• Soren
• Masculin
• Pré-trentaine
• Pays du feu
• Errants
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• Ninjutsu, Genjutsu & Sensorialité
• Nara & Kuchiyose

EN RÉSUMÉ

Indépendant et solitaire, tu œuvres aujourd’hui au gré de tes envies. Tu n’es affilié à personne et ne cherche l’aval de quiconque. Tu es plus que capable de te débrouiller par toi-même et de mettre en pratique tes propres choix. Tu n’es qu’une ombre, une ombre qui finira par tout ensevelir.

DESCRIPTION

Prétentieux

Au-delà de ce qui est érigée comme la définition de la prétention, Soren adopte un comportement absolument instinctif qui le mène à apparaître comme quelqu’un d’antipathique. Justifiez-le comme bon vous semble, le brun arbore une confiance en lui à toute épreuve, capable de le mener sur des chemins sinueux. Dans un enchevêtrement plus global, outre sa confiance totale en son savoir-faire, ses capacités et son instinct, le jeune homme s’avère être particulièrement détestable dans sa façon de concevoir son existence au sein de la société humaine. Être aux capacités surnaturelles, le Nara s’érige comme une figure qu’il sera difficile de faire tomber de son piédestal. Pour autant et malgré sa nature supérieure, Soren ne se définit lui-même ni comme un dieu, ni comme une entité prédominante. Il est simplement la représentation de ce qui se fait de mieux au sein de l’humanité à ses yeux, voilà tout.

Cynique

Le jeune homme complète son arsenal avec un cynisme débordant. Peu attaché à l’image que l’on se fait de lui, le Nara se complaît dans sa propre vision des choses et du monde, dans sa propre représentation du mal et du bien. Ainsi, il lui est difficile de se soumettre à une quelconque autorité hiérarchique. Éhonté et effronté, il s’approprie généralement les propos d’autrui pour les remodeler à sa convenance. Autonome et audacieux, il n’hésite pas à prendre des initiatives, à déroger aux mœurs et codes moraux établis s’il estime que ses actions auront un effet bénéfique pour son avenir. Son impudence l’a mené à développer une répartie cinglante et une insolence malvenue qu’il n’hésite pas à utiliser lorsque cela se fait nécessaire.

Serein

Grâce aux éléments décrits, il est aisé de comprendre d’où surgit le calme absolu qui illumine Soren. Toujours dans le rôle du détesté ou de l’envié, l’errant ne s’abaisse que très peu à céder à sa colère ou à tout autre état d’énervement. Comme tout homme, il reste soumis aux lots classiques d’émotions négatives, pour autant, le destin en a fait un homme pragmatique, capable de garder la tête froide peu importe la situation. Sa désinvolture pourra d’ailleurs apparaître étrange au premier abord, les personnes partageant généralement les caractéristiques de l’égo surdimensionné revêtant souvent une impulsivité notable. Ce n’est pas le cas du Nara. Posé et réfléchi en toutes circonstances, il reste analytique et souverain de lui-même, se perdant parfois dans diverses gamineries, dans bien des caprices, mais jamais ne s’abandonnant à la haine, jamais ne laissant les tourments de son esprit prendre le dessus.  Pour l’instant.

Intrépide

Paradoxalement, la nature posée du ténébreux se mêle à un trait de caractère assez contraire, créant un mélange déroutant. Toujours dans la quiétude, Soren préserve une approche énergique et résolue de ses missions, de ses tâches et de sa vie en général. Inébranlable dans ses convictions et ses choix, il fait preuve d’une certaine témérité et ce, quel qu’en soit le domaine : combats, entrainements et même vie privée. Une prise d’initiatives dénuées de l’appréhension du retour de flammes, Soren ose. Soren tente. Soren n’hésite pas. Valeureux en un sens, peut-être, cette volonté d’entreprendre se justifie également par sa caractéristique primaire : son orgueil, qui l’amène souvent à ne pas concevoir l’idée d’un échec.

