- TONNERRE BLANC
- HOMME
- 20 ANS
- VILLAGE MINEUR DU FEU
- LYCORIS ROUGE
- C++
- MEMBRE LYCORIS ROUGE
- DOJUTSU- TAIJUTSU - NINJUTSU
- Byakugan / Raiton
- EN RÉSUMÉ
- Shinobi de 20 ans. Hyuga Tsukiyo déteste avoir recours à son Byakugan. On le surnomme le Tonnerre Blanc ou Tonnerre d'Argent pour sa réactivité, sa vitesse et son tempérament explosif. Il aime avaler ses crottes de nez et pisser sur ses opposants.
- DESCRIPTION
- Tsukiyo est enjoué, relativement toujours de bonne humeur. Il souffre de TDA, n’arrive pas à se concentrer sur plusieurs choses à la fois ou à se concentrer sur une seule chose suffisamment longtemps. C’est un garçon, très bavard, en fait, trop bavard. On dit souvent qu’il gagne ses combats avant de les avoir eu, l’adversaire abandonnant avant même le début du combat, épuisé par les palabres du Tonnerre Blanc.
Il est généreux, plein de bonnes attentions. Toujours prêt à servir la cause qu’il estime la plus juste. Il déteste les rabats-joie, les types trop austères ou encore l’autorité mal placé. En souhaitant se lier d’amitié avec Tsukiyo, il faut une bonne dose d’humour ou alors une grosse dose de patience, car sa simple présence peut être plus fatiguant qu’un douloureux entraînement.
Il a naturellement une grande appétence pour les sucreries et malheureusement … pour la baston. La diplomatie, malgré lui, c’est pas son fort. Ce n’est même pas qu’il provoque volontairement, son dialogue est provoquant. Il va toujours dire le mot de trop, le mot à éviter ou taper en plein dans le complexe d’infériorité de son interlocuteur. Vous êtes chauve ? Il n’oubliera pas de vous le rappelez. Vous êtes aveugles, il vous demandera souvent de quel couleur sont ses cheveux ou de vous testez aux textures les plus inimaginables pour tester votre capacité à les reconnaître. Bref, en fait, il s’en fichera totalement de ce que vous lui diriez, de ce que vous pouvez être.
- HISTOIRE
- Tsukiyo ou le Tonnerre d’Argent était un shinobi qui avait abandonné le clan d’où il provenait. Kazuo, son père, n’avait pas réussi à faire accepter son fils auprès des siens et le jeune shinobi ne supporta pas ces regards pesants sur lui, ces regards de dégoûts envers sa personne. Comment on pouvait détester un enfant, qui n’avait rien demandé pour être dans cette situation ? Son géniteur, n’avait pas assez de charisme, d’autorité pour rassurer son fils ou le faire se sentir sous sa protection.
Tsukiyo, c’était une crinière d’argent, un sourire aux éclats, des yeux d’un bleu océan empli d’affections, de bonnes intentions. Il ne détestait personne, il ne supportait juste plus cette situation.
Un Hyuga, ça s’accouple entre Hyuga. Un Hyuga, c’est des iris blancs, une chevelure ténébreuse. Ce n’est jamais, des yeux bleus, des cheveux d’argents, ça ne s’accouple pas avec un étranger au clan au risque que leur célèbre capacité soit aux mains de clan rivaux ou bien qu’elle tombe dans l’oubli.
Fort heureusement, Tsukiyo développa très tôt son Byakugan. C’était un peu ce qui lui avait valu du répit au sein des Hyuga. En effet, il était question de l’abandonner s’il n’avait pas la capacité propre au clan Hyuga. Néanmoins, le Tonnerre d’Argent ne supportait pas de vivre selon leurs conditions, il ne supportait pas non plus, que ce clan soit enfermé dans une seule manière de combattre.
C’est ainsi que Tsukiyo prit l’habitude de s’échapper de son domicile régulièrement en bravant un interdit formel, celui de sortir du Village et d’aller au-delà des forêts. La bas, il chercha à s’exercer selon ses propres moyens car il n’avait pas envie de devoir quoique ce soit à son clan. Il ne voulait pas de leur savoir, de leur expérience, il ne voulait rien leur devoir. Il avait envie que son mérite lui revienne.
