intrigue de suna – orphelinat JkTkOft

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Dans un monde où les nouvelles générations ont connu les affres de la guerre par le biais d'écrits ou de contes oraux, ces dernières sont soudainement propulsées dans des destins pour eux inimaginables à l'instar de leurs aînés d'autrefois. Incarnez y votre shinobi et osez répondre présent à l'effort de guerre de votre nation. Que vous soyez un militaire, un déserteur, un membre d'une quelconque organisation religieuse ou non, défendez avec corps et âme votre nindõ puisque, finalement, personne ne peut se soustraire à son devoir de ninja.Lire la suite

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Narrateur
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Narrateur
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Fiche du Shinobi
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Équipement: N/A
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SAIGO NO SŌHEI

Un individu progressait méticuleusement dans les ruelles de Sunagakure no Satō. La silhouette de ce dernier se mêlait parfaitement aux ombres environnantes, elle se déplaçait de façon méthodique et stratégique. Le déplacement des murailles jusqu'à l'orphelinat durait quelques minutes. Le maudit parcouru la distance en un temps étrangement record tout en étant plus ou moins discret.

Une fois arrivé à l'entrée de l'orphelinat Shirakawa, le porteur de la fleur de lys héraldique ne pouvait pas s'empêcher de dissimuler sa gaieté. Il abaissa son bandana à l'aide de son index puis entra dans le bâtiment par l'une des fenêtres. Il atterrit directement dans la chambre de sa sœur cadette, mais elle manquait à l'appel. Naturellement, son cœur s'emballait et l'être maudit s'inquiétait déjà.

Alors que Keiji explorait la pièce et dépassait un chambranle, un homme basané accompagné d'une femme se dévoilèrent dans son champ de vision. Keiji, troublé, les dévisageait. « Où est-elle ? Je n'aime pas les mauvaises plaisanteries. »


Spoiler:

halloween
Sa Majesté Kōgyoku
Sandaime Kazekage
Sa Majesté Kōgyoku
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Fiche du Shinobi
Rang: A☆
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    Aujourd'hui, deux grands événements bouleversaient notre journée. Premièrement, la caravane impériale rejoignait Sunagakure no Satō. Cela augmentait légèrement les tâches administratives, mais je laissais généralement Saneko gérer tout cela. Deuxièmement, une connaissance particulière allait volontairement s'infiltrer. En effet, il reproduisait ses prouesses chaque année dans le but de prendre des nouvelles de sa sœur cadette. L'homme profitait du grabuge aux murailles provoqué par les nombreux marchands pour se faufiler à l'intérieur du village.

    Pour prévenir cela, j'avais demandé à l'Impératrice d'être prête et de se rendre à l'orphelinat trente minutes avant la venue officielle du convoi. En sa compagnie, parlant du beau temps et des dernières tâches pour le village, nous entrions à l'intérieur du bâtiment. En temps normal, notre présence étonnerait les personnes présentes, mais j'avais prévu le coup en distribuant préalablement des travaux et autres missions pour que personne ne nous voit rentrer. Nous nous positionnions dans la chambre de la fille concernée et attendions patiemment.

    À l'instar des autres porteurs de la fleur de lys héraldique, cet homme avait tout pour faire rougir les forces militaires d'un village. Pour dire, il ridiculisait même les enfants du Kē-sakusen. Je le connaissais depuis pas mal d'années. Néanmoins, il prenait ses précautions lors de ses apparitions publiques. Tel un renard dans le poulailler, il se méfiait de quiconque s'intéressait un peu trop à lui. Malgré le lien que je partageais avec lui, il m'accusait d'être l'auteur d'une vulgaire supercherie : « Bonjour Keiji, tu oublies les modalités de respect et en plus tu nous accuses à tort. Regarde donc par la fenêtre. » En effet, il était tellement précipité qu'il n'avait même pas remarqué que sa sœur jouait à l'extérieur. « Avant que tu ne lui parles, j'aimerai entretenir une conversation un peu plus sérieuse. » Dos parfaitement plaqué contre le mur, les bras croisés, le regard froid, je le toisais. D'un coup de tête accompagné d'un sourire sincère, je désignais la femme située à mes côtés : « Elle est très curieuse, j'espère que tu seras capable d'étancher sa soif. C'est la première fois qu'elle voit un être anormal comme toi en chair et en os. »

    Spoiler:
Sa Majesté Saneko
Sa Majesté Saneko
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orphelinat
+code by Uchiha Raytōku
S’il était plutôt rare de voir l’homme qui partageait ta vie (et ton règne) en ces lieux, pour ta part, ce n’était pas si surprenant. De nature bienveillante, tu essayais de passer par ici lorsque tu le pouvais, pour garder un oeil sur les enfants et pour observer leur progression. Après tout, ces derniers orphelins, tu souhaitais voir s’ils parvenaient à bien s’y faire, à leur nouvelle vie. Une vie entre les hauts murs du village caché, où ils étaient définitivement plus en sécurité que dans la nature. Toutefois, ce n’était pas trop dans ta nature d’attendre calmement dans la chambre de l’un de ces enfants à attendre la visite prévue d’un homme qui viendrait nécessairement voir comment se portait sa soeur. Alors, installée auprès de celui partageant ton titre, tu attends patiemment (ou peut-être pas si patiemment que ça) que l’individus se présente. Ce qu’il ne tarda pas à faire.

