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Dans un monde où les nouvelles générations ont connu les affres de la guerre par le biais d'écrits ou de contes oraux, ces dernières sont soudainement propulsées dans des destins pour eux inimaginables à l'instar de leurs aînés d'autrefois. Incarnez y votre shinobi et osez répondre présent à l'effort de guerre de votre nation. Que vous soyez un militaire, un déserteur, un membre d'une quelconque organisation religieuse ou non, défendez avec corps et âme votre nindõ puisque, finalement, personne ne peut se soustraire à son devoir de ninja.Lire la suite

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Hyōketsu Seijun
Hyōketsu Seijun
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Entre Mythe et Réalité



ft. Shi



Mission de contrôle en cette journée où la pluie, battante, couvrait l’horizon. Difficile de voir à plus d’une centaine de mètres, même les yeux plissés. Alors quand on a qu’un seul œil … Chaque Shinobi, soldat directement sous les ordres du Mizukage, se trouvait à plonger la tête dans les épaules, une façon comme une autre de se protéger de la pluie. Tout au plus, elle ne coulait pas vraiment dans la nuque. Au mieux, une partie du corps était alors épargnée par les intempéries locales. Peu de personnes ce jour-là discutait. Comme si le temps maussade influençait sur les humeurs des gens, ainsi que leurs discussions. De garde, autant que superviseur et évaluateur, le Shinobi de Glace avait finalement compris qu’il faisait une tournée des services militaires. Ou en tout cas, c’est ce qu’il aimait à croire.

Surveillant autant ses hommes que ceux qui passaient pour entrer dans la Cité, le Prince ne put s’empêcher d’observer un homme qui ne paraissait pas tant ce qu’il disait être. Qu’était-ce exactement ? Il ne saurait vraiment su le dire, pourtant, il était à la fois du coin sans l’être. Suspicion. Méfiance. Le Guerrier ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire. Un de ces rebelles de Kaminari no Kuni qui avait atteint leurs rivages et s’apprêtaient à relancer les flammes de la guerre. Cela ne pouvait définitivement pas arriver. Pas sous sa garde. Sortant de son ombre, le Prince, emmitouflé dans sa cape bleutée s’approchait de l’homme. Poliment, sans essayer d’élever les suspicions, il prit la parole dans sa direction.

» Pourriez-vous me suivre, s’il vous plaît ? Juste pour quelques questions de routine. » Il feint un sourire, ce qui n’était pas chose aisée alors que sa joue relevait légèrement le protège-œil. Il fit un petit geste de la main, indiquant un petit lieu, sous un préau, où un service à thé était toujours là. L’eau était légèrement refroidie, en raison des conditions climatiques peu favorables, mais qui en voulait pouvait bénéficier d’un thé. Invitant l’homme à s’asseoir dos au restant de ceux qui continuaient, permettant à Seijun de conserver un œil sur les passants mais aussi les autres Shinobis, il prit une longue inspiration avant de s’installer pour poser ses questions. » Pourriez-vous d’abord me décliner votre identité ? Ensuite, j’aimerais connaître la raison de votre présence sur nos terres. »

Il s’arrêta brièvement avant de reprendre. » Vous semblez connaître nos habitudes sans pour autant vivre constamment parmi nous. » Même si la personne lui paraissait inoffensive, il continuait le questionnaire sur un même ton monocorde. » Avez-vous ou comptez-vous mené des actions contre Kirigakure no Satô, ses représentants les Shinobis ou son Ombre, le Yandaime Mizukage ? », disait-il alors qu’il levait finalement les yeux.

Aurait-il seulement les réponses attendues ?