Cette routine où il s’échappa par-delà les murs très régulièrement avait fini par le rendre repérable par d’autres, en dehors du village, car il avait toujours le même chemin, toujours la même heure, des habitudes qui avaient fini par le rendre prévisible. C’était problématique, d’une part car il n’était qu’un apprenti ninja et d’autre part car son dôjutsu était recherché. Bien qu’il n’ait aucun trait caractéristique des Hyuga, le souci c’était qu’il s’entraînait au même endroit, en démontrant qu’il y appartenait, il activait sans cesse son Byakugan pour s’exercer.
Alors ce qui devait arriver, arriva et Tsukiyo fut pris pour cible par des bandits qui en avaient après ses yeux. C’était un peu comme un trésor rare servi sur un plateau d’argent, ils savaient que le jeune garçon n’avait aucune chance de s’échapper ni de gagner. Il maîtrisait à peine les rudiments du Taijutsu, l’activation de son Byakugan le fatiguait deux fois plus, il n’avait pas du tout le niveau.
Les bandits foncèrent sur Tsukiyo, ils étaient 3. Immédiatement, ce dernier se mit à courir pour échapper à ses bourreaux, de toutes ses forces. Il s’immisça dans les bois tentant de leur échapper, sans vraiment savoir où il allait. Dans cette course effrénée, il réussit à larguer les 3 bandits en trébuchant sur une branche le faisant débouler d’une descente terminant sur une cascade où il s’y engouffra.
En panique, la douleur de la chute avec, Tsukiyo perdit connaissance. Il se réveilla dans une grotte. Sa vue était encore flou à son réveil, il y avait comme un homme en robe à capuche, à son chevet qui semblait lui porter de l’aide.
Cet homme calma le jeune garçon encore apeuré, il dit « Du calme mon garçon, ils ne peuvent pas savoir que tu es ici avec moi. » il marqua une pause en observant qu’il avait l’attention de Tsukiyo qui, l’écoutait, puis il reprit « Tu as vraiment pris beaucoup de risque en t’amusant à t’aventurer en dehors de ton village. Tu sais à peine te servir de ton chakra ou encore de tes yeux, si désiré par autrui. »
Tsukiyo commença à se redresser du sol et à s’écarter de l’homme en robe, maintenant qu’il parlait également de ses yeux, il était de nouveau en méfiance. L’homme le rassura de nouveau : « Calme toi, je n’ai pas l’intention de t’arracher tes yeux. Si je l’avais voulu, durant tout ton sommeil j’aurais pu me soumettre à cet exercice. Ce que j’essaie de t’expliquer, c’est que si le clan Hyuga vit autant reclus, c’est pour des raisons comme celle-ci. Doublement, quand on a ton âge, on est une proie facile. »
Le Tonnerre Blanc reprit son calme et écouta attentivement ce que l’homme disait. Il avait l’air d’être de bons conseils et digne de confiance. Il se présenta et donna comme nom Le Sage et continua son discours : « Dorénavant, tu m’appelleras le Sage. Je suis un vieil ermite qui aime rôder dans les environs pour me ressourcer. Mais, par-dessus tout, je suis le reflet de ton destin. Notre rencontre n’est pas un hasard, je devais te rencontrer et te venir en aide, tu as des desseins plus grands à accomplir. Mais, d’abord, nous devons retrouver la trace de ces 3 bandits qui te pourchassaient. Il faut les éliminer avant que la rumeur qu’un Hyuga encore tout jeune à la chevelure d’argent traîne librement en forêt. Tu vois, par chance, tu n’as aucune caractéristique visuelle d’un Hyuga, alors tant que tu caches ton potentiel, tu ne risques rien, à contrario quand tu fais une lourde erreur, comme celle-là, tu la paies triple car il n’y a pas 1000 garçons comme toi aux cheveux d’argents avec un Byakugan. Tu deviens alors une cible géante. »
Tsukiyo n’avait pas réalisé que ce Byakugan pouvait être une bénediction mais également source de danger. C’était d’autant plus une source de danger, qu’il ne savait même pas se battre dignement, de quoi assurer sa propre protection. Le Sage décida alors d’accorder d’abord du repos au jeune ninja avant de commencer son apprentissage tout en se déplaçant de jour en jour pour traquer ceux qui en avaient après lui.