Un soupir s’échappe de tes lèvres en le voyant arriver alors que ton regard se tourne vers Kōgyoku. - C’est à se demander pourquoi est-ce que l’on charge des shinobis de surveiller l’entrée du village. Tu secoues doucement la tête suite à ces paroles prononcées tout bas, ces dernières destinées à l’homme à tes côtés avant de ramener tes prunelles vers le nouvel arrivant. Tu affiches un sourire, comme pour le rassurer que tu ne te tiens pas devant lui dans l’idée de représenter une menace pour lui, que tu as juste quelques questions à lui poser, en fait, comme l’indique si bien ton aîné. - Aussi vieux, surtout. Que tu te permets d’ajouter. - Il ne doit pas te rester beaucoup d’années à vivre, non ? Ce n’était pas une menace, tu ne comptais pas mettre fin à ses jours. Simple constatation compte tenu de sa situation.

- Comment tu te portes ? Interrogation sincère, la tête légèrement inclinée sur le côté. Après tout, les maudits sont connus pour cette maladie devenant de plus en plus violente jusqu’à mener tout droit à leur mort. Mais il n’y avait pas que ça. - Tu n’es pas trop souvent pris pour cible par… Un instant d’hésitation, tu réfléchis quelques secondes. - Les chasseurs ? Ceux qui chassent les maudits, donc. Tu savais qu’ils existaient, qu’ils éliminaient tous ceux qu’ils suspectaient d’être nés maudits et devant toi se trouvait quelqu’un qui, potentiellement, avait eu affaire avec eux. Quelqu’un qui pourrait t’en dire un peu plus. Mais tu commençais doucement, ne souhaitant pas non plus l’adresser de questions dès la première seconde.
ft sa majesté
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Fiche du Shinobi
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Équipement: N/A
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SAIGO NO SŌHEI

Une fois à la fenêtre, Keiji était en mesure d'apercevoir sa sœur. Il souffla un bon coup avant de faire brusquement volte-face et de répondre aux premières interrogations de l'impératrice : « Combien de temps me reste-t-il précisément ? Je sais que la mort peut survenir n'importe quand. Néanmoins, à ne pas me soucier de la finalité à laquelle nous sommes tous destinés, je me porte très bien : la clef, c'est finalement de se dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. »

Comme dérangé par quelque chose, le maudit commençait à faire les cent pas dans la chambre. Il inspectait minutieusement chaque recoin, marquait des pauses et restait de marbre de façon irrégulière. Interpellé par la dernière question de Sa Majesté à propos des chasseurs, il détourna son regard avec stupéfaction puis fit un signe de la tête : « Vous vouliez donc gagner du temps... » Dès lors, les pupilles de Keiji se dilatèrent. D'un pas rapide, il mêla sa silhouette aux maigres pénombres pour se dissimuler des yeux de tous. Dans la seconde suivante, après avoir certainement utilisé un jutsu, il s'élança en direction de Saneko, arme à la main, avec la ferme idée de l'égorger :  « Tu seras la première. »

Spoiler:

halloween
Uchiha Raytōku
Uchiha Raytōku
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SURPRISE À L'ORPHELINAT
+Mission Solo de rang B
Technique n°1 :

Technique n°2 :

Le son de deux lames s’entrechoquant tranche l’action abruptement. Ses mains ne  le trahissent pas, aucune faille ne semble se dégager d’elles. Le katana, quant à lui, tremblote et joue de force avec l’arme contre laquelle il se frotte “ Eh bien eh bien, qu’avons-nous là ? “ lâche l’intrus, d’un ton presque moqueur. Le visage dissimulé sous sa touffe hirsute, l’on peut cependant sans problème voir et lire sur ses lèvres. Une de ses mains vient gratter son crâne “ Vos Majestés... Je vous prie d’excuser mon interruption aussi soudaine que grossière. “ au-delà de l'entraînement physique et la vulgarité trop présente par moment, le Uchiha est très bien éduqué “ Je me prénomme Raytoku, moine-guerrier. “ sa main dont il se sert pour se gratter les cheveux effectue discrètement un mudra afin de plonger l’assaillant dans des arcanes dont il a le secret.

