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- féminin
- dix-sept ans
- hi no han
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- D
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- ninjutsu
- yamanaka
- EN RÉSUMÉ
- Tu es une jeune femme qui cherche à se trouver. Constamment à la recherche d'un équilibre que tu ne parviens pas à atteindre, tu te laisses bien souvent dominer par ton (mauvais) caractère ou par tes émotions. Ça ne t'empêche pas d'avancer, toujours, incapable de t'arrêter de toute façon.
- DESCRIPTION
- T’es un peu à l’image de ton apparence : désordonnée et un peu trop énergique. T’as la fâcheuse habitude de ne jamais t’arrêter ou plutôt de ne jamais vouloir le faire. Tu n’aimes pas rien faire, tu n’aimes pas prendre ton temps, tu n’aimes pas attendre. Ça fait de toi une personne vivante (un peu trop), parfois t’en deviens même complètement insupportable. Ça arrive lorsque ton caractère te rattrape et a le meilleur de toi. T’es colérique, t’es bouillante même et il ne suffit que de pas grand chose pour que tu prennes n’importe quelle décision sous le coup de la colère. Souvent, il ne faut que des paroles mal placées pour que tu flippes et que tu cherches à rectifier le tort qui t’es fait. Au moins, tu cherches souvent à rectifier les torts qui sont commis devant toi, que tu en sois la victime ou non. On pourrait croire que c’est une question de justice, ce ne serait pas si loin du compte, mais la vérité est autre. C’est plutôt que tu ne réfléchis pas souvent.
T’as la mauvaise manie de vouloir suivre ton instinct et tes envies sans te soucier davantage des conséquences que cela pourrait avoir. C’est un peu de la stupidité, à croire que t’as hérité de ça de tes parents, mais c’est surtout une façon différente de voir les choses.Il faut dire que tu ne tiens pas en place. Même si travailler est loin d’être une passion pour toi, tu ne te vois pas rien faire. L’idée de t’installer sur une chaise et relever les pieds n’est pas faite pour toi. T’aimes découvrir le monde, t’aimes être entourée d’autrui. T’aimes vivre, tout simplement. Pour pouvoir en profiter, t’as l’habitude de prendre les choses à la légère jusqu’à ce qu’il soit trop tard, jusqu’à ce que les choses en question parviennent à t’énerver. C’est une ligne difficile à suivre et c’est ainsi que tu finis par perdre le contrôle de tes émotions. Elles te dominent plus qu’autrement, t’es incapable de rationnaliser lorsque ça arrive. Il te faut donc te tourner vers autrui ou encore te rappeler de ce que tes parents auraient voulu pour toi. Autant dire que ça ne fonctionne pas toujours, en partie parce que bien souvent, tu te rappelles de ce qu’ils ont fait, de leur disparition.
Et au final, là est le coeur de ta personne. Cette dualité entre de l’insouciance et le feu qui brûle en toi. C’est aussi une dualité entre ce que tu veux faire de ta personne et ce que tu estimes devoir faire pour rendre tes parents fiers. C’est pour ça que tu continues à t’entrainer pour maitriser l’héritage qu’ils t’ont donné, les techniques qu’ils ont essayé de t’apprendre et ce même si elles ne te conviennent pas vraiment. Tu perds souvent patience dans tes entrainements (ou en général), mais tu essaies toujours de persévérer, de continuer autant que possible. Tu comptes avancer quoi qu’il advienne, tu comptes t’entourer suffisamment bien pour le faire. Parce que t’as besoin des autres, toujours, c’est comme ça que tu démontres tes meilleurs traits de caractère.
- HISTOIRE
- Pour citer ta grand-mère : ta vie est un échec. C’est toujours plaisant de se faire dire ça à dix-sept ans, surtout quand le sous-entendu est que tu l’es tout autant. Elle ne supporte pas tes décisions de vie, le choix que tu as fait, pas plus qu’elle ne supportait les décisions de tes parents de t’inculquer quelques connaissances d’une autre époque. Ta grand-mère voulait que vous trouviez le moyen de vivre une vie tranquille dans ce monde déchiré, une vie sauve dans un village. C’était un sujet tendu dans la famille, la cause de mille et une disputes. D’un côté il y avait l’idée de vous protéger, d’assurer que vous pourriez survivre. Après tout, à quoi bon risquer votre peau pour un nom qui n’est que le votre par coup de circonstances ou pour un village qui n’existe plus depuis près d’un siècle. Autant le dire, la fierté familiale n’était pas vraiment dans les veines de la doyenne de ce qui restait de votre branche. De l’autre côté, il y avait tes parents, plus fougueux, plus fiers de ce qui s’était fait dans le passé. Ils voulaient se montrer à la hauteur d’ancêtre que vous auriez pu avoir. S’enchainer à un village serait contreproductif en ce sens, parce que ça reviendrait à trahir ce que vous étiez avant.
Et toi dans tout ça ? Toi t’étais au milieu de ces disputes familiales. T’étais trimbalée dans les voyages, dans la fuite qui n’en a jamais été une à tes yeux. Tu ne réalisais pas que le monde qui t’entourait pas qu’une question de savoir s’il fallait faire honneur à un nom de famille ou non, s’il fallait respecter un village disparu ou non. Pour toi c’était juste un long voyage, un voyage qui s’est plus mal terminé que tu aurais pu le croire. Tes parents faisaient, à l’époque, des missions pour s’assurer que vous ayez de quoi survivre. Sauf qu’un soir, ils ne revirent pas. T’as jamais vraiment su pourquoi, t’as jamais eu de confirmation de ce qui est arrivé. Il y a eu la conclusion de ta grand-mère, quelque chose de l’ordre de « leur stupidité les a tués ». Il y a eu tes peurs d’enfant qui revirent aussitôt : l’idée que tes parents auraient pu décider qu’ils en avaient marre de toi, de ton tempérament explosif qui ne fonctionnait jamais avec ce qu’ils voulaient t’apprendre. T’as jamais eu de réponse, t’as juste su qu’il fallait que vous continuez à avancer. C’est donc sur tes épaules qu’est tombé la responsabilité de vous faire vivre. T’y es parvenue d’une façon ou d’une autre, trouvant des petits boulots que tu pouvais accomplir avec tes vagues capacités.
Jusqu’au jour où t’en as eu marre. Tu t’es disputée avec ta grand-mère sur l’idée de suivre les traces de tes parents, de faire quelque chose de ta vie qui n’est pas juste « essayer de survivre ». Ça a été un débat, des haussements de voix, quelques insultes en prime. Et t’as décidé de partir. Tu lui as pas laissé le choix, tu t’es même pas retournée quand t’es partie. T’allais faire honneur à tes parents, peu importe ce qu’ils étaient devenu, c’est pas elle qui allait t’en empêcher. Ça a été un coup de tête, un coup de colère que tu regrettes à présent. Il est trop tard pour revenir en arrière, de rattraper tes gestes, mais tu peux au moins t’assurer que ce n’était pas en vain. C’est pour ça que tu as fini par rejoindre l’organisation qui vise à unifier qui vise à unifier la nation. Est-ce que tu crois vraiment en l’objectif ? Peut-être pas. Est-ce que tu comptes tout donner quand même ? Absolument. C’est ta voie à présent, celle que tu suis pour honorer tes parents.