Dernière édition par Hyōketsu Seijun le 27.02.20 20:50, édité 1 fois
Shi
Shi
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Fiche du Shinobi
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Équipement: 10 shurikens, 5 parchemins vierges, 1 shuriken fuma
Attribut(s): Bénédiction divine ★☆☆;
Mizu no kuni, le pays de l’Eau. Si mes pas m’avaient fait quitter les terres désolées, terres de solitude et de tranquillité, voilà que désormais, il me fallait rejoindre la civilisation. Enfin, ce mot était bien trop galvaudé pour que la réalité de ce monde voit en ces êtres une ère de civilisation. Si Il pouvait se satisfaire des conflits et de la mort qu’ils engendrent au fil des années, pouvait-on encore qualifier de civilisée une communauté autocratique, militairement proactive et penchée sur la destruction de ses voisins ? Kirijins, mais aussi Sunajins et survivants des autres grands villages, voilà qu’ils n’étaient que des animaux à mes yeux, des insectes à écraser sans se retourner.

Et c’était bien là le but de ma visite. Écraser ce monde, le purger en Son nom pour qu’Il puisse engendrer une nouvelle ère. Mais pour cela, je n’étais pas prêt. Ce n’était pas faire preuve de faiblesse de ma part, mais plutôt d’une certaine rationalité de ma part que d’avouer que pour accomplir Son immense projet, il me faudrait des ressources équivalentes.

L’une de ces ressources était sans conteste le contrôle d'un de ces monstres à queues, ces démons à la force incommensurable, ces bêtes aux réserves de chakra immense. Leur force devait être mienne. Au nombre de neuf, leur action combinée pouvait sûrement raser notre terre, mais posséder une seule de ces entités serait déjà un pas immense dans l’accomplissement de mes objectifs.

Pourquoi le village de la Brume alors ? Pourquoi ne pas songer à rejoindre un autre pays, une autre citée ? Sanbi ! Ce n’était pas la première fois que je mettais les pieds dans cette nation. J’avais petit à petit posé mes quelques pions pour m’assurer une couverture suffisante et pour m’enrichir des rumeurs les plus folles de la ville. L’une d’elle concernait le clan du Kage actuel qui aurait un lien avec la fameuse bête à trois queues.

Mais avant tout, il était important que je puisse entraîner et procéder à mes affaires. Comme chaque grande nation. La première étape de mon périple était simple. La vallée de la pluie, passage obligatoire pour espérer entrer de manière simple et légale dans la cité de la Brume. Il devait exister d’autre moyen de pénétrer dans la ville sans être contrôlé, mais les moyens de protection devaient eux aussi être plus importants. Cette simple pensée me fit dire qu’à l’occasion, il me faudrait mettre la main sur l’un de ces ninja d’élite pour qu’il puisse me donner les secrets d’une visite de courtoisie sans faille. Déserteur ou pauvre hère shinobi, le choix était à la fois simple et complexe.

Marchand tranquillement, j’avançais avec tant d’autres pour rejoindre ma destination. Les murs étaient immenses, le ciel assombrissant le tout sous un orage bientôt menaçant donnait à l’ensemble un air lugubre telle une invitation funeste à rejoindre sa dernière demeure au sein d’un cimeterre encore invisible à nos yeux.

Alors mêlé à la foule, un homme m’interpella et m’intima l’ordre de le suivre.Alors mêlé à la foule, un homme m’interpella et m’intima l’ordre de le suivre. N’importe qui aurait pu se dire « pourquoi moi ? Qu’ai-je fait ? » mais pour ma part, il était indéniable que mon apparence singulière était la cause de cette pause forcée dans ma marche vers la connaissance. Yosei Sogodaï, j’avais cet alias dans ma manche et j’étais en train de me dire que j’aurais sûrement dut jouer la sécurité et avancer tel l’homme d’intellect qu’il était. Pour autant, marcher en étant moi ne me desservait pas tant que cela. À ma manière, j’avais ainsi pu éprouver le système de surveillance et de contrôle de la cité.

