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Dans un monde où les nouvelles générations ont connu les affres de la guerre par le biais d'écrits ou de contes oraux, ces dernières sont soudainement propulsées dans des destins pour eux inimaginables à l'instar de leurs aînés d'autrefois. Incarnez y votre shinobi et osez répondre présent à l'effort de guerre de votre nation. Que vous soyez un militaire, un déserteur, un membre d'une quelconque organisation religieuse ou non, défendez avec corps et âme votre nindõ puisque, finalement, personne ne peut se soustraire à son devoir de ninja.Lire la suite

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Odawara Akula
Odawara Akula
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Mardi matin, jour comme les autres à notre atelier ; on nettoie tout avant de commencer à travailler, des tâches d'huiles qui reviendront d'ici une heure aux copeaux de bois qui seront nettoyés demains après avoir été poussé dans un coin de la pièce d'un coup de botte. Sans oublier les morceaux de métal qui vont encore s'entasser sur le coin d'une table avant d'être fondus, puis refondus, encore et encore jusqu'à ce qu'on trouve une utilité à une lame sans pointe, un scalpel émoussé ou encore un plastron non-rigide. Sans oublier les poussières au dessus des armoires, les quelques cheveux qui peuvent s'êtres perdus on ne sait où, la pliure des rideaux et pour pousser l'amour du détail, n'oublions pas que les chiffons qui vont êtres utilisées aujourd'hui doivent êtres pliés en quatre, pliure vers la fenêtre, oui, le détail va jusqu'à ce niveau de rigueur. Il faut bien ça pour faire un marionnettiste de talent ; beaucoup de précision, de minutie. Au début je haïssais ces rituels codifiés mais à force d'y prendre part, j'ai toujours envie de corriger ce qui ne va pas chez moi quand je détecte un impair. La même pour Akeno qui ne peut s'empêcher de passer en revue mes fringues à chaque fois que nous nous croisons et quand on vit en colloc avec sa sœur, ça va très vite que de se faire emmerder pour tout et n'importe quoi.
Encore hier elle m'a rappelé que déambuler en tong et chaussettes dans nos quartiers, ça ne passait pas même en famille. Heureusement que c'est ma sœur et qu'on partage tout, même les missions, sinon j'aurais déjà viré à coup de pied au cul la flemmarde qui se permet de faire des remarques sur mes fringues à longueur de journée. Akeno a un passe droit, parce que nous ne formons qu'une seule et même entité quand nous le voulons. Certains diront que c'est surprenant mais nous sommes faux jumeaux ; on a squatté le même ventre, puis le même sein, puis la même vie, forcément que ça allait déteindre sur nous.
D'ordinaire l'atelier nécessite qu'on laisse sécher un certains temps avant de pouvoir marcher, mais l'air est aussi sec que chaud sans être insupportable, on peut commencer quelques minutes plus tôt aujourd'hui.
Au milieu des tables, des râteliers d'armes, des établis et des nombreuses marionnettes en pièces détachées qui trônent dans la pièce, il y a une couronne d'acier qui trône, ma frangine s'en empare prestement avant de la mettre sur sa tête et de rajuster ses bésicles teintées noir ; c'est elle la reine de l'atelier aujourd'hui, qu'importe qu'il n'y ait que nous deux qui l'utilisions, à l'exception de quelques invités qui profitent de notre expertise ou au contraire, qui partagent la leur. Akeno s'assoit à une table, jambes croisés dans son traditionnel uniforme de travail (l'uniforme réglementaire sans la veste) et rajuste encore ses bésicles du majeur en se raclant la gorge, avant d'énoncer les tâches du jour sur le ton le plus impérieux et solennel possible.

-Aujourd'hui ; entretien du matériel, puis reprise des recherches sur la balise à répétition pour la marionnette ZB-011, ensuite repas, puis sport, puis direction les bains communaux, retour à l'atelier pour tout nettoyer puis fin de la journée. Des questions?
-Pas de nouvelle mission?
-L'un des sous-fifres de Saeko a perdu ses lunettes dans l'atelier de la deuxième cohorte, il doit les retrouver avant ce soir sinon il va ramasser.
-Je vais passer pour cette fois.
C'est la troisième fois ce mois-ci.
-Alors il n'y a rien de nouveau. Au boulot.

