crois que ce sera la surprise générale, et que c’est ce qu’il veut. » Ramassant sa soucoupe tandis qu’il abandonnait brièvement le futur nouveau couple en vue de tout Kirigakure no Satô, il lui lançait sur le même ton relativement léger quand il arrivait à passer du bon temps. » Je t’apporte quelque chose ? », disait-il en montrant sa main gauche qui tenait le petit récipient.
Sourire en coin, Seijun murmurait pour lui. » Vieux renard que tu es, Père. » Cela l’amusait presque d’observer un tel cérémoniel. Le Prince connaissait le Mizukage depuis plusieurs années, notamment lorsque, sous le Troisième du nom, ils avaient travaillé en étroite collaboration sous le Projet Purgatoire. Se redressant finalement, remettant son cache-œil en place, il s’amusait de toute la cérémonie. Certains se montraient subjugués par la prestance du Yondaime, quelques jolies filles mettaient leurs atouts en valeur, désireuses d’attirer son regard. Mais personne ne l’intéressait. Comme amoureux de son travail, l’Ombre exécutait parfaitement la danse. Il saluait le vieil homme, saluait les éminences importantes qui savouraient cette distinction, il souriait à celles et ceux qu’il ne connaissait pas. Un sans-faute qu’appréciait le Shinobi.
Il s’approchait de lui et, par respect du titre, et de l’homme qu’il appréciait, le Prince s’était redressé, agrippant au passage la soucoupe de thé noir. Alors que ce dernier lui demandait son avis sur cette soirée peu commune – cela restait rare que tous soient rassemblés pour un événement sans une raison précise, un jeune garçon l’avait bousculé, saluant le Mizukage avant de disparaître aussi vite qu’il était apparu. Tiquant vaguement, son œil suivit brièvement le garçon avant de reprendre le fil d’une discussion entamée avec le Dirigeant militaire. » Yosōgai-san. Ou dois-je commencer à t’appeler par ton titre ? » Il se mit vaguement à rire, légèrement, alors qu’il achevait son thé avant de le poser sur le banc de marbre blanc.
» Ce ne serait pas exactement étonnant qu’il mijote quelque chose. Pour connaître mon père depuis tout ce temps, il a toujours eu un goût pour l’effet dramatique et théâtral. » Dans le coin de sa vision périphérique, il avait déjà remarqué la nouvelle jeune femme qui s’approchait d’eux. Elle n’était pas intéressée par lui mais uniquement par l’Ombre qui se trouvait à ses côtés. Aussi, se retenant d’un rire, il ne fut guère étonné par la question qu’elle posa directement au personnage le plus important de la Cité de la Brume. » Je … Je peux vous demander un câlin, Mizukage ? » S’écartant légèrement, dégageant le passage, il souriait encore quand il reprit pour son interlocuteur, sur un ton plus élevé pour couvrir le bruit qui les séparait.
» Quoi qu’il en soit, ni Mère, ni Père ne m’ont parlé de ses plans. Je crois que ce sera la surprise générale, et que c’est ce qu’il veut. » Ramassant sa soucoupe tandis qu’il abandonnait brièvement le futur nouveau couple en vue de tout Kirigakure no Satô, il lui lançait sur le même ton relativement léger quand il arrivait à passer du bon temps. » Je t’apporte quelque chose ? », disait-il en montrant sa main gauche qui tenait le petit récipient.
- Hyōketsu YosōgaiYondaime Mizukage
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Fiche du Shinobi
Rang: A☆
Équipement: N/A
Attribut(s): —
Un rire partagé à la remarque de son aîné. Malgré son tout nouveau statut politique, il n'allait pas forcer ses confrères à respecter les bonnes vieilles modalités. › Ça risque surtout de me faire très bizarre. Ce changement n'allait pas changer ses habitudes. D'ailleurs, ce principe s'illustrait d'ores et déjà : il continuait de vouvoyer son cousin. Pourtant, rien ne lui obligeait de le faire. Mais il préférait garder cette proximité qui existait depuis quelques années maintenant.
Tout comme Yosōgai, le fils du loup-blanc attendait plus ou moins une surprise. Du moins, il expliquait qu'un retournement de situation pouvait effectivement avoir lieu. Après tout, il était le mieux placé pour le savoir en tant que descendant direct. › Je vois. Dans ce cas, espérons que cette soirée soit annonciatrice d'une bonne nouvelle. Pour une fois que tout le monde partage un bon moment ensemble ... Tandis que l'aîné du dirigeant s'écartait, une femme s'approchait pour demander un câlin. Une demande quelque peu gênante, mais qu'il préférait ne pas refuser. Une personne de sa prestance était naturellement convoitée par la gente féminine et il se savait dévoré du regard. En revanche, il espérait simplement ne pas passer la soirée à répondre aux demandes particulières de ces demoiselles. Même s'il n'était pas contre à l'idée de rentrer accompagné, le temps d'une nuit ...
Il réalisa naturellement le plaisir de la charmante femme en prenant soin de s'en débarrasser au plus vite. Ce qui s'illustrait comme une futilité pour lui était réservé pour la fin de l'événement. Pour le moment, il préférait plutôt profiter des siens comme son aîné ou encore les jeunes qui s'amusaient un peu partout. › Nous verrons bien au moment opportun, alors. Qui sait, tu es peut-être directement concerné par cette possible nouvelle ? Un sourire taquin. Une phrase qui n'était pas prononcée au hasard. Seijun avait toutes ses chances de succéder tôt ou tard à la direction du clan et il convoitait très certainement cette place. Si le Yondaime devait partager son avis, celui-ci irait instantanément dans le sens de son aîné. › Je ne refuse jamais un thé. Oh ça non.