Invité sous un préau à quelques pas de la route principale, je m’asseyais tranquillement à l’invitation, l’obligation sûrement, de mon hôte. Le dos droit, mes mains squelettiques posées sur mes cuisses, j’écoutais sagement les demandes qui m’étaient faites avant de répondre à ses interrogations, certaines des plus stupides. De mon ton habituellement calme, sans chaleur, sans être glacial pour autant, je prenais la parole.

« Je me nomme Taïro Gekusa … » un nom purement inventé sur l’instant.
« … et je suis là à la demande de mon maître, Yosei Sogodaï afin d’évaluer la justesse de certaines rumeurs en lien avec ses recherches. Il me revient de m’assurer de l’intérêt de venir lui-même en personne pour poursuivre ses investigations. »

Croisant mes doigts filiformes sur mes genoux, je complétais mon discours.

« Mon maître m’a parlé maintes fois de votre cité et j’ai déjà eu l’occasion de la visiter par le passé quand j’étais encore qu’un enfant. Quant à votre question concernant la sécurité de votre village, le bon sens n’attend qu’une seule réponse. Répondre autrement que par la négative démontrerait d’une stupidité profonde si mon projet était de réduire à néant la Brume. Et si jamais quelqu’un venait un jour à répondre positivement à votre question, c’est bien qu’il n’était pas une réelle menace. Mais pour ma part, nulles velléités sur votre ville. »

Il était vrai. Je n’avais nulle intentions hostile pour l’heure. Le temps était à la connaissance et à la recherche de puissance. Le temps de la guerre doit se préparer et ne serait pas pour maintenant. Le plus important pour l’heure était d’entrer dans ce village.

Impassible, j’attendais son approbation pour quitter les lieux.

Hyōketsu Seijun
Hyōketsu Seijun
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Entre Mythe et Réalité



ft. Shi



Plissant son unique œil sur l’observation détaillée du personnage, il ne lui inspirait guère confiance. Non seulement son comportement, mais aussi son physique éveillaient là des soupçons chez le Shinobi. Il n’arrivait pas à situer pourquoi, mais il se méfiait naturellement de celui qui se présentait pourtant, face à lui, comme un être inoffensif. D’autant qu’il n’avait montré à aucun moment un geste d’une quelconque violence. En somme, un individu banal qui ne lui inspirait pas beaucoup sinon que ses esprits restaient sur ses gardes. Peut-être était-ce son allure fantomatique qui ne lui revenait, comme un spectre qui marchait sur l’Archipel, d’un pas léger, discret et qui viendrait à s’abattre. Il déglutissait brièvement alors qu’il comptait encore le garder un petit peu.

» Où comptez-vous loger durant votre séjour en notre Cité, Taïro-san ? » Une question banale mais qui permettrait de savoir s’il n’inventait pas sur le moment. Quelqu’un vint leur servir à chacun un thé à moitié froid, du miel ainsi que du sucre étaient apportées à la table tandis qu’un autre groupe passait finalement dans leur dos, avançant maintenant vers le reste de la grande cité. Mais l’autre serait encore retenu quelques minutes. Histoire de le rendre impatient. Qu’il s’agace d’être retenu et révèle ses véritables intentions.

» Qu’en est-il exactement de vos recherches ? Vous parlez de quelques rumeurs qui vous intéresseraient. Quelles sont-elles exactement ? » Il souriait à moitié, amusé, s’amusant. Il comptait jouer encore un peu avec le personnage qui se trouvait face à lui. Qu’il abdique. Abandonne lentement. Qu’il comprenne qu’aujourd’hui, il serait sa proie. Son jouet.

» Certains préfèrent l’honnêteté aux mensonges. Pour cela, selon leurs intentions, selon leur passé, nous acceptons parfois qu’ils continuent, sous certaines conditions. D’autres préfèrent se mentir à eux-mêmes et nous n’avons alors aucune pitié pour ces derniers. » C’était évidemment à l’autre de voir ce qu’il préférait. Mentir ou avouer. Après, faute avouée à moitié pardonnée, ne disait-on pas parfois dans certaines régions ?