Elle retire sa couronne et vient m'aider pour les corvées, puis de la même manière, on se partage l'inspection des armes et des équipements ; elle prend les lames, masses, fils d'acier et autre, j'inspecte les marionnettes à la recherche de termites ou d'une quelconque raideur dans les articulations et ainsi de suite. Une matinée assez monotone s'annonce, rien de frustrant mais rien non plus de particulièrement stimulant. Akeno prend soin d'aiguiser quelques lames, puis vient m'aider avec les marionnettes. Sous ses remarques qui sont toujours...

-J'ai l'impression que tu es plus raide que nos soldats de bois, tu es sûr que tu dors assez? Pince... Si c'est à cause du stress, sans... Tu peux me le dire je ne vais pas te juger, rire.

Pourtant elle m'accorde un de ces regards rempli d'amour fraternel féroce, le genre qui a fait fuir déjà deux filles. Même avec ses verres teintés, Akeno réussit à se montrer intimidante, c'est fou à quel point ses lèvres et ses sourcils suffisent à pourvoir des émotions fortes. Si je ne la connaissais pas je mettrais ça sur le compte d'une technique d'illusion mais non. Le genre qui hurle qu'elle a le monopole sur ma personne et que si un jour, je dois me marier, c'est elle qui aura le dernier mot.
Puis on toque à la porte.

-J'ai les mains pleines d'huiles, tu peux aller ouvrir s'il te plaît.
-J'arrive mon capitaine.
C'est tonton et ma cousine.

Je sais que je suis censé l'appeler mon capitaine, que sa fille veut devenir ninja et que techniquement je pourrais m'adresser à elle comme à une soldate, pourtant à chaque fois que leur signature approche, j'ai envie de gueuler "TONTON, COUSINE" juste pour voir la tête qu'ils tireraient. J'ouvre la porte de notre atelier, normalement c'est censé être la porte de mes appartements mais Akeno, dans sa grande sagesse, a déclaré qu'il valait mieux reconvertir mon lieu de vie en atelier et que je viendrais vivre avec elle à l'étage. Parce que partager un atelier avec les autres, c'est pour les gueux apparemment.
C'est dans ce genre de situation que je me rends compte que ma sœur est la meilleure.
Comme je l'avais pressenti à l'aura ; Odawara Takeda et sa fille, donc techniquement ma cousine. J'essaie de garder mes pensées relativement sobre, sinon je sens que je vais redevenir familier avec lui et connaissant son vécu, ce n'est pas forcément le mieux. Juste eux, je ne détecte personne à proximité.
Je m'incline d'une courbette respectueuse.

-Bonjour, mon capitaine. tonton, merde. bonjour, je cousine suis, Vous allez, un, Bien? Attardé.

Il t'auras fallu exactement une demi seconde pour perdre ton sérieux face à un stratège de Suna, bravo champion. L'élite de Suna.

-Que puis-je faire pour vous aujourd'hui? En souriant tout joyeusement, encore mieux.

Va falloir que je travaille mon air sérieux en dehors de l'administration militaire, sinon je vais finir par me faire dégrader.
Odawara Takeda
Odawara Takeda
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岩隠れ の 反逆者

∆ Feat. Akula ∆



Comme le temps passait vite. Takeda se souvenait des premières années de sa fille adorée. Elle semblaient si loin aujourd’hui. Un jour il lui donnait le biberon, le lendemain il lui expliquait comment lancer efficacement un kunai. Tout cela le dépassait. Malgré ses craintes et ses doutes, il avait consenti à la laisser devenir kunoichi. Même s’il restait sceptique et continuait d’avoir très peur pour elle, il était décidé à la soutenir dans son projet. Alors dans ses pensés, le jônin en fut tiré par la vapeur qui émanait du cuiseur à riz. Ni une ni deux, il s’en approcha pour l’ouvrir et manqua de se brûler les doigts. Tandis qu’il remplissait généreusement deux bols, Emiko descendit de l’escalier. Tout sourire, elle irradiait de bonheur. L’ancien iwajin la regarda avec tendresse.


« Viens donc te mettre à table.


- J’arrive !


- Tu es bien excitée ma parole.


- Bien sûr ! C’est aujourd’hui qu’on va le voir, j’ai tellement hâte.


- Oui, mais avant ça mange quelque chose jeune fille. »


Guillerette la genin récemment promue s’installa à table. Sans se faire prier, elle saisit ses baguettes et commença à engloutir son repas. Takeda lui présenta une assiette avec du poisson de la veille avant de s’assoir à son tour. Tandis que le déjeuner avançait, Emiko ne cessait d’expliquer à quel point elle était heureuse et impatiente d’aller voir son futur sensei. Bien sûr, elle le connaissait déjà comme il n’était autre que son cousin. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Jamais il ne lui avait dit qu’il n’était pas réellement son père, ni ce qu’il avait fait de ses parents. Jamais il ne le ferait.


