- "Umiushi", aka limace de mer. Ses parents, aussi aimants soit-ils, n'ont aucun respect pour son égo
- Feminin
- 14
- Mizu No Kuni
- Kiri
- D
- Genin
- Fūinjutsu
- Iroujutsu
- EN RÉSUMÉ
- » Volontaire » Curieuse » Loyale » Appliquée » Juste » Bienveillante » Créative
» Trop délicate » Anxieuse » Maladroite » Manque de confiance » Plus fantasque qu'il n'y parait » Fondamentalement instinctive.
• Incapable de reproduire les capacités du clan Shōka, elle a été enjoint par son père à arborer le patronyme maternel ; Uzumaki. Un échec flagrant, étalé sous le regard parental, venu fragiliser un peu plus encore la maigre confiance de la demoiselle.
• Maladroite, elle n'a de future shinobi que le titre, si bien qu'elle s'acharne encore chaque soir à viser droit ou ne pas s'entailler la main à chaque manipulation de kunai... Allez savoir comment elle peut autant se blesser en si peu de temps.
• Écorche les noms d'un peu tout le monde, quand bien même elle les côtoie tout les jours. Une pensée à son équipe future.
• Le clan Kaguya la terrifie au plus haut point. Le son des os qui craquent lui arrache à chaque fois des frissons de dégoût.
• Voue une admiration sans faille pour les 7 épées légendaires de Kiri, leurs possesseurs, et s'entraîne parfois à l'ombre des regards en imaginant tenir entre ses mains Kiba ou Shibuki. Si vous l'apercevait agiter un vulgaire bout de bois, c'est qu'elle rejoue un affrontement des plus épiques, dans sa tête.
• Joue du Koto de manière assidue.
• Porte à son cou un cristal où prend place l'effigie de Kokuō, le démon à cinq queues. Synonyme d'une puissance à laquelle elle aspire et ce, pour protéger le pays qui est le sien.
• Les escargots l'effraie.
- DESCRIPTION
- L'allure dictame, aux portes de l'éther, Natsuki progresse dans les rues comme le ferait une biche aux aguets ; Vacillante à demi, la fuite au bout du pas. Rien de bien glorieux pour une jeune genin me direz-vous, et vous auriez raison. Les entraînements, quand bien même répété chaque soir, n'ont su forger ce menu corps à la plus martiale discipline et, ni l’académie, ni les efforts paternels ne semblent en mesure d'assurer aux projectiles jetés une courses plus ou moins linéaires. Natsuki est délicate, Natsuki est maladroite, et c'est le regard baissé, honteux, qu'elle a accueillit un parcourt des plus moyen. Banal. Pas qu'elle manque d'ambition, c'est à dire vrai pleine d'espoir qu'elle s'évertue à assimiler les techniques du clan, parade des bretteurs kirijins, au point d'approcher d'un maladroit sourire shinobi confirmé et genin afin d'observer chacun de leurs entraînements. Sa nouvelle lubie ? Suivre un fou du Taijutsu dans ses échauffements matinaux, au plus grand dam de ses courbatures les plus douloureuses.... Elle a beaucoup à apprendre, la jeune Uzumaki, et elle le reconnait sans grand mal. Aussi tente-t'elle d'arracher à ses muscles trop mou un sursaut féroce et ce, par tout les moyens. Quand bien même les résultats tardent à venir.
Volontaire et assidue donc, mais flageolant presque lorsque s'abat sur ses épaules découragée le poids des angoisses. Celle de ne pas être à la hauteur, de défaillir lorsqu'il faudra prendre les armes et, de fait, mettre en danger ses équipiers par son inaction. Et ça elle le refuse, du plus profond de son être.
Bienveillante. D'aucun arquerait le sourcil devant pareil adjectif, n'est-il pas le plus étrange pour qualifier une lame au service du Mizukage ? Et pourtant force est d'admettre que voici là l'un des aspects les plus écrasant de Natsuki. Une bienveillance et philanthropie viscérale, couronné d'un sens du devoir tout aussi pesant. Rien d'étonnant donc à ce que ce soit vers l'iroujutsu que la rouquine s'est tourné, malgré son gout pour l'Histoire et des grands conflits venu éventrer le monde. Cependant il serait naïf de croire que c'est à coup de sourire et soins que viendra la paix et c'est donc mue d'un sérieux tout particulier que l'Uzumaki s'est formé à l'art des sceaux, oeuvrant au mieux pour trouver une quelconque utilité en offensive. Cependant, si la confiance ne lui faisait pas tant défaut, il ne fait nul doute que la demoiselle se serait glissé au plus près du clan paternel pour quérir des entraînements, pourquoi pas se former à l'usage du ninjutsu élémentaire, des poisons, d'un taijutsu capable de faire trembler l'ennemi et ce, à grand coup ? Hélas elle n'ose pas l'Uzumaki, et si quelques hardis sursauts lui permettent de quérir quelques conseils, c'est instinctivement qu'elle ravale ses mots lorsque la curiosité la dévore. Un peu trop timide sans doute, plus envieuse qu'elle n'aime se l'avouer, c'est pourtant un soupire aux bouts des lèvres qu'elle persévère à chasser ces travers venu ronger son besoin de progresser.