Quelques coups d’œils par-ci par-là pour jauger le déroulement de l'événement. La majorité des adolescents prenaient un malin plaisir à profiter de la soirée. Un jeune garçon attira son attention, isolé de tous. Une attitude qui l'amusait tout particulièrement. À son âge, il se comportait de manière identique. › Quelles sont les nouvelles, Seijun-san ? Depuis ma nomination, il m'est devenu rare de consacrer du temps à mes proches. J'en perds le fil et je ne sais plus réellement ce que vous devenez. Il était tenu au courant dans les grandes lignes et de manière plus officielle. Son interrogation se portait plus sur le côté personnel.
Tout en menant la conversation avec son aîné, l'ombre restait focaliser sur le jeune Shin. Il lui adressa alors un signe de la main pour qu'il s'approche. › Je suis bien content de voir les jeunes générations grandir dans le calme. Les périodes de conflits étaient horribles. Des enfants morts au combat à cause de la fierté de l'ennemi. Un diplômé académique aussi jeune pouvait-il être était considéré comme une arme humaine. Les adolescents décédés lors de l'opposition aux nuages se comptaient par dizaine.
Tout comme Yosōgai, le fils du loup-blanc attendait plus ou moins une surprise. Du moins, il expliquait qu'un retournement de situation pouvait effectivement avoir lieu. Après tout, il était le mieux placé pour le savoir en tant que descendant direct. › Je vois. Dans ce cas, espérons que cette soirée soit annonciatrice d'une bonne nouvelle. Pour une fois que tout le monde partage un bon moment ensemble ... Tandis que l'aîné du dirigeant s'écartait, une femme s'approchait pour demander un câlin. Une demande quelque peu gênante, mais qu'il préférait ne pas refuser. Une personne de sa prestance était naturellement convoitée par la gente féminine et il se savait dévoré du regard. En revanche, il espérait simplement ne pas passer la soirée à répondre aux demandes particulières de ces demoiselles. Même s'il n'était pas contre à l'idée de rentrer accompagné, le temps d'une nuit ...
Il réalisa naturellement le plaisir de la charmante femme en prenant soin de s'en débarrasser au plus vite. Ce qui s'illustrait comme une futilité pour lui était réservé pour la fin de l'événement. Pour le moment, il préférait plutôt profiter des siens comme son aîné ou encore les jeunes qui s'amusaient un peu partout. › Nous verrons bien au moment opportun, alors. Qui sait, tu es peut-être directement concerné par cette possible nouvelle ? Un sourire taquin. Une phrase qui n'était pas prononcée au hasard. Seijun avait toutes ses chances de succéder tôt ou tard à la direction du clan et il convoitait très certainement cette place. Si le Yondaime devait partager son avis, celui-ci irait instantanément dans le sens de son aîné. › Je ne refuse jamais un thé. Oh ça non.
Quelques coups d’œils par-ci par-là pour jauger le déroulement de l'événement. La majorité des adolescents prenaient un malin plaisir à profiter de la soirée. Un jeune garçon attira son attention, isolé de tous. Une attitude qui l'amusait tout particulièrement. À son âge, il se comportait de manière identique. › Quelles sont les nouvelles, Seijun-san ? Depuis ma nomination, il m'est devenu rare de consacrer du temps à mes proches. J'en perds le fil et je ne sais plus réellement ce que vous devenez. Il était tenu au courant dans les grandes lignes et de manière plus officielle. Son interrogation se portait plus sur le côté personnel.
Tout en menant la conversation avec son aîné, l'ombre restait focaliser sur le jeune Shin. Il lui adressa alors un signe de la main pour qu'il s'approche. › Je suis bien content de voir les jeunes générations grandir dans le calme. Les périodes de conflits étaient horribles. Des enfants morts au combat à cause de la fierté de l'ennemi. Un diplômé académique aussi jeune pouvait-il être était considéré comme une arme humaine. Les adolescents décédés lors de l'opposition aux nuages se comptaient par dizaine.
- Hyōketsu Shin
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Le représentant du pays de l'Eau et la personne à côté de lui semblaient se connaître. Il fallait bien évidemment pas sortir de l'Académie pour s'en rendre compte, c'était juste une conclusion tirée après avoir expérimenté avec brio la caractéristique "ami". Cette soirée organisée par les membres du clan des glaces était là pour justement éviter de jeter un froid, ce que le garçon comprit lorsqu'il vit ses parents accueillis à bras ouverts par les autres. Ces mêmes autres qui, en temps normal, ne se seraient pas gênés pour leur dire le fond de leur pensée voire même en venir aux mains. C'est marrant de voir le comportement des gens changer lorsqu'une personne bien placée dans la hiérarchie se trouve dans les environs.
Le Hyōketsu silencieux était resté seul depuis son arrivée, il faut croire que même s'il avait été accepté par un membre de la branche pure, cela ne changeait rien à ses habitudes. Bien sur qu'il aurait pu se mêler à la foule, jouer avec des gens de son âge pour passer du bon temps. Mais cela ne intéressait pas des masses, puisque cela aurait ajouté une ligne dans la partie contraignante. A tout les coups les parents des enfants seraient venus après la fête pour reprocher telle ou telle chose aux parents de Shin, et auraient montré leur intentions en sommant aux enfants de ne pas jouer avec lui après. Tout était en place pour se faire bien voir auprès du Yondaime, et cela n'en changeait en rien les habitudes du nouveau Genin.