Quand le repas fut conclut, le père s’occupa de la vaisselle tandis que sa fille remontait finir de se préparer à l’étage. Quelques minutes plus tard, ils passaient le pas de la porte. Il faisait beau et particulièrement chaud en ce mardi. Pour être honnête, Takeda ne s’était jamais vraiment habitué à cette chaleur extrême. La majeure partie de sa vie, il avait été un montagnard, rompu à des climats bien plus cléments que celui-là. Déjà quelque peu en sueur, il estimait que le jeu en valait la chandelle. Tandis qu’ils marchaient en direction de la maison atelier d’Akula et de sa soeur jumelle Akeno, la genin se tortilla.


« Tu le connais bien ? demanda-t-elle avec une très légère inquiétude


- Assez peu à vrai dire.


- Mais c’est ton neveu pourtant.


- Je sais bien. Disons simplement que la vie n’a jamais véritablement décidé de nous rapprocher.


- C’est triste tu trouves pas ?


- Plutôt, oui.


- Grâce à moi vous pourrez faire plus amples connaissances alors !


- Pourquoi pas » conclut-il en souriant.


La réalité était que même depuis qu’il vivait à Suna, jamais encore il n’avait eu l’occasion de partir en mission avec Akula. De temps en temps, il voyait sa mère Yû, mais jamais il n’avait vraiment prit le temps de s’intéresser à ses enfants. Ils vivaient de leur côté et leur appartenance au clan des marionnettiste accaparait la majeure partie de leur temps. Comme le disait Takeda, le destin semblait simplement ne pas vouloir les unir. Peut-être que cela était sur le point de changer ?


Arrivé au niveau de la demeure de son neveu, le jônin frappa à la porte. Akula ouvrit rapidement al porte avant de s’incliner devant son oncle et ainé. Le concerné lui répondit par un sourire gêné. Vraiment, ce n’était pas la peine. La familiarité dont il fit preuve étonna cependant le quadragénaire. Ils n’étaient pourtant pas si proches. S’agissait-il d’une manière pour le neveu de tendre la main à son vieil oncle ? Pourquoi pas.


« Bonjour Akula. Nous allons très bien, je te remercie. Je sais que tu connais plus ou moins ma fille Emiko, elle... commença-t-il avant d’être coupé


- Bonjour Akula-sensei, dit-elle en s’inclinant devant le marionnettiste.


- Tu me coupes l’herbe sous le pied hahahaha ! Bon tu l’auras compris, nous sommes là pour que vous puissiez faire connaissance. On peut entrer ? »


Question somme toute assez rhétorique, il était évident qu’il n’allait pas laisser Takeda et sa fille à l’extérieur comme des chiens errants. Son éternel sourire sur les lèvres, le jônin attendait patiemment l'autorisation d’entrer tandis que sa fille se remettait droite, des étoiles dans les yeux en regardant son cousin. 

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Odawara Akula
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Akula-Sensei?
Je mets un petit temps avant de réaliser ce que ça signifie, alors que je fais entrer mon oncle et ma cousine à l'intérieur ; Emiko mon élève?

-Bien sûr, entrez faites comme chez vous. On vient juste de terminer le nettoyage de l'atelier, vous voulez un thé peut-être? On s'installe dans l'atelier ; nos quartiers à l'étage sont moins organisés, mais surtout de ce que j'ai compris, ce n'est pas vraiment une visite de courtoisie.

Ou du moins, si mon oncle se montre courtois, Emiko va être le centre de la conversation puisque je suis censé être son maître, de ce que j'ai compris du moins. Il serait inutile de se montrer "familier" si le terme est correct pour ce qui est une rencontre maître-élève, tant est que ma cousine est là pour apprendre et pas pour passer du bon temps. Même si la notion de bon temps risque de devenir floue à mesure que l'entraînement avance ; les marionnettistes sont connus pour avoir les chevilles qui enflent avec le temps et l'expérience, hélas, je ne fais pas exception à la règle tant je prends du plaisir à tracer de nouveaux plans pour créer toujours plus de marionnettes. Akeno aussi à ce syndrome, même si elle préfère l'exprimer au travers de son attitude glacée à l'égard des gens ; marionnettiste d'actes et non de paroles, ma frangine n'apprécie guère discuter, en particulier de la météo.
D'ailleurs, en parlant d'elle, la voilà qui rapplique en finissant de s'essuyer les mains.