Le Sage, évidemment, ne connaissait pas tout le savoir-faire du clan Hyuga, mais il savait enseigner la maîtrise du chakra, il savait comment accompagner un jeune ninja dans la découverte de son affinité primaire et par-dessus-tout il avait déjà vu les techniques d’un membre du clan Hyuga. Il saurait les expliquer brièvement afin que Tsukiyo par lui-même trouve sa voie.Des années plus tard …
« Tsukiyo, c’est trop précipité ! Prends ton temps, observe ta proie, utilise tes sens, concentre-toi. Tu dois frapper avant d’être frappé ! N’oublie pas que tu es au corps à corps, à bonne distance pour porter un coup fatal tout comme en essuyer un ! »
Le jeune garçon avait bien grandi, il était dans un étrange monastère qui l’avait recueilli. Les moines avaient été touché par son histoire, par ses différences mais, ils savaient aussi que Tsukiyo n’avait aucun moyen de retourner un jour chez lui, après que les bruits concernant la disparition de Konoha avait fait le tour de toutes les contrées. Le Tonnerre Blanc avait de l’amertume pour les siens qu’il n’avait jamais pu revoir, trop loin par delà les forêts et trop désireux de s’éloigner définitivement des siens qui ne le portaient pas dans leur cœur. Toutefois, ça ne l’empêchait d’exprimer du chagrin pour la mort affreuse qu’ils avaient pu avoir, notamment son père, qui n’avait jamais rien fait de mal si ce n’est d’être passif.
Il subissait un entraînement rigoureux avec d’autres jeunes garçons comme lui au sein de ce Monastère. Le Sage avait disparu après avoir confié l’enfant à cette demeure, Tsukiyo n’oublia jamais l’aide de cet homme ni ses dernières paroles qui raisonnent encore en lui : « Ce Monastère va te nourrir, t’éduquer et t’élever à ton plus grand niveau. Reste lui loyal et surtout, suis toujours la voie de la pétale immaculée de sang. »
Tsukiyo était dans ses pensées, quand il se rappela immédiatement qu’il était en plein combat d’entraînement. C’était trop tard pour s’en rappeler, il prit un coup de pied le faisant trébucher. Il se releva, agacé d’avoir été mis au sol. Une étrange sensation en lui bourdonnait, comme le bruit d’étincelles qui s’entrechoquaient entre elles, ses cheveux commençaient à se dresser, comme maîtrisé par une énergie électrostatique. On entendit que le son de la frappe et le bruit sourd de l’étudiant qui s’écroula. L’instructeur assista à la scène avec un grand étonnement, le coup que venait de porter Tsukiyo avait été à peine perceptible. Pour un jeune adulte de son niveau, c’était un bel exploit.
Après cela, Tsukiyo était pris d’une étrange fatigue et demanda à son instructeur du repos. L’instructeur lui fit signe de partir se reposer. Le jeune shinobi en partant dans la salle de repos toucha la poignée et entendit une voix. Sur le moment, il s’interrogea et pensa au raisonnement d’une voix provenant de la salle d’entraînement, mais non, il entendit encore la voix et comprit plus distinctement « Ferme les yeux, agenouille toi »
Tsukiyo regarda alors autour de lui, sur ses gardes, se demandant qui pouvait bien le forcer à faire ça ici dans ce Monastère. Mais, il se rendit vite compte que tout autour de lui semblait très loin, comme-ci il était dans un espace-temps, où personne ne pouvait l’entendre ni le voir, comme-ci il était seul avec cette voix étrange qui raisonnait.
Au centre de cette pièce, déconnectée de toute réalité, une fleur rougeâtre. Au même instant, Tsukiyo se souvint de la dernière parole du Sage. Il entendit de nouveau la voix « Bienvenue parmi nous. Tu recevras demain ta première missive, n’oublie pas, toujours suivre le pétale immaculé de sang. »
Soudain, une gifle, une reprise de conscience, l’instructeur au-dessus de Tsukiyo à lui demander si tout allait bien. Le jeune shinobi pensa alors à un rêve durant sa perte de connaissance. Mais, quand l’instructeur s’éloigna et quand il se redressa, un rouleau tomba de sa poche, il était inscrit : « Continue de suivre ton apprentissage et prends soin de ta Hibangana, c’est la voie que tu dois suivre. »
Il réalisa dans son autre poche, qu’une fleur rouge y reposait, lui faisant comprendre que ce n’était pas du tout un rêve.