Achevant sa tasse de thé, le garçon la déposa sur le banc avant de souffler un coup. Il s'était un peu trop précipité pour le boire et sa gorge n'avait pas été préparée à subir l'affront du liquide encore chaud. Laisser un peu de temps pour que ca passe, c'était tout ce qu'il avait à faire. Et profiter d'un nouvel attroupement pour aller déposer la tasse. Encore fallait il trouver la motivation de se lever, et le Mizukage ne semblait pas décidé à se déplacer à nouveau. N'avait-il pas quelqu'un de haut placé comme lui qui allait débarquer et provoquer de nouveau une cohue, histoire de se débarrasser au plus vite de la vaisselle utilisée ? Si ça ne tenait qu'à lui, Shin aurait laissé la tasse là où elle est et serait parti. Mais sa mère ayant insisté sur les bonnes manières, ça lui faisait un peu mal de laisser tel quel. Et puis s'il ne le faisait pas, elle lui demanderait avant de partir. Elle avait des yeux partout, et souvent elle lui sortait des dossiers qu'il pensait avoir prit soin de cacher.
Le regard perdu vers le buffet encore plein niveau attroupement, le jeune Hyōketsu croisa le regard du Yondaime et fut surprit de lui faire signe de venir. Se sentant visé, il regarda quand même à droite et à gauche pour être sur que c'était bien destiné à lui, puis se leva avec la tasse vide à la main. Un autre salut timide au seigneur puis à son comparse, Shin écouta ce que le Mizukage avait à lui dire avant de répondre doucement.
Il y en a qui ne diraient pas non à aller au combat. J'en ai entendu pas mal sur les bancs de l'Académie qui disaient ça. Je ne vois pas trop l'intérêt de dédier sa vie au combat quand elle peut se terminer en un kunai perdu mais bon, ce n'est que mon avis et je ne suis qu'un Genin... Merci en tout cas pour votre travail qui nous permet de choisir ce que l'on doit faire, Mizukage.
S'il avait commencé sa réponse en exprimant brièvement son avis sur la question, Shin avait prit soin de terminer sur du positif comme lui avait apprit sa mère. "Si tu veux donner ton avis, termine toujours par brosser dans le sens du poil ton interlocuteur. Ça paraîtra moins agressif." Cela dépendait des personnes, et vu que le climat était à la fête, ça pouvait aller jusqu'à créer des débordements. Un terrain glissant donc, propos amusant pour le clan.
Le Hyōketsu silencieux était resté seul depuis son arrivée, il faut croire que même s'il avait été accepté par un membre de la branche pure, cela ne changeait rien à ses habitudes. Bien sur qu'il aurait pu se mêler à la foule, jouer avec des gens de son âge pour passer du bon temps. Mais cela ne intéressait pas des masses, puisque cela aurait ajouté une ligne dans la partie contraignante. A tout les coups les parents des enfants seraient venus après la fête pour reprocher telle ou telle chose aux parents de Shin, et auraient montré leur intentions en sommant aux enfants de ne pas jouer avec lui après. Tout était en place pour se faire bien voir auprès du Yondaime, et cela n'en changeait en rien les habitudes du nouveau Genin.
Achevant sa tasse de thé, le garçon la déposa sur le banc avant de souffler un coup. Il s'était un peu trop précipité pour le boire et sa gorge n'avait pas été préparée à subir l'affront du liquide encore chaud. Laisser un peu de temps pour que ca passe, c'était tout ce qu'il avait à faire. Et profiter d'un nouvel attroupement pour aller déposer la tasse. Encore fallait il trouver la motivation de se lever, et le Mizukage ne semblait pas décidé à se déplacer à nouveau. N'avait-il pas quelqu'un de haut placé comme lui qui allait débarquer et provoquer de nouveau une cohue, histoire de se débarrasser au plus vite de la vaisselle utilisée ? Si ça ne tenait qu'à lui, Shin aurait laissé la tasse là où elle est et serait parti. Mais sa mère ayant insisté sur les bonnes manières, ça lui faisait un peu mal de laisser tel quel. Et puis s'il ne le faisait pas, elle lui demanderait avant de partir. Elle avait des yeux partout, et souvent elle lui sortait des dossiers qu'il pensait avoir prit soin de cacher.
Le regard perdu vers le buffet encore plein niveau attroupement, le jeune Hyōketsu croisa le regard du Yondaime et fut surprit de lui faire signe de venir. Se sentant visé, il regarda quand même à droite et à gauche pour être sur que c'était bien destiné à lui, puis se leva avec la tasse vide à la main. Un autre salut timide au seigneur puis à son comparse, Shin écouta ce que le Mizukage avait à lui dire avant de répondre doucement.
Il y en a qui ne diraient pas non à aller au combat. J'en ai entendu pas mal sur les bancs de l'Académie qui disaient ça. Je ne vois pas trop l'intérêt de dédier sa vie au combat quand elle peut se terminer en un kunai perdu mais bon, ce n'est que mon avis et je ne suis qu'un Genin... Merci en tout cas pour votre travail qui nous permet de choisir ce que l'on doit faire, Mizukage.
S'il avait commencé sa réponse en exprimant brièvement son avis sur la question, Shin avait prit soin de terminer sur du positif comme lui avait apprit sa mère. "Si tu veux donner ton avis, termine toujours par brosser dans le sens du poil ton interlocuteur. Ça paraîtra moins agressif." Cela dépendait des personnes, et vu que le climat était à la fête, ça pouvait aller jusqu'à créer des débordements. Un terrain glissant donc, propos amusant pour le clan.