Technique n°3 :

Son bras pousse fortement en avant afin de repousser le maudit, le temps que le genjutsu fasse effet. La tête du shinobi errant se relève afin de laisser apparaître ses propres pupilles, dévoilant par la même occasion son appartenance au même clan que le Mirage de Suna “ Permettez-moi de vous débarrasser de cette nuisance. “ demande t-il sur un ton solennel. Raytoku n’a aucune idée de ce qui se trame en ces lieux, son acolyte en sait peut-être plus ? Non, très peu de chance. Il vient à peine d’être mis au courant de simples bribes concernant cette histoire. Non, ce qui interpelle le Uchiha, c’est bien et bien la présence du duo contrôlant la province sableuse. Eux ici face à lui, au balbutiement d’une escarmouche, son arrivée et la mission. Tout a l’air d’être lié mais aucun élément n’arrive à le prouver. Les coïncidences ne sont pas quelque chose qu’il apprécie, sa curiosité commence à lui jouer des tours. Mais trop réfléchir ne l’aiderait pas à mieux se concentrer sur l’individu dont il a la présente charge.

Technique n°4 :

Ce dernier, en proie aux illusions, peut voir son détracteur se démultiplier. Ses clones foncent un à un sur lui en usant d’arts martiaux en tout genre afin de commencer à jauger du niveau en taijutsu et/ou bukijutsu de sa proie, l'un d'entre eux se démarque du lot et tente d'approcher sur le côté en enchaînant les mudras avant de tendre le bras dans l'optique de la piéger dans une sphère d'eau lourde. La mort peut survenir d’un moment à l’autre, la moindre information à grappiller serait bonne à prendre.

Technique n°5 :

Technique n°6 :

Résumé :
Raytoku, "Kengen no Byakko"
Sa Majesté Kōgyoku
Sandaime Kazekage
Sa Majesté Kōgyoku
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    Keiji agissait avec ambivalence, l'interprétation équivoque de ses paroles puis de ses mimiques contraires me déstabilisait le temps d'un instant. À peine eus-je le temps de réfléchir que le maudit s'élançait vers la femme qui se tenait à mes côtés. Immédiatement, j'ouvris ma dextre et propageai une onde d'énergie spirituelle dans l'orphelinat. Les murs, les meubles, le sol... la pièce entière prenait une teinte noirâtre à vue d'œil. Le regard menaçant, j'observai le porteur de la fleur de lys qui, sans grande surprise, se fit interrompre par un nouvel invité. Ce dernier se présenta dans la foulée : « Un moine-guerrier désireux d'éliminer un insecte qui voulait s'en prendre à elle... ? » Naturellement, je dévisageais le chasseur. D'un premier regard, son allure générale ne m'intimidait pas plus que cela, et pourtant, sa simple présence intimidait les militaires les plus puissants de ce monde.

    D'un bruit sourd, une deuxième vibration se répandait dans les airs. Le bois craquelait, les murs commençaient à trembler, les particules de de fer s'excitaient... Ces deux hommes combattaient actuellement dans mon village, ils s'affrontaient sur mes territoires, ils osaient me provoquer en plein milieu d'un désert. En somme, ils s'apprêtaient à commettre une grave erreur, malheureusement pour eux, à mes yeux, ils ont déjà franchi le Rubicon.

    De légers mouvements de ma main droite, je manipulais les particules de fer situées aux proximités de Saneko et du sabreur. Des manteaux de limaille se formaient aux environs de leurs corps de sorte à les protéger des attaques de ce cloporte maudit et également des miennes : « Je l'écraserai moi-même. dis-je avec fermeté. Quant à toi avec ta fonction dont j'ignore l'existence, je m'occuperai de ton cas après. » Mes paroles à l'encontre du chasseur n'étaient pas menaçantes, j'entendais plus qu'après ce bordel, nous discuterions ensemble tranquillement.

    D'une démarche lente, je me positionnais devant l'impératrice. Non pas que je doutais en ses capacités – elle était assez grande pour se défendre seule après tout – mais je la décourageais d'agir au cas où elle n'avait pas compris l'ampleur de la situation. Ne lâchant pas du regard Keiji, je commençais d'ores et déjà à concentrer une importante quantité de limaille au-dessus de ma tête. Ce nuage mi-violet mi-noir aux allures menaçantes commençait à prendre des formes géométriques particulières.