-Bienvenue mon oncle, bienvenue Emiko, j'espère que le soleil ne vous pas incommodé ; il fait chaud ces derniers temps. Elle se contente d'un simple hochement de tête, un petit sourire en coin sur les lèvres. Akula va devenir chef d'équipe alors? Quelle chance, je suis certaine qu'il attendait ce moment avec impatience. Elle a un gloussement. Mais avant d'en discuter, oui installez-vous, je vais vous chercher des rafraîchissements. Déclare t-elle sur ce ton plus impérieux que l'empereur, celui qui ne saurait souffrir d'aucune contradiction, que dis-je, aucune objection même.

Alors sans protester, j'invite Emiko et Takeda à s'installer à une table où quelques tabourets trônent encore au sommet. On se pose et à l'instant même où nous sommes assis Akeno réapparaît tout naturellement du monde avec un plateau de rafraîchissements. Une cruche d'eau et deux petites bouteilles d'alcool, une de bière, l'autre de saké, avec les verres qui correspondent.
J'évite soigneusement de toucher à l'alcool, l'hypocrite en moi dirait que c'est pour ne pas faire mauvaise impression devant Takeda mais la raison véritable ; le simple fait de voir une bouteille d'alcool suffit à me faire mal au foie depuis ma cuite de jeudi dernier ; je n'aurais jamais dû boire ce mélange de fonds de tonneaux. Délicieux mais agressif au possible, j'aurais dis siphonné l'huile de mes marionnettes, ça aurait été plus sain.
C'est donc l'eau qui a mes faveurs, Akeno se glisse à côté de moi après avoir fait le service, une bière à la main.

-Et donc tu cherches un professeur pour Emiko ? Synchronisation des jumeaux.

J'aimerais bien dire que c'est un effet de style qu'on cherche à se donner, mais non, à force de tout partager, même nos répliques finissent par s'aligner.
Odawara Takeda
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Suivant le mouvement, Takeda pénétra dans la demeure des marionnettistes. L’endroit était à peu près propre, bien plus qu’il ne l’était parfois. Le père de famille se souvenait être venu une fois et être tombé sur un véritable capharnaüm. En entendant la proposition du jeune jônin, son oncle grimaça.


« Je passe pour le thé, il fait bien trop chaud pour ça.


- Tu trouves ? J’en ai pourtant pas l’impression.


- Vous savez pas ce que c’est le grand air frais de la montagne les jeunes, ça m’étonne pas.


- Je veux bien une tasse de thé sensei. »


Tandis que tout ce petit monde se mettait en place, la furie Akeno fit irruption. Takeda n’eut cependant pas le temps de lui répondre qu’elle partait déjà dans tous les sens et proposait des rafraichissements à tout le monde. L’homme s’en amusa et le montra volontiers d’un sourire franc. Alors qu’ils s’asseyaient, la jumelle du jônin revint avec des boissons.


« Pas de thé pour toi jeune fille, s’amusa Takeda.


- C’est pas grave ! »


Rien ne semblait jamais pouvoir détruire sa joie de vivre. Tout comme son père, elle irradiait le monde de sa bonne humeur. Cependant, contrairement à lui, elle ne feignait rien de tout cela. Voyant qu’Akeno lui proposait une bière, le quadragénaire haussa un sourcil. Il était un peu tôt pour cela, décida-t-il avant de se servir un verre d’eau.


« On vous croirait jumeaux dites moi hahahaha ! Mais pour être exact, non, je n’ai rien décidé. L’ordre vient de plus haut. Vous n’avez pas encore été mis au courant ? Étrange.


- Nous avons reçu la lettre il y a quelques jours Akula-sensei, dit-elle en lui tendant le morceau de papier qu’elle venait de sortir de sa besace.


Cela pouvait arriver après tout, une petite erreur de temps en temps ne changerait pas la face du monde. Il était tout à fait possible que le message se soit perdu en cours de route. ce ne serait ni la première ni la dernière fois. Pas de quoi fouetter une hyène. Détournant son attention de son neveu, Takeda observa sa jumelle en train de faire sa fête à sa cannette de bière. Posant un avant-bras sur la table, il se pencha vers elle.