Abhorrant l'arrogance, Natsuki se veut humble mais ne parvient pas à échapper à un tempérament parfois fantasque, instinctif et souvent écrasé par le poids de lubies plus étranges les unes que les autres. Et ne parlons pas de sa dérangeante faculté à tomber amoureuse toute les deux semaines... Il faut avouer que si la demoiselle traîne plus d'un défaut, le plus gros réside en le fait qu'elle est un être fondamentalement émotionnel. Raisonné par la notion de devoir, muselé par les entraînements, mais plus explosive qu'elle aime le murmurer. Difficile de ne pas prendre à coeur le moindre petit événement et plaquer son sens de la justice sur tout ce qui la dérange, quand bien même elle s'efforce de rester tempérée... Mais ne nous mentons pas, tous se souvient de ce bol remplit de nouille écrasé sur l'odieuse masse capillaire d'un Hyokketsu trop fier...
- HISTOIRE
- Née tout contre le ventre de Kiri, Natsuki est le fruit d'une union diplomatique entre Uzumaki et Shōka, placé sous le joug d'une entende cordiale sans pour autant être dépossédé d'affection. Seconde née, sa venue au monde ne fut pas aussi attendue que celle de son aîné et pourtant, c'est sans grande surprise que l'on couronna sa rousse chevelure des plus grandes attentions. On l'initia dès son plus jeune âge à une érudition destinée qu'au plus nobles, au koto, à la danse et pourtant, force est de constaté que l’Art martial tarda à imprégner son quotidien. Quoique son regard demeurait désespérément accroché aux entraînements de son frère lorsqu'elle était contrainte de se plier aux danses traditionnelles. Aussi, si elle vit malgré elle son quotidien rythmé par les entraînements shinobi, elle ne toucha très tardivement qu'aux shurikens et kunai. Et ce fut un raté, total. Plus lente que son frère, moins adroite, la comparaison n'échappait à personne et tous allait, à dire vrai, de son petit mot devant les échecs répété de la rousse. Etait-ce pour cette raison que ses parents avait tant tardé à la jeter dans l’arène ? La simple vue de sa posture maladroite avait-elle d'ors et déjà achevé toute espoir et ce, au gré des années ? Pourtant, lorsque son père soupirait de dépit ou s'impatientait, c'était d'un geste quasis animal que sa mère la ramenait tout contre son corps épuisé. Sifflant d'un oeil mauvais qu'il suffisait.
Pour autant jamais elle ne s'était interposé lors des entraînements de son frère, n'hésitant jamais véritablement à le prendre en traître lorsque son attention déclinait. Un jeu du chat et de la souris qui avait finit par s'atténuer au gré des blessures maternelles et ce, jusqu'à totalement se tordre lorsqu'on invita Dame Uzumaki à demeurer là, prisonnière d'une maison trop grande, alité. Peut être comprit-elle à cet instant là qu'elle ne voulait pas de cette vie pour ses enfants et qu'il était déjà trop tard pour son fils car, pris dans l'engrenage.
L'entrée à l'académie se fit sans encombre, quoique rythmé par une pression venue rapidement étouffer la jeune fille. Ses parents étaient de bon ninja, fines lames dont l'âme et le coeur s'étaient entièrement dévoué au pays. Son frère était un élément prometteur et, de manière générale, c'était le cas des membres de son clan que l'on gratifiait ci et là d'une tant de qualités. Hélas Natsuki naviguait dans une odieuse banalité, ni trop douée, ni trop mauvaise, ses réussites et échec ne parvenait pas même à briller d'ingéniosité tant quelconques. Un bon "Meh /20" en sommes. C'est cependant à force d'acharnement qu'elle finit par maîtriser les bases, délaissant les entraînements paternel pour se plier à ceux des autres, convaincue que ses muscles se délierait un peu loin de la pression imposé par ce gris regard, trop perçant, trop important à ses yeux pour oser décevoir. Et mine de rien, son allure de fougère frénétiquement balayé par le vent se raffermit un peu, lui arrachant une certaine agilité sans pour autant éteindre sa désespérante maladresse ; capable de grimper partout, oui, petit chat errant qu'elle était, mais surtout capable de glisser sur d'improbables obstacles. Au moins était-elle devenue volontaire et un peu plus tenace, son bandeau tout juste acquit, délicatement serré par des doigts trop frêles.