    Spoiler:
Sa Majesté Saneko
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orphelinat
+code by Uchiha Raytōku
Tu n’es pas menaçante. Tu n’as pas eu l’intention de l’être. Tu es curieuse, tout simplement. Tu as envie d’en savoir plus, que ce soit sur lui ou alors sur les gens comme lui. Parce que les informations sur le sujet se font rares. Pas que celles concernant les maudits mais surtout ce qui pouvait concerner cette organisation dont tu ne savais presque rien, ceux qui chassaient notamment les maudits. Tu n’as toutefois pas le temps d’en savoir plus, rapidement interrompue par l’arrivée d’un homme que tu ne connais pas. Surprise, tu tournes le regard vers lui, moment d’inattention qui aurait pu s’avérer dangereux. Parce que tu vois le maudit foncé sur toi, un hoquet de surprise s’échappant de tes lèvres avant qu’il soit arrêté par l’inconnu ayant fait son arrivée dans la pièce. Fronçant légèrement les sourcils, tu es ensuite témoin d’une suite de techniques qui te prennent un peu de court. Qui viennent aussi t’agacer.

- De quel droit es-tu venu jusqu’ici ? Plutôt que de remercier ton soi-disant sauveur, voilà que tu l’attaques presque de paroles prononcées sur un ton désagréable, lui qui venait de s’inviter dans un lieu qui n’était pas ouvert au public. Et pourtant, il y a ses clones, une menace évidente pour l’homme qui a tenté de s’en prendre à toi. Tu n’as pas encore compris pourquoi, la situation t’échappe un peu et c’est peut-être pour ça au final que tu ne lui en veux pas. Parce que tu n’as pas encore tout saisi de la situation actuelle, parce que tu as horreur de ne pas comprendre ce qu’il se passe. Un maudit. Un moine-guerrier inconnu venu interrompre une conversation que tu considérais comme importante. À l’heure actuelle, c’était surtout lui qui te dérangeait, à vrai dire.

- Kōgyoku. Tu t’adresses à l’homme qui s’était trouvé à tes côtés, celui qui, à l’heure actuelle, cherche à te protéger. Un manteau de fer, sa présence face à toi, s’interposant ainsi entre le maudit et toi. Ça te ferait presque sourire, dans une autre situation. Parce que tu sais te défendre seule, parce que ta puissance est sans doute équivalente à celle de l’homme qui se tenait désormais devant toi. Et pourtant, encore une fois, il souhaitait te protéger. - Ne le blesse pas. Une demande derrière ces mots qui se veulent soucieux. Il a été le premier à lancer l’assaut, certes, mais ça ne t’empêche pas que tu as envie de savoir ce qu’il avait à te dire sur le sujet. Alors tu lui demandes donc de faire attention, de ne pas (trop) lui faire de mal. Tu as envie qu’il coopère et pas qu’il vous glisse entre les doigts encore une fois.
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À la vue des légendaires pupilles vermillon, Keiji ne pouvait pas s'empêcher de sourire. Lui qui était habituellement inquiet face aux chasseurs dont il ne connaissait pas les compétences, il soupira de soulagement. En effet, le moine-guerrier venait de commettre une très grave erreur. En dévoilant ses capacités claniques, le maudit avait instantanément pris conscience, qu'en réalité, le chasseur, c'était lui.

Rien que le début de la rencontre encourageait cette idée : l'Uchiha s'attaquait misérablement à une vulgaire illusion sensorielle.

Néanmoins, la limaille de fer invoquée par Sa Majesté limitait considérablement les manœuvres du maudit. Il craignait non seulement d'être repéré à cause de la sensorialité de type contact, mais que ce jutsu permette également à ses adversaires de différencier les êtres illusoires de l'original.

D'autant plus, des renforts arrivaient certainement. Même si les individus normaux élevaient Keiji au rang d'un être surpuissant, il restait un humain composé de chair et d'os comme n'importe qui. Le problème qui le faisait intérieurement douter : le destin de sa sœur. Visiblement, le couple impérial semblait être au courant de cette histoire.

Après quelques secondes de silence, une silhouette hachurée s'exfiltra par la fenêtre. Pour garantir sa survie, la fuite était la seule option envisageable. Animé par une force motrice fraternelle, il ne se repliait pas pour éviter le combat, mais pour voir sa cadette. Depuis l'ouverture, on le voyait partir en direction de la cour, là où elle jouait avec les autres enfants.

Certes Keiji fuyait, mais si ses opposants l'acculaient, il risquait de rendre sérieusement les coups.


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Uchiha Raytōku
Uchiha Raytōku
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Eh bien eh bien, une fois la supercherie dévoilée, la situation n’en devenait que plus incompréhensive. Certes, le clone avait dupé Raytoku mais le couple impérial ne semblait pas être plus alarmé que ça sur les événements ayant lieu. Le Uchiha soupirait, dans quel bourbier l’avait-on envoyé encore ? D’un mouvement brusque et rapide, le moine échappait au manteau désiré sur sa personne. Protéger quelqu’un signifiait avoir un certain contrôle sur lui aussi, sa curiosité le poussait à ne pas en vouloir. Pour l’instant, du moins. Entre la fuite du maudit et les paroles des empereurs, la situation semblait s’extirper d’un contrôle qui n’avait peut-être même jamais existé.