« Il n’est même pas midi passé. Yû sait que tu bois à des heures pareilles ? »


Bien malgré lui, le vieux shinobi se montrait plus paternaliste qu’il ne l’avait voulu. Malheureusement, c’était plus fort que lui. À force de prendre soin d’Emiko au quotidien, cela avait tendance à déteindre dans ses relations avec les autres membres de sa famille. Akeno était certes adulte, mais son foie n’avait rien de surhumain, selon lui il aurait été préférable qu’elle fasse attention.


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Odawara Akula
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-Je n'ai pas reçu de lettre pour ma part, sans doutes que l'administration a des problèmes en interne à gérer avec le clan ; ils ne devaient pas s'attendre à ce qu'on m'affuble d'une apprentie, ils devaient croire que j'en choisirais une. Ma lettre doit être au bureau du chef de clan persuadé que c'est une erreur. J'hausse les épaules en souriant. Qu'importe, ce n'est pas un soucis pour moi, je t'accepte avec plaisir comme disciple Emiko. Toutefois par acquis de conscience, je déplie la lettre pour la lire.

Toujours les mêmes formules de politesse, je survole rapidement les formalités d'usage avant d'arriver au point important ; en raison de mes performances remarquables lors de mon année à Iwa, on me confie l'entraînement d'une genin et d'autres pourraient suivre. Que par conséquent, les huiles m'envoient Emiko de manière tout à fait officielle pour être formée, sans vraiment explorer ses recours si je venais à refuser (comme si je pouvais, cette option n'est même pas mentionnée dans son courrier). Je rends le papier à Emiko en comprenant que je n'ai pas vraiment mon mot à dire là dedans, loin de me faire tirer la gueule, c'est l'occasion de renouer un petit peu les liens familiaux avec mon oncle et ma cousine. Pour cette fois-ci je ne râlerai pas.

-Ca ne change rien à ce que j'en dis ; ce n'est pas un problème pour moi, je veillerai à t'apprendre tout ce qu'il faut pour devenir un bon ninja

Toutefois la remarque de Takeda jette un blanc sur la conversation d'Akeno, qui s'interrompt avant de me taper dans le dos, la balle pour moi.

-Elle est en train d'arrêter. C'est depuis Iwa que... Enfin bref, tu dois connaître l'ambiance de là-bas, un an à patrouiller dans les montagnes ça met à l'épreuve. Surtout lorsqu'il faut faire toutes les sales besognes du renseignement à côté. Mon regard se décompose et je me rends compte à mes traits qui se détendent, je me force à retrouver le sourire.

Tout ça est derrière moi, je n'ai plus de raison de m'inquiéter ou de me sentir coupable non? J'ai survécu quand d'autres sont morts, j'ai fait ce qui était nécessaire pour qu'Akeno et moi rentrions au bercail, personne ne peut me reprocher ça.

-C'est... Bref, tout ça c'est derrière-nous maintenant, désolé si parfois ça se ressens un peu dans notre attitude. Je ne m'attendais pas à avoir des élèves de sitôt, mais en voyant Emiko, j'en déduis qu'elle par contre, attend ça depuis un moment. Mon cœur se met à palpiter, je me fige quelques instants le temps que le malaise dans ma poitrine passe.

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Qu’il ait reçu ou non la lettre importait finalement peu pour le jeune jônin. Il accepta de prendre la fille du Parjure pour élève. C’était une bonne chose, un bon début. Cela n’était cependant pas suffisant, Takeda savait qu’il serait contraint de creuser ce qu’il savait de son neveu. Peut-être devrait-il même partir en mission avec lui pour mieux apprendre à le connaitre ? C’était une bonne idée, il y penserait en rentrant chez lui.


« Génial ! Je ne vous décevrai pas Akula-sensei. En fait, ça fait assez longtemps que je m’intéresse aux marionnettes. Je suis sûre que j’en apprendrai beaucoup à vos côtés.


- Intéressée ? C’est un doux euphémisme, tu me bassines avec ça depuis des années ! T’es une vraie mordue de pantins ma chérie. Je suis persuadé que ton cousin saura t’aider à t’épanouir dans ta passion. » dit-il en faisant un clin d’oeil au premier concerné.


De sa main gauche, l’ancien iwajin s’empara de son eau pendant que son hôte se mettait à lire le message. Un peu de fraicheur lui fit le plus grand bien et il reposa le verre vide d’une traite. Alors qu’il laissait de nouveau son regard se poser sur Akeno, l’oncle se rendit compte que son sourire avait disparu et qu’elle était bien plus blême qu’à son arrivée. L’homme fronça des sourcils en se redressant sur le tabouret où il était assit. Avait-il dit quelque chose qui n’allait pas ?