- Hyōketsu Seijun
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Cène clanique
ft. Clan Hyōketsu
Il ne pouvait s’empêcher de sourire à la remarque de son cousin. Le Mizukage n’était pas sans savoir ce qui se passait actuellement au sein des Glaces. Nombreux étaient ceux qui pensaient que ce serait la dernière année du Vieux-Loup et nombre de suppositions se faisaient. Récemment, quelques-uns de la Branche Primaire s’illustraient et se faisaient de nouveaux amis. En effet, la croyance populaire qui régnait dorénavant dans le Clan était que, suivant l’exemple du Conseil, ce ne serait pas le Chef de Clan qui déciderait de la nouvelle tête mais bien un vote. Un changement radical avec les traditions ancestrales. Jusqu’ici, le Prince ne voulait guère y croire. Une longue inspiration pourtant alors que la jeune femme s’en allait finalement toute joyeuse qu’elle était de son court moment en présence de l’homme le plus important de la soirée.
Apportant un thé comme il aimait à Yosogai, il vit ce dernier être approché par un autre jeune homme du Clan qui parlait plus sagement que Seijun ne l’aurait cru. Pourtant, ce furent sûrement les mots du Mizukage lui-même qui surprirent le plus le militaire. Fronçant légèrement les sourcils, qui se remarquait essentiellement par la barre sur son front, il se tournait à nouveau vers l’autre. » Ne penses-tu pas que nous allons paraître … » Il n’osait exactement dire le mot. » Faibles ? » Les discussions ne devaient pas être de ce sujet. La politique. Les armées. Pourtant, alors qu’ils parlaient des nouvelles générations, qui ne vivaient pas dans ce climat d’une guerre constante, Seijun ne pouvait s’empêcher de penser à sa propre génération. Un autre monde. Il n’y avait que vingt que le séparait du garçon et, pourtant, il vivait déjà dans un autre monde.
Prenant une gorgée de son thé noir, il ne savait pas trop ce que préparait son Père. Il était souvent difficile d’interpréter ses actes. Il n’aurait pas été étonnant qu’il fasse une grande nouvelle. Cela aurait même été prévisible. Il n’aurait pas invité le Mizukage pour passer une simple soirée clanique. Trop facile. Trop prévisible. Le vieil homme en avait encore dans la manche, son fils le savait bel et bien. » Je ne sais pas qu’il a préparé. Depuis ton ascension au pouvoir, il a quand même le coup de la nouveauté. Je pense qu’il veut marquer la différence, qu’on se souvienne une dernière fois de lui. » Faisant une petite grimace, car il connaissait sa position au sein du Clan, il continuait. » J’ai passé beaucoup de mon temps en Kaminari no Kuni. Certains ne me connaissent pas. Je suis un guerrier pour eux, je représente moins une force politique. »
Puis posant légèrement sa main sur l’épaule de l’autre, tentant encore de profiter du moment en écartant les pensées malsaines qui s’immisçaient dans son esprit. » Mais dis-moi plutôt. Comment t’accommodes-tu à ta nouvelle vie ? » Parce qu’il ne voulait pas lui dire que cela n’allait pas vraiment. Qu’il se morfondait à attendre une nouvelle désignation. Parce qu’il n’avait pas le courage d’accabler son cousin de ses propres problèmes.
Prenant une longue inspiration, il observait encore un instant le vieil homme. Que préparait-il au juste ?
Apportant un thé comme il aimait à Yosogai, il vit ce dernier être approché par un autre jeune homme du Clan qui parlait plus sagement que Seijun ne l’aurait cru. Pourtant, ce furent sûrement les mots du Mizukage lui-même qui surprirent le plus le militaire. Fronçant légèrement les sourcils, qui se remarquait essentiellement par la barre sur son front, il se tournait à nouveau vers l’autre. » Ne penses-tu pas que nous allons paraître … » Il n’osait exactement dire le mot. » Faibles ? » Les discussions ne devaient pas être de ce sujet. La politique. Les armées. Pourtant, alors qu’ils parlaient des nouvelles générations, qui ne vivaient pas dans ce climat d’une guerre constante, Seijun ne pouvait s’empêcher de penser à sa propre génération. Un autre monde. Il n’y avait que vingt que le séparait du garçon et, pourtant, il vivait déjà dans un autre monde.
Prenant une gorgée de son thé noir, il ne savait pas trop ce que préparait son Père. Il était souvent difficile d’interpréter ses actes. Il n’aurait pas été étonnant qu’il fasse une grande nouvelle. Cela aurait même été prévisible. Il n’aurait pas invité le Mizukage pour passer une simple soirée clanique. Trop facile. Trop prévisible. Le vieil homme en avait encore dans la manche, son fils le savait bel et bien. » Je ne sais pas qu’il a préparé. Depuis ton ascension au pouvoir, il a quand même le coup de la nouveauté. Je pense qu’il veut marquer la différence, qu’on se souvienne une dernière fois de lui. » Faisant une petite grimace, car il connaissait sa position au sein du Clan, il continuait. » J’ai passé beaucoup de mon temps en Kaminari no Kuni. Certains ne me connaissent pas. Je suis un guerrier pour eux, je représente moins une force politique. »
Puis posant légèrement sa main sur l’épaule de l’autre, tentant encore de profiter du moment en écartant les pensées malsaines qui s’immisçaient dans son esprit. » Mais dis-moi plutôt. Comment t’accommodes-tu à ta nouvelle vie ? » Parce qu’il ne voulait pas lui dire que cela n’allait pas vraiment. Qu’il se morfondait à attendre une nouvelle désignation. Parce qu’il n’avait pas le courage d’accabler son cousin de ses propres problèmes.