Technique n°1 :

L’un voulait s’occuper de lui après tout ça “Votre territoire, votre décision.” s’y plierait-il ? Sans doute, il n’avait pas spécialement le choix. Provoquer du remue-ménage au milieu d’un village ninja n’était jamais une bonne pub. L’impératrice aussi avait son mot à dire, normal “L’hospitalité sunajin comme on ne la fait plus.” rétorquait-il à la femme.

Marchant jusqu’à pouvoir poser une main sur le rebord de la fenêtre, Raytoku observait alors sa cible improvisée en contre-bas. Plusieurs choix s’offraient à lui et aucun ne l’avantageait. En entrant dans cette pièce, il avait pris parti. Sa mission était d’enquêter mais le contexte agressif ne lui permettait pas dans apprendre d’avantage sans se montrer un peu plus… insistant ? En plus de tout ça, il ne fallait pas non plus traumatiser de jeunes pousses ayant déjà tout perdu dans la vie. Alors d’un geste souple et lent, il rangea son katana dans son fourreau. Après s’être adossé contre le mur juxtaposant la fenêtre ayant servi à la fuite - mains dans ce qui pouvait servir de poche -, il échangea un regard au couple impérial “Rapide mais intense tout ça.” son ventre gargouilla, il lui fallait quérir de la graille. Mais son estomac attendrait selon le bon vouloir des dirigeants de la cité.

Sa mission était peut-être devenue un échec. Ou bien cette discussion avec Sa Majesté Kogyoku allait en faire un franc succès. Allez savoir.


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Raytoku, "Kengen no Byakko"
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    L'affrontement s'accéléra en un clin d'œil : tandis que le moine-guerrier traversa étrangement son opposant, une silhouette profitait de cet instant pour s'échapper par la fenêtre. Ce qui m'inquiétait dans cela, c'est que cette dernière était particulièrement visible. Pour une fuite, quiconque savait facilement dans quelle direction le fuyard partait. D'ailleurs, on le reconnaissait facilement comme s'il désirait qu'on focalisait notre attention sur lui. Par méfiance, je resserrais l'étreinte du manteau de limaille sur Saneko, les grains de fer se durcissaient considérablement et ils se liaient les uns aux autres.

    Toujours de marbre devant ma conjointe, je la rassurais d'un sourire chaleureux à son égard. Mine rien, je balayais la pièce du regard, je tentais de sonder discrètement la chambre avec un ninjutsu sensoriel de type contact. Concernant le membre du clan à l'éventail, il était libre de refuser mon aide. À ses risques et périls disait-on. De ce fait, je dissipais l'habit qui lui était destiné.

    Néanmoins, il me semblait bien trop serein. De par son attitude et ses réponses, je n'avais qu'une seule envie : écraser son organisme dans de la limaille. Quelque chose aux tréfonds de mon esprit insinuait qu'il nous méprisait, il ne nous prenait pas véritablement au sérieux malgré nos fonctions. Il allait même jusqu'à plonger ses mains dans ses poches et s'adosser à proximité de la fenêtre. Pitoyable.

    Soit. J'attends des explications convaincantes avant d'exécuter mon jugement.

    Les milliers de grains de fer réagissaient à mes paroles sèches, ils virevoltaient dans la salle sans interférer avec mon interlocuteur pour ne pas l'inquiéter. Croisant les bras après quelques secondes de silence, je m'écartais lentement sur le côté de sorte à avoir ma conjointe et le moine-guerrier dans mon champ de vision. Nous étions deux dirigeants donc ma parole était égale à celle de Saneko même si elle me laissait généralement carte blanche.

    Saneko. repris-je fermement. Tu penses à la même chose que moi... ? Je te laisse lui poser les bonnes questions.

    Elle seule était assez intelligente pour soutirer les informations les plus intéressantes.
Sa Majesté Saneko
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En retrait, plus spectatrice qu’autre chose, tu observes les hommes dans la pièce, un à un. Le maudit. Le nouvel arrivant. Ton époux. Tu essaies de comprendre le lien entre chacune de ces personnes, de comprendre aussi les derniers événements. L’arrivée du moine-guerrier. Le regard du maudit. L’attaque. Comprendre la situation avant de prendre une décision, tu as toujours agi comme ça. Parce que tu as horreur de l’inconnu et tu refuses de laisser quoique ce soit au hasard. Tu vois du coin de l’oeil le maudit qui fuit sans grande subtilité, ce qui n’est pas sans te surprendre. Ton regard se dirige ensuite sur celui qui vient de s’appuyer contre le mur, son arme rangée, les mains dans les poches. Il y a quelque chose de désagréable dans son attitude, dans sa façon de se comporter, toi qui as l’impression d’y lire une certaine arrogance alors qu’il n’a rien à faire ici, qu’il se trouve sur ton territoire. Ou, enfin, votre territoire, en portant tes prunelles dorées sur l’homme qui t’a protégé d’un manteau de limailles.