Ce ne fut qu’en écoutant les explications de son neveu que Takeda comprit à quel point il avait mit les pieds dans le plat. Ces deux jeunes shinobis avaient vécu un enfer sur les terres de Tsuchi. Ils n’en étaient visiblement pas ressortis indemnes. Comment pourrait-il les en blâmer quand lui même restait marqué à vie par la guerre qui avait eu lieu. Il les comprenait mieux que quiconque et sa bêtise lui fit honte. Le sourire du quadragénaire vacilla quelques instants mais il reprit rapidement constance. Il ne pouvait pas laisser tomber son masque si facilement, ce ne serait pas digne de lui. Il avait, après tout, une décennie d’expérience en la matière.


« C’est moi qui m’excuse, je ne savais pas. Tu n’as rien à te faire pardonner, pas auprès de moi en tout cas. Akeno, dit-il en marquant une pause pour la regarder droit dans les yeux, la boisson est traître. Ça n’aide pas réellement, elle n’est qu’un pansement qu’on applique sur un membre coupé. Écoute donc les conseils d’un vieux soldat qui est passé par là lui aussi. »


Son sermon terminé, Takeda remarqua que sa fille avait très largement perdu son sourire. Elle ne savait pas tout ce par quoi il était passé pour en arriver là. Peut-être quand elle serait plus vieille, il se confierait à elle. Pour l’heure, elle n’était encore qu’une adolescente et il ne voulait pas la tourmenter avec de telles choses. Il passa une main chaleureuse dans son et remonta jusqu’à lui caresser tendrement le cou.


« Revenons sur des notes plues gaies, affirma-t-il avec un sourire. Dis donc à ton cousin à quelle point tu es impatiente de commencer à t’entrainer avec lui. Tu n’as parlé que de ça pendant les deux derniers jours.


- Papa... rougit-elle


- Allons, y’a pas de quoi avoir honte. N’est-ce pas Akula ? »


Malgré la bonne humeur du père, il n’était pas encore certain de devoir confier sa fille à son neveu. Il continuerait de le tester pour voir s’il en était réellement digne ou non. Elle était la prunelle de ses yeux, hors de question de la laisser entre de mauvaises mains.


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Mon oncle écoute, puis il comprend, nos regards se croisent, pas besoin d'en dire plus pour que nos expériences s'entremêlent ; il doit avoir vécu ce que j'ai vécu, je marche dans un chemin qu'il a déjà parcouru et qui l'a marqué lui aussi. Pas besoin d'en dire plus pour déballer tout ce qu'on a sur la patate, Emiko ne serait pas là que la conversation prendrait une tournure beaucoup plus sombre je pense, j'essaie de chasser l'image d'un type essaie de boité jusqu'à l'avant poste en se tenant les mains entre les jambes, encore en train de hurler si on peut réparer un coup de marteau sur les noix. La rue est un panorama d'ordinaire assez médiocre mais suffisamment persuasif aujourd'hui pour m'arracher à mes souvenirs.

-C'est rien. Je me racle la gorge et sourit, encore un peu anxieux. C'est... J'ai des concepts et des souvenirs qui me viennent à l'esprit, mais les mots ne sortent pas, j'ai l'impression de tourner au ralentis. Emiko rougit toujours. C'est normal de vouloir s'entraîner et d'être pressé de s'exercer, la découverte des marionnettes, devenir son propre maître à mesure que les années avancent. Il n'y a pas de honte à avoir, c'est bien que la jeunesse soit enthousiaste. De toute manière nous sommes des adeptes du Kugutsu, si nous avions honte de nos idées nous n'irions pas bien loin ; ne pas avoir honte de parler et d'exprimer ses idées fait partie du métier, tout comme être ouvert d'esprit et savoir se remettre en question. Akeno retrouve son sourire en coin, cette fois-ci en révélant quelques dents.
-Le joli discours bien savant. Elle a un petit spasme hilare. Je crois qu'Emiko aurait été plus enthousiaste à l'idée de découvrir une marionnette ou de faire un tour de l'atelier, quand nous avons commencé c'était la première chose que nous voulions faire, au lieu d'écouter les les leçons de notre maître. Elle détourne le regard vers notre oncle. D'un petit signe de tête assuré, elle avalise ses paroles, je veillerai à suivre vos conseils. Mon oncle. Instinctivement la parole.
-Si vous voulez visiter l'atelier, allez-y, les marionnettistes sont en général très secret alors j'imagine que vous n'avez encore jamais eu l'occasion tous les deux de voir ce qu'on peut y faire non?