Prenant une longue inspiration, il observait encore un instant le vieil homme. Que préparait-il au juste ?
- Hyōketsu YosōgaiYondaime Mizukage
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Rang: A☆
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Le quatrième du nom ne pouvait pas s'empêcher de rire à la remarque du jeune Hyōketsu. Non, il était loin de se moquer de lui. Mais entendre l'ambition des élèves de l'académie l'amusait tout particulièrement. Cela le rassurait d'une certaine manière, de savoir que les plus jeunes voulaient d'ores et déjà dédier leur vie pour le village. › Peu importe ta place dans la hiérarchie, tu as le droit d'avoir ton avis mon garçon. Ce n'était pas un crime. › C'est pour cela que nous, ninjas, mettons tout en oeuvre pour devenir plus fort. N'importe quel shinobi bataille avec lui-même pour avoir une fin qu'il mérite. La plupart préfèrent mourir au combat des mains d'un adversaire redoutable, que sur un lit d'hôpital. Yosōgai partageait cette même envie. En tant que chef du village, il espérait ne pas régner jusqu'à sa vieillesse et être emporté par un âge bien trop haut. Non, il voulait que sa dernière vision soit celle du sang, de la sueur et des larmes. Une envie bien particulière qui contrastait plus ou moins avec sa position. Oui, il préférait vivre dans un climat pacifique, pour le bien de son village. Pourtant, ses derniers instants se voulaient être au cœur d'une guerre sans merci. › Une fin à l'image du deuxième du nom, paix à son âme. Une fin très glorieuse. En plus de laisser sa vie lors d'un affrontement, elle emporta avec lui son opposant qui dirigeait d'une main de fer l'adversaire.
D'un signe de la tête, il remerciait son aîné de lui avoir rapporté du thé. L'avis de l'ombre intéressait naturellement l'un des futurs chefs clanique. › Ne le sommes nous pas déjà à l'égard du reste du monde ? Le plus étonnant était l'absence même d'hésitation pour répondre. › Notre village est rentré gagnant d'une guerre, il est vrai. Plus loin qu'une simple victoire, nous avons littéralement anéanti notre adversaire. Mais à quel prix ? Amenant le liquide encore tout chaud à sa bouche, il marquait une pause en s'accordant une première gorgée. › Cette guerre n'avait pas d'enjeu particulier, hormis jouer au plus fière. Bien évidemment, les détails allaient bien plus loin qu'une simple histoire de fierté. Néanmoins, pour lui, le déclenchement de ce conflit partait de là. Si le premier représentant des nuages était suffisamment intelligent, le cours de l'histoire aurait été bien différent. › Pourtant, nous sommes encore là. Cela veut dire que d'une certaine manière, personne n'ose s'attaquer à nous. Nous étions surtout faibles en ressortant de cette guerre. Aujourd'hui, c'est bien plus différent. Dix ans après, le village avait naturellement eu le temps de reconstruire sa force militaire. › Et puis, la paix est éphémère. Malgré la situation actuelle, nos jeunes générations auront tout le temps de se forger par le biais de missions périlleuses. Maintenant que le monde était bien plus déchiré qu'auparavant, sortir de sa province représentait effectivement un danger majeur.
Yosōgai comprenait la position de son aîné. Il était vrai, en tant qu'ancien membre des forces spéciales, il s'illustrait surtout comme un guerrier. › Et pourtant, je suis au sommet du village maintenant. Mais le quatrième du nom brisait plus ou moins la chose. Tous les deux partageaient un parcours similaire et l'un fut nommé dirigeant. Comme quoi, baisser les bras était inutile. › C'est beaucoup de travail. Mais je suppose que je tiens encore le coup ... Je n'ai pas encore déserté. Dit-il sur le ton de l'amusement, faisant référence à son prédécesseur. › Disons que le plus dur est à venir. Le climat était propice au règne tranquille, l'absence de vie de famille lui facilitait la tâche ... Tout était réuni pour qu'il aborde sereinement sa fonction.
D'un signe de la tête, il remerciait son aîné de lui avoir rapporté du thé. L'avis de l'ombre intéressait naturellement l'un des futurs chefs clanique. › Ne le sommes nous pas déjà à l'égard du reste du monde ? Le plus étonnant était l'absence même d'hésitation pour répondre. › Notre village est rentré gagnant d'une guerre, il est vrai. Plus loin qu'une simple victoire, nous avons littéralement anéanti notre adversaire. Mais à quel prix ? Amenant le liquide encore tout chaud à sa bouche, il marquait une pause en s'accordant une première gorgée. › Cette guerre n'avait pas d'enjeu particulier, hormis jouer au plus fière. Bien évidemment, les détails allaient bien plus loin qu'une simple histoire de fierté. Néanmoins, pour lui, le déclenchement de ce conflit partait de là. Si le premier représentant des nuages était suffisamment intelligent, le cours de l'histoire aurait été bien différent. › Pourtant, nous sommes encore là. Cela veut dire que d'une certaine manière, personne n'ose s'attaquer à nous. Nous étions surtout faibles en ressortant de cette guerre. Aujourd'hui, c'est bien plus différent. Dix ans après, le village avait naturellement eu le temps de reconstruire sa force militaire. › Et puis, la paix est éphémère. Malgré la situation actuelle, nos jeunes générations auront tout le temps de se forger par le biais de missions périlleuses. Maintenant que le monde était bien plus déchiré qu'auparavant, sortir de sa province représentait effectivement un danger majeur.