Facétieux

De manière plus légère, Soren reste quelqu’un d’agréable à côtoyer, tout du moins il peut l’être. C’est pour cela que le personnage tend vers le tout ou rien d’ailleurs. Difficile en compromis, les tiers s’avanceront souvent vers la même conclusion se divisant en deux branches : soit on aime l’individu, soit on le déteste. Soren est quelqu’un pour qui il faut faire abstraction de certaines choses si l’on souhaite l’apprécier. Blagueur et moqueur, il apporte une certaine gaieté et une ambiance particulière dans le quotidien d’autrui. Malheureusement, pour apprécier cela, il faut être capable de faire avec le reste.

Solitaire

Pourtant, du fait de son histoire, Soren fait partie de cette catégorie de personne qui préfère composer avec sa seule compagnie ou, en tout cas, la compagnie la plus restreinte possible. Élargir son cercle social n’est pas l’une de ses préoccupations, loin de là. Fervent défenseur du « on est jamais mieux servi que par soi-même » le brun s’attèle à répondre à toutes ses attentes et tous ses besoins. Exilé, il n’a pas eu le moindre mal à se fondre dans l’environnement particulier qu’imposait ce nouveau mode de vie. N’allant pas jusqu’à l’anthropophobie, le Nara reste néanmoins quelqu’un de mesuré à l’égard des relations sociales, sachant les gérer de façon à ce qu’elles ne viennent pas encombrer son confort et s’immiscer trop intimement dans sa routine.

Immoral

En adéquation avec ses traits précédemment évoqués, Soren profite à la fois de sa confiance en lui et de son détachement avec autrui pour revêtir une carapace d’immoralité, le tout sublimant davantage sa facette intrépide. Difficile de dire qu’il s’agit d’un homme qui n’a peur de rien, cependant, il en est un de ceux qui ne reculent devant rien. Les codes de la société ne l’intéressent guère, les avis extérieurs, les jugements, tout ça ne sont que des détails que Soren se fait un plaisir d’ignorer. Seul avec ses démons, le misanthrope est capable de bien des choses pour parvenir à compléter ses objectifs personnels.

HISTOIRE

D’aussi loin que tu ne t’en souviennes, cette vieille dame a toujours été à tes côtés. Qui ça ? Tu ne sais pas vraiment, elle est juste là, présente depuis toujours, s’occupant de toi et d’autres. Tu n’es pas réellement singulier, tu n’es qu’un enfant parmi d’autres, jusqu’ici tu n’as même rien de spécial. Tu n’es qu’un bambin qui, sans même le savoir, sans réellement le comprendre et sans s’en rendre compte n’a pas connu ses parents. Est-ce une chose si rare dans un monde aussi chaotique que celui-ci ? Probablement pas. C’est même plutôt monnaie courante. Toutefois, si tu ne connais pas tes parents, si tu ne connais pas vraiment cette vieille dame qui t’a éduqué, te connais-tu vraiment ? Tu ne sais pas.

Tu es un Nara, membre d’une branche exilée suite aux drames qui ont frappé le village caché de la feuille. Oui, c’est ce qu’on t’a appris, ce que tu as retenu, ce que tu t’es approprié comme connaissances. Les anciens étaient de ceux qui participaient aux rayonnent de Konohagakure no Sato. Des ninjas reconnus, respectés qui, pourtant, ne vous avait pas laissé grand-chose en héritage. Pas à toi, en tout cas. Alors, tu étais évidemment vide de savoir ou presque, tu n’avais aucune notion d’Histoire, mais la réalité était celle sous tes yeux : tu n’étais que l’un des quelques héritiers Nara d’une branche, peut-être même pas la principale, ayant survécu au dispersement et aux guerres internes d’une vieille famille illustre. Pourtant, avec toute cette gloire et ces accomplissements passés, ne devrais-tu pas crouler sous l’or et vivre dans le confort ? C’était loin d’être ton cas. Enfin, tu n’étais pas à plaindre : un toit au-dessus de ta tête et un sol en-dessous de tes pieds, c’était déjà mieux que certains autres. Puis, cette vieille dame possédait ce bout de terre agricole, de quoi y faire vivre quelques animaux vous servant de réserve de nourriture et de quoi générer quelques revenus en revendant les légumes et les céréales.