Finalement tout de même assez sereine, après tout, tu étais chez toi ici, tu fais signe à ton partenaire qu’il peut laisser tomber l’armure, tu aimerais bien pouvoir te mouvoir plus confortablement. Tu t’approches ensuite de sorte à faire face à celui dont tu ignores toujours le nom. - Qu’est-ce qui t’amènes ici ? Au final, avoir son nom ne t’importe pas vraiment. Et si tu parles plus généralement de ce qui l’amène à Suna, tu t’intéresses aussi à autre chose. - Et comme j’ai demandé… Une question à laquelle tu n’as eu aucune réponse. - De quel droit t’es-tu présenté ici. Tu désignes l’orphelinat. - En dégainant une arme, qui plus est ? S’il s’est placé entre le maudit et toi-même, ce n’est pas pour autant que tu lui en es reconnaissante, semblant même condamner ses actions. - Il s’agit d’un orphelinat, il y a des enfants. Autrement dit, pas de combat en ces murs. Après tout, ces jeunes, tu cherchais à les protéger. Soupirant, tu attends une réponse à tes questions, tout de même curieuse de savoir ce qui peut bien amener le moine-guerrier jusqu’ici. Le maudit ? Ça ne serait pas impossible mais, peu importait vraiment sa mission première, parce qu’ici, entre ces murs, au sein du village dans lequel il s’était invité, c’était votre autorité, à Kōgyoku et à toi-même, qui prônait. Et tu espérais sincèrement pour lui qui l’ait compris.
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Tout se passait très bien dans le meilleur des mondes, le méchant avait vraisemblablement fui l'affrontement et il ne reviendrait pas de sitôt. Néanmoins, le moine-guerrier commettait une très grave erreur avec sa désinvolture : adossé à un mur, les mains dans les poches, l'arme rengainée...

Alors que Saneko s'approchait lentement de son interlocuteur, elle remarquait étrangement que quelque chose l'empêchait d'avancer, une entité vraisemblablement invisible barrait sa route. Dans le même instant, le membre du clan à l'éventail pouvait ressentir une sensation pour le moins désagréable, une palpitation soudaine et mystérieuse, une arme de fer venait d'embrocher sèchement son cœur.

Visiblement, les trois protagonistes avaient la mémoire courte, ils oubliaient ma foi rapidement qu'ils affrontaient un porteur de la fleur de lys, ce blason héraldique revêtit par les plus forts, cet avertissement visuel qui sonnait tel un « Attention, chien méchant ».

Il était impensable pour Keiji de laisser fuir un chasseur ne serait-ce car il pouvait s'en prendre à sa sœur. Au fil des secondes, le corps du maudit devenait visible, quasiment collé à celui de son adversaire. Il tenait fermement son arme logée dans sa poitrine et le regardait droit dans les yeux : « Habituellement, les chasseurs sont rationnels. Ma pupille est plus forte que la tienne, tu le sais, et tu as persisté. »

Cela ne faisait plus de doute, la silhouette qui fuyait était une illusion sensorielle.

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Uchiha Raytōku
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Son attitude visait bien évidemment à voir comment le duo allait réagir. Pas vraiment de surprise ici, rien n’avait l’air d’être faussé. Encore loin de pouvoir dire qu’il s’agissait d’honnêtes gens, Raytoku ne quittait pas son poste insolent pour autant. Une position qui pouvait pousser ses interlocuteurs à commettre une erreur dévoilant quelque chose d’épineux ou tout simplement d’annoncer son exécution dans les plus brefs délais. Le Uchiha avait toujours joué avec le destin “Ce qui m’amène ici ? Des motivations dont l’importance dépasse les petits caprices de chacun. Quand il en va de l’avenir de tous, les autorisations et les titres n’ont plus aucune valeur, le saviez-vous ?” alors, quand elle parle de droit, Raytoku échangeait un regard avec elle “Les Hommes sont arrivés et ont provoqué des guerres. Ensuite, ils ont dessiné des cartes et ont décidé de créer des frontières ici et là en se donnant de l’importance, tout en oubliant d’où leur venaient tout leur savoir ainsi que leurs dons.”

