Escale aride [PV] JkTkOft

Actualités

Système

Bibliothèque

Trame

Discord
Pub Saigo no SōheiPub Saigo no SōheiPub Saigo no SōheiPub Saigo no SōheiPub Halloween LS
Dans un monde où les nouvelles générations ont connu les affres de la guerre par le biais d'écrits ou de contes oraux, ces dernières sont soudainement propulsées dans des destins pour eux inimaginables à l'instar de leurs aînés d'autrefois. Incarnez y votre shinobi et osez répondre présent à l'effort de guerre de votre nation. Que vous soyez un militaire, un déserteur, un membre d'une quelconque organisation religieuse ou non, défendez avec corps et âme votre nindõ puisque, finalement, personne ne peut se soustraire à son devoir de ninja.Lire la suite

Bienvenue
...

Derniers messages

» Le grain de sable— solo
par Kindan 11.07.21 22:28

» Introduction à la réalité— solo
par Kindan 11.07.21 19:21

» Ōkuninushi vol.1 — solo
par Ōkuninushi 11.07.21 18:59

» Le secret du Temple de Métal.
par Konohagakure no Seisan 22.03.21 19:11

» Retour aux sources du feu ₪ Libre
par Konohagakure no Seisan 31.12.20 20:20

Clans

Questions

Partenaires

Pub Saigo no SōheiPub Saigo no SōheiPub Saigo no SōheiPub Saigo no SōheiPub Saigo no Sōhei
Hyōketsu Yosōgai
MP

cofonda

Sa Majesté
MP

cofonda

Senkōga
MP

cofonda

L'équipe au complet

Affute tes armes

NotificationsVoir les nouveaux messages depuis votre dernière visite

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum: Aucun


Hasegawa Kyohei
Shinobi Errant
Hasegawa Kyohei
Messages : 9

Fiche du Shinobi
Rang: C☆
Équipement: N/A
Attribut(s): -
Cela faisait déjà près de deux jours que le duo d'adolescents avait quitté les denses forêts au centre du monde pour s'aventurer dans le désert brûlant du pays du vent. S'il était vrai que Suna était probablement l'acteur le plus riche de la scène international, Kyohei se demandait bien comment il était possible que la nation soit aussi négligente quant à l'entretien de ses infrastructures. La parodie de route sur laquelle s'étaient originellement aventurés les vagabonds semblait comme décidée à être la plus accidentée et la plus diffuse possible, et c'est ainsi que les deux aventuriers s'étaient rapidement résolus à couper par les dunes pour rejoindre le village le plus proche indiqué sur la carte poussiéreuse que Kyohei avait emportée à son départ de l'enclave Hasegawa. Pour autant, le jeune homme avait connu des voyages plus désagréables que celui-ci. Il fallait bien avouer que le fait d'être pour une fois accompagné lui procurait une énergie que lui-même ne se connaissait pas, et ce malgré les circonstances et les raisons, moins joyeuses, de cette rencontre.

Kyohei avait croisé Izumi quelques jours auparavant, alors qu'ils faisaient par hasard tous deux halte dans un petit village des provinces du feu. Là-bas, un marchand paranoïaque avait engagé les deux ninjas pour l'escorter jusqu'à une autre bourgade, après qu'ils aient démontré leur supériorité sur les autres candidats de cette mission officieuse. Celle-ci accomplit sans difficulté, le commerçant, au lieu de les payer comme ils s'y attendaient en ryôs, ne daigna leur donner qu'un étrange bijou qui, selon ses affirmations, coûtait bien plus d'argent qu'il n'en avait sur lui. Malgré l'évidente arnaque, Kyohei avait insisté auprès de la kunoichi pour qu'ils s'en aillent paisiblement, car le jeune homme ne voulait pas risquer de blesser trop sérieusement les individus que l'escroc avait immédiatement engagé pour le protéger de la fureur des deux ninjas. En dépit du climat tendu, chacun des camps parvint finalement à se montrer relativement diplomate, et leur employeur leur concéda une légère somme en ryôs, ainsi que l'emplacement probable d'une certaine caravane du désert où les marchands se disputeraient la babiole. Conscients qu'ils n'obtiendraient pas plus sans recourir à la force, les deux adolescents, frustrés de la tromperie, avaient alors décidé de quitter les lieux.