Tu étais devenu assez fort pour soulever les sacs devenus trop lourds pour le dos de la vieille dame. Elle était toujours loin de toi et pourtant, tu n’avais qu’à tendre la main pour l’attraper. Elle n’était pas une mère, pas une proche, et pourtant, elle était tout de même tout ce que tu avais connu jusqu’ici. Y étais-tu attaché ? Pas vraiment, mais peut-être un peu quand même. Difficile de suivre le jeu du cœur d’un enfant. Ainsi, dans cette atmosphère de guerre de territoire, de chasse ouverte et de mercenariat qui s’était imposée sur l’ancien village caché de la feuille, vint l’instant du dernier souffle de la vieille dame. Tu n’avais pas grand-chose à en dire parce qu’à dire vrai, tu n’en connaissais ni n’en comprenais les enjeux. Mais lorsque le kunai de ce mercenaire était venu trancher sa gorge, qu’avais-tu ressenti ? Étais-tu triste ? Étais-tu seul ? Étais-tu en colère ou résigné ? Qu’allais-tu faire ? Rien. Parce qu’à cet instant, tu n’étais rien. Le fils d’inconnus, l’amour d’aucun, l’espoir de personne. Courage, détermination, esprit vengeur, peut-être à cette époque avais-tu abrité de tels ressentiments, mais par-dessus tout, tu étais un enfant intelligent. Pragmatique. Qu’étais-tu capable de faire face à tout un groupe de mercenaire ? Combattre ? Certainement pas. T’enfuir ? Pour aller où ? Puis finalement, au fond, cette vieille dame méritait-elle le sacrifice de ta vie ? Le conditionnement de ta haine ? La refonte de ton destin ? Tu ne le croyais pas. Au final, elle n’était que la vieille dame.

De travailleur des terres agricoles de ton petit chez toi, tu étais devenu mercenaire ninja coexistant au sein d’un groupe et réalisant diverses tâches pour subvenir à tes besoins. Avais-tu cherché à mener une vendetta contre ceux qui t’avaient pris ton passé ? Loin de là. En quelque sorte, tu étais même devenu l’un de leurs homologues. Tu t’étais trouvé de nouvelles figures ici, celle d’un mentor et celles de ce que l’on pourrait considérer comme des amis. Enfin, tu avais toujours été seul malgré le fait d’être perpétuellement entouré d’autres individus. Tu ne pouvais compter sur quiconque, tu étais le seul maître de ta destinée et le seul responsable de tes erreurs. Voilà ce que tu t’étais toujours dit et ce qui s’était forgé en toi au fur et à mesure de ton apprentissage ninja. Tu étais devenu fort. Carrément fort. Plus que ceux ayant emprunté le même chemin que toi, en même temps que toi. Pourquoi ? Allez savoir. Tu avais été touché par cette grâce, celle d’être compétent lorsqu’il s’agissait du monde de la guerre. T’en voulais-tu ? Pas vraiment. Tu n’étais qu’un humain composant avec les outils qu’on lui avait fourni.