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Le sérieux de la précédente conversation, même s’il laissa derrière lui une gêne perceptible, eut tôt fait de disparaitre. Tout comme sa fille, Takeda écouta avec attention les mots de son neveu. Il avait raison. Il semblait suffisamment mature, du moins du peu que le jônin pouvait en témoigner. Akeno ne se pria pour rabrouer une fois encore son jumeau, ce qui fit rire l’homme aux cheveux longs. Leur relation avait l’air d’être tout autant fusionnelle qu’espiègle. Ils avaient bien de la chance pouvoir compter l’un sur l’autre. Voyant que sa nièce le regardait directement pour le remercier de ses paroles, il se contenta de hocher la tête en lui offrant un sourire chaleureux. Il n’y avait rien de plus à ajouter pour le moment.


« C’est vrai ?! Oh oui carrément ! » s’extasia Emiko.


Il était bien normal qu’Akula propose à sa disciple de lui montrer l’atelier et les secrets qu’il renfermait. Cependant, Takeda s’étonna de se le voir offert également. Jusque ici, et quand bien même était-il au Conseil de guerre et avait eu tout le temps de faire ses preuves, jamais un marionnettiste n’avait eu assez confiance pour lui ouvrir ses portes. C’était une occasion inespérée que le jônin n’était clairement pas désireux de laisser passer.


« Avec plaisir. »


Se relevant de sa chaise, il emboita le pas des jumeaux pour commencer la visite. Takeda comprit rapidement qu’ils se trouvaient déjà dans l’atelier, en revanche, tout n’était pas visible de prime abord. Ce ne fut qu’après que certaines portes et placards aient été ouverts que les choses sérieuses commencèrent réellement. L’endroit avait tout d’un capharnaüm organisé. Pour l’oeil avisé, ce qui pouvait avoir l’air de partir dans tous les sens semblait pourtant rangé comme il le devait. L’endroit sentait l’huile, le bois et l’acier. proche d’Akula, Emiko buvait ses paroles. N’écoutant d’abord que d’une oreille, le quadragénaire s’approcha d’une pièce intéressante.


Il était difficile de dire s’il s’agissait d’un bras ou non. Peut-être un morceau dudit membre ? L’homme le prit entre ses mains pour constater qu’il était plus lourd qu’il ne le pensait de prime abord. Le matériau utilisé pour sa construction n’était pas très robuste, mais il avait l’avantage d’être facile à travailler et aisément maniable. Curieux, Takeda posa le doigt sur un petit morceau de métal qui ressortait. Ni une ni deux, une lame cachée sortit du bout de bois. La pointe ne s’arrêta qu’à quelques centimètres de sa gorge.


« C’est pas passé loin. » grimaça-t-il avec un sourire gêné.


L’air de rien, il reprit ses esprits pour analyser un peu plus l’arme avant de la reposer sur l’établi, bien incapable de rétracter la lame par lui même. Considérant qu’il serait idiot de faire la sourdre oreille, il reporta son attention vers son neveu pour écouter ce qu’il racontait.



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Odawara Akula
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Du même sang. [PV Takeda] Py0Lrq0


砂瀑 の 傀儡

∆ Feat. Takeda ∆



Je décroche de mon siège pour commencer un peu à faire le tour de l'atelier, Akeno se prête au jeu et commence à ouvrir quelques placards, dévoilant quelques marionnettes assez exotiques, en marge de mes explications je réalise que je connais le nom de toutes celles qui ont été sorties alors que ce sont celles de ma sœur, ou plutôt, celles que ma sœur privilégie au combat. Ce sont les nôtres mais j'ai toujours eu une préférence pour des modèles plus lourds et plus imposants, les marionnettes d'Akeno sont tournées vers un concept assez simple ; une marionnette ne doit jamais être utilisée comme une arme qu'on maîtrise bien mais un composant d'un tout, d'un plan de bataille.