Yosōgai comprenait la position de son aîné. Il était vrai, en tant qu'ancien membre des forces spéciales, il s'illustrait surtout comme un guerrier. › Et pourtant, je suis au sommet du village maintenant. Mais le quatrième du nom brisait plus ou moins la chose. Tous les deux partageaient un parcours similaire et l'un fut nommé dirigeant. Comme quoi, baisser les bras était inutile. › C'est beaucoup de travail. Mais je suppose que je tiens encore le coup ... Je n'ai pas encore déserté. Dit-il sur le ton de l'amusement, faisant référence à son prédécesseur. › Disons que le plus dur est à venir. Le climat était propice au règne tranquille, l'absence de vie de famille lui facilitait la tâche ... Tout était réuni pour qu'il aborde sereinement sa fonction.
- NarrateurÉquipe SnS
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Aidé par la première Epouse, sa femme de toujours, celle qui ne pouvait plus lui donner d’enfants depuis longtemps, le vieux Chef clanique se relevait finalement. Et, comme l’apparition du Mizukage quelques minutes plus tôt, l’ensemble de la tribune rassemblée vint à se taire d’un seul coup. Même les plus jeunes s’arrêtèrent face au silence, contrastant avec le brouhaha général des instants qui précédaient. Comme toujours, celui dont le dos s’était voûté avec les années, souriait. Il s’amusait encore de ce jeu. Vieux, mais pas encore enterré, comme il le disait si bien. Maître des Glaces, guerrier incontesté, il tenait sa place depuis bien longtemps. D’abord conseillé sous le Shodai, encore jeune à ce moment-là, il avait combattu aux côtés de la Nidaime, soutenant toujours la Kaguya. Traversant les âges, devenant plus vieux, mais plus sage selon certains, il avait assisté comme il le pouvait le jeune Sandaime avant d’être déçu. Le choix était revenu au peuple de choisir l’un de ses neveux de la deuxième Branche. C’est ainsi qu’il avait pris sa décision.
Toussotant légèrement, comme s’il avait froid, sa deuxième femme, une épouse tout aussi importante pour lui, l’avait aidé à se relever. Le vieil homme regardait alors l’assemblée plongée dans le silence. Puis de son sourire, il les accueillait. Eux qui étaient encore si jeunes. Qui n’avaient pas tous vécu ce qu’il avait tant vu. Ils les aimaient de tout son cœur. Jetant un coup d’œil vers son épouse, il hochait de la tête. Il était temps pour lui de parler.
« Merci à tous d’être venus, cela me fait chaud au cœur de vous voir aussi nombreux. J’espère évidemment que vous profitez des festivités en dégustant autant que vous le désirez au buffet. J’ai cru comprendre que le Requin était particulièrement délicieux, cette année ! » Un petit rire dans le sol pour accueillir les premières phrases du vieil homme. Son œil, vieux mais malicieux, scrutait l’assemblée à la recherche du Mizukage. A côté de lui se tenait l’un des fils, le deuxième, Seijun. C’est ainsi qu’il pointait le premier, l’Ombre du Village du doigt et reprit la parole sans attendre que des murmures se créent. « Avec mon épouse, nous avons décidé qu’il était dorénavant temps de suivre la voie tracée par Kirigakure no Satô. »
Les premiers murmurent se firent dans l’assemblée. Que préparait donc le vieil homme ?
« Nous vous laissons le choix de votre nouveau Chef de Clan. Peu importe qu’il provienne de ma Branche, ou de la Seconde, qu’il soit de la première ou deuxième lignée, quiconque peu devenir le futur Chef de Clan que vous déciderez d’élire. »
Sourire satisfait, il baissait finalement la main, s’asseyant là où il se trouvait, écoutant déjà les premiers s’offusquer. D’autres y voir leur jour de chance. A la fin de la soirée, le clan porterait un nouveau visage.
- Hyōketsu Shin
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Les paroles du Mizukage semblaient résonner dans la tête du jeune genin. "Tu as le droit d'avoir ton avis." Il ne comprennait pas cette phrase, ne se rendant pas compte de la chance qu'il avait de vivre dans un pays en paix. Bien entendu qu'il se marrait dans son coin quand il y avait des gens à l'Académie qui sortaient des "je serais un vrai ninja super fort !", Shin savait ce qu'il advenait de la majorité des ninjas. Un sort funeste avec la manière la plus basique qu'il soit : un kunai dans le coeur, la gorge tranchée ou autre dans le même genre. Peu importe les capacités d'un individu, qu'il soit génie ou non, il avait toujours ce moment de faiblesse. Et ça, Shin le savait pertinemment et se demandait donc toujours pourquoi un tel engouement envers la voix du ninja. Pourquoi il n'y avait pas tant de personnes pour s'occuper d'une boulangerie ou d'un commerce qui ne touchait pas au militaire ? Était-ce si important de se consacrer à son pays en se battant pour ?