D'un naturel jovial, Kyohei fut le premier à retrouver son optimisme habituel, et s'efforça sur les deux jours suivant le malencontreux événement de rendre ce voyage le plus plaisant possible pour la demoiselle et pour lui-même, au lieu d'en faire un périple austère comme on aurait pu s'y attendre dans une telle situation. La barrière de professionnalisme qui s'était établie entre eux lors de leur mission s'effaça ainsi petit à petit, au fur et à mesure que Kyohei dévoilait son passé et ses ambitions à la jeune femme. Plutôt fermée au départ, cette dernière sembla se retrouver au travers de l'histoire du garçon, et décida à son tour de livrer des bribes de la sienne, quelque part très similaire à celle de son compagnon de route. Ces innombrables point communs avaient su développer chez le shinobi une affection toute particulière, un sentiment de franche camaraderie envers la kunoichi.

C'était donc ainsi que, comme liées par le destin, ces deux âmes plus libres que jamais se retrouvaient au beau milieu d'un désert visiblement infini. Sans point de repère particulier, il leur était difficile de se repérer précisément sur la carte, et ils ne pouvaient qu'y lire que la direction dans laquelle ils avançaient. Bien heureusement pour eux, leur errance s'apprêtait à prendre fin.

"Izumi ? Tu vois ce que je vois ?"

Portant sa main gauche en visière, Kyohei pointait de la droite une forme au loin qui semblait se détacher de l'horizon de la mer de dunes. Entre la fatigue et les ondulations de l’air dues à l’écrasante chaleur de l’environnement, il lui était difficile de distinguer précisément ce qu'il voyait au loin, mais il était à peu près certain de percevoir la forme des grands bâtiments typiques des quelques villages surpeuplés de la région. Un large sourire satisfait vint se dessiner sur son visage, remplaçant une expression exténuée. Attendant la fin de la réponse de sa camarade, il reprit par la suite sa course sur les quelques centaines de mètres qui les séparaient de la grande ville, pressé de se rafraîchir après ces longues heures de marche. Une fois arrivé face aux grandes portes, il s’adossa à l’une d’elles, profitant pendant quelques secondes d’une ombre salvatrice, avant de se retourner vers sa partenaire.

"Allons nous rafraîchir un peu, ensuite on pourra aller refourguer le bijou. Les marchands devraient rester dans cette ville pendant encore quelques jours."

Yamanaka Izumi
Yamanaka Izumi
Messages : 6
Quelle idée d’être dans le désert. Tu pestes intérieurement contre la chaleur ambiante depuis le moment où vous avez mis les pieds dans cette étendue de sable. Tu n’aimes pas ça, c’est évident. Attacher ta longue chevelure dorée n’aide même pas à te permettre de supporter cette chaleur étouffante. T’aurais très certainement rebroussé chemin si ce n’était de la compagnie d’un jeune homme et du fait que vous aviez un stupide bijou à revendre pour que vos derniers jours passés ensemble vous aient apportés quelque chose d’un peu plus concret. Déjà mécontente à l’idée que le marchand vous aie roulé, l’idée de devoir trouver quelqu’un pour racheter la babiole dans ce monde de sable ne te dit rien qui vaille. T’as la franche impression que ça ne se passera pas comme prévu, qu’il doit y avoir du trouble à venir, quelque chose que tu ne peux pas voir tout de suite.

Et pourtant, t’es encore là. Mécontente, bougonnant toujours dans ton fort intérieur, tu t’efforces tout de même de répondre à la discussion qu’installe ton partenaire d’infortune. T’as rien contre lui, bien au contraire. Il est agréable à côtoyer, définitivement plus optimiste que toi en la matière. Il arrive même à te faire sourire par moment. Ça ne chasse pas la chaleur ambiante, mais c’est franchement plus agréable que d’être avec un partenaire moins sympathique ou te retrouver seule dans cet enfer de sable. Bon, c’est un peu de sa faute si t’as pas pu argumenter avec le marchand en premier lieu, mais tu supposes (avec le recul que tu as maintenant) que tu n’aurais effectivement pas fait le poids contre les gardes qu’avait engagé le marchand au retour de votre mission officieuse. Puis bon, t’aimes bien rencontrer de nouvelles personnes et Kyohei avait le mérite d’être quelqu’un d’intéressant, assez pour parvenir à te faire sortir de ta carapace de mauvaise humeur.

Sauf que rien n’eut autant d’effet que la vision d’une forme encourageante dans l’horizon. C’est ton compagnon d’infortune qui la repère en premier. Tes gestes imitent les siens et grâce à la vague protection de ta visière-main tu crois voir des buildings se dessiner au loin. « Enfin un village ! J’étais en train de me dire qu’on allait peut-être finir par mourir dans le sable. » Ah oui l’optimisme tu connais pas trop visiblement, pas dans ce genre de situation. C’est de la mauvaise fois plus qu’autre chose, mauvaise fois qui disparait du même coup alors que ton coéquipier du moment reprend sa course dans cette direction. Tu l’imites aussitôt et soupires soulagement lorsque vous arrivez dans l’ombre des grandes portes. T’hoches la tête à ses dires. « Ouais autant trouver un marchand rapidement qu’on puisse quitter le sable. » Et si tu trouves pas un marchand qui veut payer le prix, tu t’assurerais de retrouver l’autre pour lui mettre ton poing en pleine figure.