Les mortels se montraient bien souvent ingrats face à l’immortel, mais à cela le Uchiha ne se formalisait pas tant que ça. Lui aussi traînait ses tares et tout ce qu’impliquait cette mortalité “Alors je vous répondrais humblement de droit divin.” dans le plus sérieux des tons. Les réponses ne plairaient sans doute pas mais il aimait à croire que le bon dirigeant était surtout celui qui savait peser le pour et le contre, non pas pour son peuple mais bel et bien pour le monde entier. La précision sur l’orphelinat le fit légèrement tiquer, les mortels n’apprenaient donc jamais “J’aurais peut-être dû laisser cet homme vous étriper ? Je ne suis pas bien sûr de comprendre ce qui vous insupporte autant : votre manque de discernement quant à la Fleur de Lys ou le fait que ce soit un étranger qui se soit porté volontaire pour s’impliquer dans vos ennuis ?”

Puis il se redressa légèrement en affichant un air peiné “Les enfants comprennent les choses bien plus vite qu’on ne le pense, vous savez. Une fois qu’ils sont témoins de violence ou de trahison, le monde leur paraît peu à peu plus limpide et leur capacité à repérer les serpents est accrue.” Raytoku ne laissait finalement que plus de questions en retour de celles qui lui étaient posées. Il y avait cette part de lui qui lui intimait de ne pas poursuivre cette conversation dans le sens voulu des empereurs mais l’autre lui conseillait tout de même d’essayer de gratter un peu plus. Après une expiration poussée, il poursuivait “En vérité, je-” stoppé dans son élan par une chaleur vive dans la poitrine. Une chaleur peu rassurante et glaciale à la fois, celle qui ne laissaient présager rien de bon. En baissant les yeux, il put apercevoir que son liquide vitale épousait le sol à un rythme constant.

L’avait-on volontairement occupé pour cette finalité ? Ne pouvait-il s’en prendre qu’à lui-même et son esprit impétueux pour s’être embourbé dans ce charnier ? Ou bien le maudit lui était-il tout simplement supérieur ? Quand ce dernier reprit forme, le Uchiha le tanna du regard. Conscient du danger qu’il représentait, ses paroles laissaient sous-entendre que lui aussi savait baisser sa garde et se cantonner à la puissance naturelle et non empirique. Une gerbe de sang s’extirpa des lèvres de Raytoku pour venir s’écraser sur les vêtements de son assaillant. Avec un sourire à-moitié forcé sur ses traits, il rétorqua à son adversaire “Et habituellement…” il haletait “... ceux de ton espèce savent quand il faut courir.” sa main venait se poser sur l’épaule Keiji tandis que l’autre venait tenir la lame plantée dans sa poitrine. La force physique n’allait pas aider à se sortir de là, de toutes manières son temps était compté.

Un léger rire se mélangeait alors qu’il commençait à cerner les deux possibilités pouvant expliquer  la présente situation selon lui. La première étant évidemment que les trois autres personnes présentes œuvraient ensemble à quelque chose qu’eux seuls pouvaient savoir. La seconde… “Cacher sa peur derrière l’assurance d’autrui est un signe de faiblesse…” avant de toussoter et laisser échapper quelques signes de douleur, comme des jambes tremblantes par exemple. En regardant sa cible dans les yeux, ses ultimes paroles paroles accompagnaient ses tomoes qui s’agitaient en plongeant le maudit dans l’illusion du baroud d’honneur “Montre moi à quel point tu peux être faible, maudit”. Avait-il quelque chose à protéger ? À garder secret ? À faire oublier ? Le fait qu’il ai décidé d’en finir avec le moine-guerrier tendait à prouver qu’il ne pouvait pas le laisser enquêter dans le coin, mais pourquoi exactement ? Quoi qu’il pouvait en être, le monastère saurait qu’un voile nébuleux plane sur Suna. Un voile qu’il faudrait dissiper un beau jour.

Genjutsu:


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Raytoku, "Kengen no Byakko"
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+Intrigue de rang ???
En cours de route, Suzaku fit quelques détours, indiquant le chemin de l'orphelinat à son cousin, Raytoku. Il avait pris l'initiative de croire en lui et de le laisser continuer seul sa route. Le chef de lui ai sa Rikujō Jieitai avait à faire. Il convoqua rapidement de membre de son unité, personne en qui il avait parfaitement confiance, shinobi talentueux, reconnus et recrutés pour leurs talents.

« Dirigez-vous vers les portes, la caravane impériale entre dans le village. » Il n'avait pas besoin d'en dire réellement plus, après tout, il fallait faire au plus vite car le temps était compté. « Kazanbai Arima et Hyoketsu Shion doivent déjà s'y trouver. Faites vite. »

D'un mouvement de bras, il ordonna aux deux shinobis convoqué de se disperser et d'aller effectuer les ordres qu'il avait donné. Quant à lui, il reprit rapidement la route de l'orphelinat. Disparaissant un mûdra grâce à la fameuse technique donneur Shunshin. Le jutsu lui permit de combler son retard en gagnant un temps précieux.