Réfléchissant à cela, l'adolescent était allé se rasseoir sur le banc. Avant de devoir se relever quand il entendit que le chef de clan était présent. Il allait de soi que le chef allait se présenter de lui-même étant donné que c'était une réunion du clan Hyõketsu, mais ce qui allait suivre, Shin ne s'y attendait pas du tout. Un nouveau chef allait être élu, peu importe sa branche. Que ce soit un Pur ou un Impur, chacun allait avoir sa chance. La cohue n'allait pas tarder à arriver, attendant que le Maïtre des glaces ne baisse la main. Ça allait bien trop vite pour lui toute cette histoire, le Genin commençait tout juste à comprendre cette hiérarchie qu'il fallait déjà tirer un trait dessus. Être dans un clan aussi important et subir ça, c'était décidément pas le pied. Gros mal de tête carabiné en vue, et c'est pas le vacarme qui débutait qui allait arranger les choses.
Cherchant ses parents dans la foule, le garçon se mit à courir et bousculer tout le monde sur sa route. Peu importe leur rang dans le clan vu que maintenant les cartes étaient redistribuées. Avec un peu de chance, il allait récupérer une place assez importante pour ne pas devoir de compte à rendre. Ses parents retrouvés, il dit à sa mère souffrir d'un mal de tête et qu'il voulait rentrer à la maison. Ce fut tout seul qu'il rentra au domicile familial, la situation étant bien trop importante pour être délaissé sur un coup de tête. Mais il s'en moquait. Tant qu'il n'y avait pas de conséquences graves au point d'en perturber son quotidien, l'enfant ne se sentait pas concerné.
Réfléchissant à cela, l'adolescent était allé se rasseoir sur le banc. Avant de devoir se relever quand il entendit que le chef de clan était présent. Il allait de soi que le chef allait se présenter de lui-même étant donné que c'était une réunion du clan Hyõketsu, mais ce qui allait suivre, Shin ne s'y attendait pas du tout. Un nouveau chef allait être élu, peu importe sa branche. Que ce soit un Pur ou un Impur, chacun allait avoir sa chance. La cohue n'allait pas tarder à arriver, attendant que le Maïtre des glaces ne baisse la main. Ça allait bien trop vite pour lui toute cette histoire, le Genin commençait tout juste à comprendre cette hiérarchie qu'il fallait déjà tirer un trait dessus. Être dans un clan aussi important et subir ça, c'était décidément pas le pied. Gros mal de tête carabiné en vue, et c'est pas le vacarme qui débutait qui allait arranger les choses.
Cherchant ses parents dans la foule, le garçon se mit à courir et bousculer tout le monde sur sa route. Peu importe leur rang dans le clan vu que maintenant les cartes étaient redistribuées. Avec un peu de chance, il allait récupérer une place assez importante pour ne pas devoir de compte à rendre. Ses parents retrouvés, il dit à sa mère souffrir d'un mal de tête et qu'il voulait rentrer à la maison. Ce fut tout seul qu'il rentra au domicile familial, la situation étant bien trop importante pour être délaissé sur un coup de tête. Mais il s'en moquait. Tant qu'il n'y avait pas de conséquences graves au point d'en perturber son quotidien, l'enfant ne se sentait pas concerné.
- hrp:
- Shin rentre chez lui à la fin du discours.
- Hyōketsu Seijun
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Cène clanique
ft. Clan Hyōketsu
Le Prince des Glaces n’avait pas exactement eu le temps de réagir à son cousin que son Père, Chef du Clan, s’était levé avec peine. Il était bien trop vieux pour ce genre d’apparitions. Pourtant, il voulait toujours paraître trop fort. Comme si le temps n’avait pas eu son effet sur son propre corps. Tapotant doucement l’épaule du Mizukage, il lui montrait que finalement, l’autre vieil homme agissait bel et bien. Comme ils l’avaient bien deviné, tout cela n’était qu’une cérémonie qui présentait à tout le monde le futur changement. Et pas n’importe lequel, bouleversant les ancestrales traditions, l’homme avait fait le choix non seulement de se retirer de la vie politique, mais décidait au passage que n’importe qui pouvait être la nouvelle tête du clan, et ce sur la décision de ce dernier.
Poussant un soupir, passant une main sur son visage, il tentait de contenir comme il pouvait sa colère mais aussi sa tristesse et sa déception. Il ne serait pas le nouveau Chef de Clan. Serrant le poing comme il le pouvait, à s’en faire saigner les paumes, il essayait de garder la face. Il n’avait pas d’autres choix que de tenir comme il le pouvait. Pourtant, il ne put s’empêcher, la mâchoire crispée par l’agacement du comportement du vieux sénile, de lâcher quelques commentaires à l’adresse du Mizukage.
» Ils vont vouloir faire dans le changement. Sûrement une fille, pour marquer le coup. Peu orientée sur le militaire. Jeune, aussi, ceci ne serait pas étonnant. Et pourquoi définitivement faire en sorte qu’elle ne vienne pas de la Branche Primaire. » Tapotant l’épaule de son cousin, il fit demi-tour pour retourner vers le banc où il se trouvait quelques minutes plus tôt, déposant à côté de lui la soucoupe presque vide de son thé noir. Poussant un long soupir, il se redressait finalement pour se laisser basculer vaguement en arrière. Comme par hasard. Il avait tout réalisé pour être l’un des enfants privilégiés du Couple et ce dernier décidait de rompre avec les traditions.
Prenant la dernière gorgée de son thé, il haussait les épaules et, pointant sa coupe vers le Couple de Glace, il relevait sarcastiquement. » A votre santé, Père et Mère. Que votre décision soit unanime et sage. » Il n’avait rien à dire sur la soirée. Tout était déjà joué et plié pour lui. Autant faire comme s’il n’existait plus.