Malgré cet ego qui se mettait à scintiller plus fort que tous les autres aspects de ta personnalité, tu t’étais trouvé des camarades, un maître, un foyer, une routine et un futur. Néanmoins, tout cela que tenait qu’à un fil, parce que c’était aussi ça qui faisait l’amusement de celui qui tirait les plus hautes ficelles. Un marionnettiste lugubre du nom de fatalité, qui prenait un malin plaisir à jouer avec toi, avec les autres, avec tout le monde.  Ou peut-être n’était-ce que son rôle, à lui aussi ? Pouvais-tu lui en tenir compte, le considérer comme responsable de tous les maux du monde ? C’était trop facile. Après tout, tu commençais d’ores et déjà à te le dire, à le penser, tu n’avais qu’à devenir assez fort pour tracer ta propre voie, imposer tes propres choix. Tu n’avais qu’à devenir assez illustre pour couper tes fils et te défaire de cette fameuse fatalité.

Un soir, à la lisière d’une zone boisée, tu te souvenais avoir été pris en embuscade. Pas toi spécialement, plutôt ton groupe de mercenaire qui, cette fois-ci, était tombée sur plus fort. C’était inéluctable, l’âge t’aidait à en prendre conscience, le gain de puissance aussi : il était impossible de gagner sans perdre. Et c’était là un fardeau tout autant qu’un crédo, quelque chose à appréhender et à maîtriser. Tu n’acceptais pas la défaite, mais pour gagner, il te fallait savoir perdre. Pour gagner, tu avais ce soir là perdu certains de tes camarades de longue date, d’autres que tu venais à peine de rencontrer, tu avais perdu ce maître que tu avais surpassé depuis quelques temps déjà, tu avais perdu tes attaches. En échange et du fait de ta force, ta vivacité d’esprit ou tu ne savais quoi d’autre, tu avais vécu. Comme certains autres. Ce soir-là, votre groupe avait perdu, avait été annihilé. Pourtant, au sein de la meute, quelques loups avaient su se frayer une voie inédite, une voie unique, une voie personnelle. Tu n’étais pas le seul, tu n’étais pas l’élu, mais ce soir-là, tu faisais parti de ceux ayant survécus. Ce n’était pas le fruit du hasard, probablement un peu de chance, oui, mais quelques autres, tu étais l’un de ceux ayant coupé ses fils.

Tu étais un irrégulier. Quelqu’un capable de bouleverser le destin. Quelqu’un qui s’était conditionné, qui avait fait abstraction de ses ancres, quelqu’un qui avait compris que la solitude était la meilleure des carapaces. Tu ne dépendais de personne, tu ne protégeais personne, tu oubliais la tristesse et tu t’efforçais de refreiner la peur. Parce que tu n’avais rien d’un dieu, aussi talentueux, aussi prodige pouvais-tu être, tu demeurais être un humain. Un simple humain. Toutefois, si tu ne pouvais disposer d’un statut divin, alors tu n’avais qu’à t’élever au-dessus de chacun de tes semblables, devenir capable de t’imposer auprès de n’importe qui, devenir que l’on ne pourrait faire ployer.

Alors tu étais devenu encore plus fort. Tu avais agrandi ton champ de chasse, tu avais abandonné encore plus de cet humanisme handicapant. Tu avais erré, erré pendant presque une décennie. D’adolescent à jeune adulte et de jeune adulte à Nara Soren, l’indépendant errant. Où en es-tu aujourd’hui ? Tu as délaissé Konoha pour élargir tes possibilités, le mercenariat reste une option viable d’activité lorsque tu nécessites des fonds. Ton immoralité n’a fait que grandir, tu te fiches des mœurs, des codes et de l’éthique. Tu te fiches de ce que l’on pense de toi, tu te fiches que l’on te craigne, que l’on t’admire. Tu es seul. Tu es libre. Tu es capable de faire ce qui te plait, de défendre ce que tu penses juste de défendre et d’attaquer ce que tu considères qui doit l’être. Tu as acquis le pouvoir de faire de tes choix une réalité, désormais, tu n’as plus qu’à te battre pour vivre la vie que tu souhaites mener. Parce qu’aujourd’hui encore, tu es loin d’être au-dessus de tous les autres. Le chemin est encore long certes, mais tu ne fais plus que l’emprunter, aujourd’hui, tu le bâtis.