Prenant une gorgée de son thé froid, il le renversa finalement à côté. Il n’était pas intéressé par boire une telle infâmie. Il n’y avait aucun art dans cette boisson infecte qui pesait déjà sur sa langue.
Shi
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Assis sur ma chaise, l’inconfort de la position sur ce séant de bois humide ne me dérangeait nullement. Peut-être était-ce là un moyen pour mon hôte de mettre à l’aise ses invités et de les interroger dans les meilleures conditions pour que le convive de marque que j’étais se décide à parler rapidement pour en finir. Mais cette situation était tout aussi pénible pour moi que si l’on me demandait de soulever une pomme. Dans le but de Le servir, j’avais enduré mille souffrances depuis ma plus tendre enfance afin de renforcer ma foi en Lui et qu’en retour Il m’offre de sa force et me donne les capacités d’accomplir Sa volonté.

Ainsi donc, patiemment, j’attendais la suite de notre échange de banalités, ne faisant nul cas à ce qui pouvait se passer à proximité de moi avec d’autres convives tels que moi. Ses questions étaient d’une banalité affligeante. Il ne faisait nul doute que mon faciès était la cause de ma pause forcée. Seulement, si cet homme, qui me faisait face, craignait vraiment quelque chose venant de ma part, m’arrêter ici et maintenant n’était pas la chose à faire. En bon soldat intelligent qu’il était, il aurait dû me laisser passer sans mot, me laissant croire à un passage facile. Il aurait dû me faire suivre, me faire surveiller, voir quelles étaient les personnes que je rencontrais. Il aurait de fait pu enquêter sur mes prétendues relations et surtout avec des yeux rivés sur moi en permanence, se prémunir de toute action néfaste. Mais l’homme n’était peut-être pas si intelligent que cela. En stoppant ma marche, il m’avait montré sa crainte et me permettait ainsi d’agir avec certes bien moins de latitude, mais de manière bien plus sécuritaire. Chaque shinobi devrait le savoir. Les portes d’entrée ne sont là que pour faire entrer ceux qui n’ont aucun intérêt et les gardes ne sont là que pour rassurer les habitants pleins d’ignorance. Le véritable danger est toujours tapi dans l’ombre et ne se révèle qu’au dernier moment. À ce moment-là, il est souvent trop tard.

Doigts toujours croisés sur mes cuisses, je fixais cet œil unique pendant que je prenais la parole d’un ton toujours aussi monocorde.

« Je n’ai pas encore d’endroit où me poser en ville. Mais je suppose qu’une citée comme la vôtre regorge d’auberges où je pourrais me rendre. Peut-être auriez-vous une bonne adresse à m’indiquer ? Pas trop chère de préférence, mes maigres moyens ne me le permettent pas. Après, je serais tout aussi ravi d’accepter votre invitation si vous me la proposiez. »

Ces derniers mots étaient accompagnés d’un sourire. Mais ce type de rictus n’avait rien de chaleureux ou de réjouissant. Un sourire railleur ? Pas vraiment. Une moquerie ? Pas vraiment non plus. Un air narquois alors ? Pas encore. Peut-être un mélange des trois. Peut-être, mais sans en être pour autant certain.

« Pour reprendre vos paroles, vous dites que certains préfèrent se mentir à eux-mêmes ? À quoi bon ? À quoi bon cacher ce que nous sommes ? Après tout, chacun sait que notre destin est déjà tracé. Vouloir se voiler la face, c’est tourner le dos à ce à quoi nous sommes destinés. Quant à moi, si jamais j’avais la moindre volonté hostile envers votre village, je ne serais sûrement pas ici en train d’avoir cette agréable discussion avec vous, mais sûrement enfermé quelque part dans vos geôles et interrogés par vos meilleurs enquêteurs. »

Laissant planer ces mots quelques instants, j’en profitais pour regarder tomber la pluie. En plus de l’humidité, j’aimais la pluie. Elle était froide, saisissante et pour autant impalpable et inarrêtable. C’était une belle allégorie de ce pourquoi, j’avais été instruit depuis plus de vingt années maintenant. D’un sourire chaleureux, cette fois, qui ne pouvait sûrement pas échapper à mon interlocuteur, je regardais l’eau frapper l’un des poteaux de ce préau, ruisselant le long de son bois avant de former une petite flaque à son pied. Passant rapidement, une petite grenouille vint apporter un semblant d’exotisme à cette scène pourtant déjà si particulière.