Vous entrez donc dans la ville pour récupérer de l’eau et vous rafraîchir un peu. Tu ne comptes pas t’attarder bien longtemps, le plus vite tu pourrais retrouver le territoire familier du pays du feu, le mieux tu te porterais. Pendant que vous êtes en ville, tu te renseignes auprès de quelques personnes qui vous indiquent une caravane vers laquelle vous diriger un peu en dehors de la ville. Tu ne te fais pas prier pour te diriger là, entrainant Kyohei avec toi. Commencent alors des négociations pour vendre le bijou qui vous a été donné en guise de paiement. Et autant préfacer la chose en soulignant que tu n’es toujours pas d’humeur. La joie que t’as pu trouvé en profitant de la ville pour te rafraîchir disparait rapidement lorsque le marchand devant vous donne un prix ridicule, rien à voir avec ce que vous auriez du gagner. Il ne te faut rien de plus pour commencer à t’énerver : « Non, mais ça va pas ? Ça vaut clairement plus que ça déconne pas ! » Le ton monte aussi, très certainement pas ton attitude un brin agressive. Il fallait s’y attendre, t’as franchement pas envie de te faire rouler par un second marchand. Dommage que t’as pas remarqué - encore une fois - ceux qui pourraient te voir comme une menace dans le moment précis.  
Jikai Kari
Chūnin de Suna
Jikai Kari
Messages : 15

Fiche du Shinobi
Rang: C☆
Équipement: Quelques shurikens et kunaïs, du fil de fer, des bombes fumigènes et aveuglantes, un rouleau d'écriture.
Attribut(s): -
Kari parcourait le désert, encore une fois. Elle était parmi les Sunajin qui sortaient le plus souvent et qui connaissaient l'immensité du sable comme sa poche. La faune du vers des sables aux scorpions géants, la flore archaïque et traître des dunes, les rares populations aux craints Maraudeurs. Chasseuse du désert, senseur de Suna, peu d’individu possédait un attirail aussi adapté à la survie de l’enfer de sel. Il n’était pas rare que ses services soient exploités par le village sur des missions d’escortes et de protections, servant tantôt de guide archéologique, tantôt d’accompagnatrice des caravanes impériales. Les contrées du vent possédaient un village à l’entrée du désert qui, comme un filet, rassemblait les marchands pour en faire une caravane digne de ce nom. C’est ainsi qu’on envoyait des militaires pour s’assurer du bon voyage des commerçants et entretenir de bonnes relations.

Kari était de la partie. Le départ n’était pas pour tout de suite, elle avait le temps de profiter avant de revêtir son image sérieuse. Toutefois, en pénétrant aux abords du village, le ton semblait monter près d’une carriole. Soupirant, la Kunoichi approche pour en déterminer l’origine, apercevant un brun ténébreux et une blonde énergétique : deux jeunes gens débattant fougueusement avec le colporteur. Au vu de la situation, l'archère sonde la signature de chakra des trois protagonistes, commençant par l’homme d’affaire, intransigeant, la femme, agacée, puis le dernier homme, effacé. En tendant l’oreille, la Jikai entend quelques brides, et décide finalement d’avancer jusqu’au stand, ou elle appuie ses épaules contre le bois du transport.

Continuez je vous prie

Lançait-elle tranquillement, ajustant son bandeau de Suna. Kari n’avait pas idée de l’exacte situation. Dans ce cas, elle profiterait simplement de son statut pour faire pression sur chacun des deux camps, les forçant à trouver un arrangement dans le calme. Cependant, étant assez proche, elle comprit rapidement ce qu’il se passait. La fille d’artisan, membre de l’illustre clan du Kazekage, dont la richesse était basée sur les métaux et leurs transformations, avait quelques connaissances sur les transactions. D’un oeil expert, elle examinait le collier, estimant sa valeur. Une évaluation qui la contrariait tant elle était instable. Le métal était un alliage, mais elle devait le voir de plus près, le toucher pour en déterminer la composition. Quant à la perle, même en l’ayant en main, c’était l’aspect le plus incertain du bijoux.
Contenu sponsorisé