Poussant un soupir, passant une main sur son visage, il tentait de contenir comme il pouvait sa colère mais aussi sa tristesse et sa déception. Il ne serait pas le nouveau Chef de Clan. Serrant le poing comme il le pouvait, à s’en faire saigner les paumes, il essayait de garder la face. Il n’avait pas d’autres choix que de tenir comme il le pouvait. Pourtant, il ne put s’empêcher, la mâchoire crispée par l’agacement du comportement du vieux sénile, de lâcher quelques commentaires à l’adresse du Mizukage.
» Ils vont vouloir faire dans le changement. Sûrement une fille, pour marquer le coup. Peu orientée sur le militaire. Jeune, aussi, ceci ne serait pas étonnant. Et pourquoi définitivement faire en sorte qu’elle ne vienne pas de la Branche Primaire. » Tapotant l’épaule de son cousin, il fit demi-tour pour retourner vers le banc où il se trouvait quelques minutes plus tôt, déposant à côté de lui la soucoupe presque vide de son thé noir. Poussant un long soupir, il se redressait finalement pour se laisser basculer vaguement en arrière. Comme par hasard. Il avait tout réalisé pour être l’un des enfants privilégiés du Couple et ce dernier décidait de rompre avec les traditions.
Prenant la dernière gorgée de son thé, il haussait les épaules et, pointant sa coupe vers le Couple de Glace, il relevait sarcastiquement. » A votre santé, Père et Mère. Que votre décision soit unanime et sage. » Il n’avait rien à dire sur la soirée. Tout était déjà joué et plié pour lui. Autant faire comme s’il n’existait plus.
- Hyōketsu YosōgaiYondaime Mizukage
- Messages : 100
Fiche du Shinobi
Rang: A☆
Équipement: N/A
Attribut(s): —
Le loup-blanc se montrait enfin prêt à se prononcer devant toute une assemblée. Le quatrième du nom était impatient à l'idée d'apprendre la nature de cette connaissance. En connaissant le personnage, il était certain que celui-ci préparait une surprise digne de ce nom. Un discours surprenant qui allait sans doute faire polémique. Une situation qu'il ne pouvait qu'apprécier et qui allait naturellement apporter un certain dynamisme au sein même du clan. Porter un intérêt tout particulier à ses paroles était impératif, notamment lorsque le vieil homme le pointait littéralement. Les mains dans le dos, Yosōgai lui délivrait toute son attention. Suivre la voie tracée par Kirigakure no Satô ... Cette phrase était annonciatrice de changement. Depuis la création du village, le dirigeant était toujours nommé par l'instance ultime, avec l'accord du seigneur de la province. Néanmoins, pour le Hyôketsu, des élections s'étaient déroulées et les villageois bénéficiaient du droit de vote. Cela signifiait sans doute que désormais, les membres du clan allaient avoir un véritable mot à dire concernant la personne susceptible de les diriger. En voilà quelque chose d'intéressant. En quelques secondes, il brisait une tradition quasi-ancestrale. Jusqu'où sa folie pouvait-elle aller ?
Si décider du nouveau chef était compréhensible, annoncer que n'importe quel membre pouvait prétendre à ce rôle était bien plus surprenant. Autant dire le mot adéquat : choquant. Cette annonce ne pouvait que donner suite à des réactions différentes des unes des autres. L'aîné du quatrième du nom se retirait après quelques paroles prononcées. Pour lui qui convoitait très certainement cette importante responsabilité, cette nouvelle devait faire l'effet d'un couteau d'eau. Pourquoi négliger son fils et donner une chance à des membres qui ne partageaient pas réellement le même sang que les autres ? Décidément ... › Vous êtes toujours dans la course. Faites en sorte de convaincre vos frères et sœurs. Une dernière phrase qui avait tout son intérêt. Yosōgai n'était pas spécialement favori dans la course aux élections. Pourtant, il s'était montré sincère et convaincant. Si le borgne souhaitait réellement remporter ses élections, il devait obligatoirement s'en donner les moyens. Sur ses paroles, le Hyōketsu se retirait progressivement : cette annoncée sonnait plus ou moins la fin des festivités. La suite n'allait qu'être politique et le jeune homme préférait sérieusement s'en éloigner.
Si décider du nouveau chef était compréhensible, annoncer que n'importe quel membre pouvait prétendre à ce rôle était bien plus surprenant. Autant dire le mot adéquat : choquant. Cette annonce ne pouvait que donner suite à des réactions différentes des unes des autres. L'aîné du quatrième du nom se retirait après quelques paroles prononcées. Pour lui qui convoitait très certainement cette importante responsabilité, cette nouvelle devait faire l'effet d'un couteau d'eau. Pourquoi négliger son fils et donner une chance à des membres qui ne partageaient pas réellement le même sang que les autres ? Décidément ... › Vous êtes toujours dans la course. Faites en sorte de convaincre vos frères et sœurs. Une dernière phrase qui avait tout son intérêt. Yosōgai n'était pas spécialement favori dans la course aux élections. Pourtant, il s'était montré sincère et convaincant. Si le borgne souhaitait réellement remporter ses élections, il devait obligatoirement s'en donner les moyens. Sur ses paroles, le Hyōketsu se retirait progressivement : cette annoncée sonnait plus ou moins la fin des festivités. La suite n'allait qu'être politique et le jeune homme préférait sérieusement s'en éloigner.
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