« Pour ce qui est de mes recherches, il n’en est rien. Ce sont celles de mon maître. Depuis de nombreuses années, il étudie les mythes et légendes sur ces bêtes à queues. L’une des histoires qui revient et qui fait d’elle une rumeur digne de Son intérêt concerne Sanbi. Il est dit qu’il serait lié à la cité de la Brume et tout particulièrement à un clan, le clan de votre Kage. Peut-être avez-vous déjà eu vent de telles histoires ? »

Ces mots, accompagnés d’un geste de ma main, paume ouverte vers l’avant, invitaient mon interlocuteur à poursuivre nos échanges vers une réelle discussion et non pas un interrogatoire des plus inutiles.
Hyōketsu Seijun
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Entre Mythe et Réalité



ft. Shi



_ Je pourrais vous conseiller quelques adresses. » Il hochait positivement de la tête, bien qu’il n’était pas encore certain de pouvoir croire en la bonne volonté de l’homme. Plissant l’œil, il le détaillait à chaque instant. Le moindre rictus, le moindre détail de son corps était alors jugé par le Superviseur qu’il était aujourd’hui. Il n’avait rien de dangereux et ne manifestait aucune agressivité jusqu’à maintenant. Pourtant, le Guerrier s’en méfiait encore. Par sécurité, il l’écoutait encore et toujours. Et ce dernier pensait réellement que le destin était déjà tout tracé ? Quelle idée ! On façonnait sa destinée en étant ce que nous désirions être. Quel esprit pouvait penser autrement ? De quelle contrée venait-il encore ? Il l’avait déjà oublié. Aussi, son œil posé dans le sien, il l’interrompit brièvement alors qu’il lui posait une dernière question.

_ Vous disiez venir d’où exactement ? Je pense avoir raté l’information, veuillez m’en excuser ! » Puis continuant tranquillement, il fit une fausse moue négative sur le sujet de recherches du jeune homme. Comme cela, il était là pour Sanbi, le Démon-Tortue qui avait longtemps régné sur l’Archipel. Son Histoire était connue de tous au sein du village, comme une vieille comptine que chaque enfant pourrait entendre au coin de son lit. Selon les versions, le Démon était tantôt bienfaiteur, Protecteur des Côtes, tantôt le monstre qu’il fallait alors craindre pour sa bonne survie. Mais depuis sa naissance, Seijun n’avait jamais vraiment entendu quiconque en parler. Depuis longtemps, le sujet était souvent prohibé.

Pas étonnant que l’étranger ne le sache pas. Prenant une longue inspiration, tenant son œil vers la pluie battante du moment, il prit une longue inspiration. « Pour Sanbi, la dernière fois que ce nom a été réellement mentionné dans les hautes Sphères, cela remonte à plus de dix ans, bien avant la mort de Nidaime. Il était alors mention de l’invoquer pour contrôler son pouvoir. De réunir un Hôte et le Démon pour créer un seul être surpuissant. Une arme pour abattre Kaminari no Kuni de la carte en un clin d’œil. » Il s’arrêtait brièvement. Le temps de rassembler un peu mieux ses idées. « L’idée a été abandonnée car ils craignaient l’absence d’un contrôle correct de l’hôte et, surtout, ils avaient peur que le Bijuu ne soit pas sous le contrôle des autorités et se retourne contre nous. »
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