-Le modèle le plus sophistiqué en premier, Hibiki ; deux bras, deux jambes, une tête tête. Blindage assez fin en bois, la seizième de sa série. Vous pouvez la prendre en main et jouer avec, il n'y a pas de mécanisme dissimulé à l'intérieur, normalement son torse dissimule des bombes et ses bras ont des sceaux pour tirer des grenades à impact, mais cette itération n'a jamais été armée. A la place on l'a bourré de coton à l'intérieur pour amortir les impacts et s'en servir comme adversaire lors de nos entraînements au corps à corps. Normalement c'est un élément de la doctrine...
-La doctrine de choc en profondeur ; attaquer directement avec l'intention de détruire la menace en escaladant au plus vite le conflit. S'il faut sortir la marionnette c'est que l'alerte a été donné, donc le seul avantage que nous avons est la rapidité avant que l'ennemi se mobilise en masse. La rapidité équivaut à la sécurité dans bien des cas, en plus on court plus vite quand la marionnette a perdu ses vingt kilos d'explosif.


Schlak!

Tout le monde s'arrête, Takeda nous regarde un peu gêné, à cinq centimètres d'un accident mortel. Il repose l'avant bras, bien incapable de rétracter la lame et revient vers nous pour écouter nos explications. Akeno a un sourire, plus qu'amusée que surprise, puis lui tend une peluche à l'effigie d'un oiseau marqué d'un sceau, le kanji de "insouciance", je n'imaginais pas qu'elle céderait son doudou aussi facilement. Ou plutôt, qu'elle le tendrait à Takeda plutôt qu'à Emiko, mais j'anticipe déjà la blague.
Quand on injecte du chakra dedans, il grandit à taille humaine et piaille une réplique plus ou moins sarcastique avant de reprendre sa forme initiale de peluche bleue et blanche. Moustache-éclairée de son vrai nom. A la base c'était une blague pour les autres marionnettistes ; pour trahir ceux qui étaient du genre à explorer les constructions des autres pour percer à jour des secrets qui n'appartiennent qu'à un seul. Je ne protège que des cauchemars ; Je suis entre les mains d'un curieux ; Je suis le meilleur compagnon de Suna ; Où est Akeno?

-Celui là n'a pas d'arme, vous pouvez essayer de l'activer si vous voulez, comme avec un parchemin de stockage.
-D'ordinaire on stocke les armes à part et l'on n'arme les marionnettes que pour les sorties, la plupart du temps puisqu'elles se cassent c'est de l'acier de mauvaise qualité qu'on utilise pour nos lames rétractables et toutes les armes qui sont soumises à des contraintes trop intenses pour résister longtemps. Certains modèles conçus pour durer dans le temps sont en général dépouillés d'armements intégrés et ont des armes surdimensionnés pour leur usage. Mais bon, vous et Emiko avez déjà dû voir celle dont je parle ; vous avez déjà du voir le Kongou se balader en ville pour vérifier que tout était en ordre.


Une fois par mois, ma marionnette de percée, le Kongou, sort prendre l'air faire une marche dans les quartiers les moins sablonneux de la capitale, quand le temps est beau. Colosse avec des plaques de blindages et une cavité pour s'abriter à l'intérieur, d'ordinaire son immense chaîne et son bouclier ne quittent pas son dos, mais sur le terrain d'entraînement ils servent à tester la durabilité des marionnettes en les soumettant aux agressions les plus extrêmes.

-Le géant gris, la marionnette qui fait hurler tout les marionnettistes qui savent les rudiments du métier, mais n'ont pas encore assez d'expérience pour comprendre pourquoi celle d'Akula marche mais pas la leur. Mais on discute et on ne montre pas grand chose. Elle sort d'une grosse armoire un énorme chat porte bonheur, assis et levant la patte comme on peut en voir tant devant les auberges. Emiko, j'espères que tu aimes les chats parce que ça sera ta première marionnette. Même taille qu'une vraie, voire même un peu plus garde, une armature en bambou entourée de cotons et de toile, conçu pour s'entraîner et simuler les premiers combats ; une gifle rembourrée fait moins mal qu'une vraie. Tout autour on peut distinguer les dix câbles de contrôle en chanvre avec des anneaux métalliques au bout.

Le niveau un de l'entraînement, pour les débutants. Les esprits du désert savent à quel point diriger une marionnette peut sembler contre intuitif au début, à devoir faire preuve de précision au niveau de chaque doigt. Combien de fois Akeno et moi avons lutté pour que nos Neko se mouvent correctement puis se battent correctement au début. Sans compter les nombreux phrases cousues dans la toile par les différents élèves, certains sont devenus illisibles avec les retouches mais la plupart sont encore lisible.
La marionnette des plus intrépides ; le roi du Kugutsu ; Benkei échoua douze fois et essaya treize fois.

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