D'un clignement des yeux, son chakra fusa vers ses pupilles et celles-ci se teintèrent de rouge, le célèbre Sharingan, dôjutsu du clan à l'éventail venait d'être activé par le Mirage.  Distinguant alors les diverses signature de chakra, il se dirigea naturellement vers la pièce qui en contenait le plus.

« Eh chacal t'es là ?  » Dit-il en ouvrant la porte.

C'est en entrant qu'il aperçu, Uchiha Raytoku, poignardé par un homme. L'information avait beau avoir été capté par son dôjutsu, elle ne parvenait pas à remonter jusqu'à son cerveau. Comment était-ce possible ? Raytoku ? Pouvait-il réellement perdre ou n'était-ce la que le fruit d'un dôjutsu dans lequel il avait été plongé ?  Les Sandaime aussi étaient là, et cet homme, cet homme.

Il se mordit la lèvre dans une veine tentative, croyant réellement être tombé sous le joug d'un puissant sort. Mais il n'en était rien. Si il était arrivé plus tôt, peut-être qu'il n'assisterait jamais à cette scène, s'il avait beaucoup mieux garder la porte, il en serait de même. Sa faiblesse venait de causer un mort de plus, comme auparavant. Avec son sensei.

Finalement, toutes ces paroles, aucun acte. Il n'était que spectateur. Il ne pouvait que subir.

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Suzaku, "Shunshin"
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    Les motivations absconses de cet homme et ses billevesées marquaient mes lèvres d'un rictus. Cela s'entendait aisément dans ses paroles oiseuses, le porteur du blason éventail parlait de plusieurs concepts qui lui échappaient, il pointait du doigt des notions qui ne pouvaient être connues ou comprises par sa seule intelligence, en somme, il était un piètre soldat formaté pour exécuter une tâche. Malheureusement pour lui, il servait une cause qui l'obligeait à marcher sur le fil du rasoir, une cause qui, aujourd'hui, signa son arrêt de mort.

    Le chasseur pensait avoir conscience des enjeux du monde, au contraire, son étroitesse d'esprit le propulsa droit vers l'au-delà. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder mon épouse avec ce sourire particulier, d'hausser machinalement mes épaules et d'incliner légèrement ma tête sur le côté après chaque phrase du futur défunt. En temps normal, je l'aurais d'ores et déjà crucifié pour son irrespect ainsi que son arrogance. Cependant, il se trompait sur toute la ligne. Dissipant le manteau de limaille suite au signe de Saneko, j'emboîtais le pas, approchant légèrement mes lèvres à hauteur de son oreille, livrant une messe basse.

    Tu devrais peut-être lui montrer.

    Mes paroles faisaient bel et bien référence au même blason fièrement porté par le méchant de cette histoire, la fleur de lys ensanglantée, ce symbole qui aspirait l'amertume et le dégoût chez les chasseurs, une des nombreuses armoiries qui attirait les foudres de ces infâmes personnages. Certes, je doutais sérieusement de l'efficacité stratégique de dévoiler une telle information, néanmoins je désirais percevoir la réaction de notre interlocuteur commun ma foi bien trop serein. Quant à Keiji, je le connaissais depuis plusieurs années, à vrai dire, fut une époque où nous combattions ensemble, mais nous nous sommes progressivement perdus de vue. Ce dernier confirmait d'ailleurs mes hypothèses lorsqu'il passa à l'action, d'un coup d'estoc insidieux et mortel, il se toucha mortellement l'Uchiha.

    Échec et Mat. murmurais-je à ma femme. J'espère que tu ne t'es pas fait bernée avec sa fuite fallacieuse.

    Mes yeux rivés sur l'acte de dernière volonté, j'observais avec amusement la scène qui se déroulait entre les deux ennemis jurés. Néanmoins, l'amusement fut de courte de durée puisque, dans mon dos, j'entendis une voix familière, un timbre de voix grave, ressemblant à celle d'un jeune homme. Dans la foulée, la porte s'ouvrait et je me retournais, dévisageant le nouvel invité. Décidément, ils allaient me foutre en rogne. D'un côté, ce n'était pas la sœur de Keiji, mais une tout autre personne qui à la simple vue de cette scène, en savait déjà trop. Un Uchiha qui à l'instar de son confrère venait bêtement de sceller son sort.

    Suzaku entrait dans la pièce avant de subitement s'arrêter, vraisemblablement paralysé par l'ampleur de la situation. Ces précieuses secondes, le temps qu'il comprenne ce qu'il se passait, je devais m'en débarrasser. Pour ce faire, sans même bouger mon corps – contrairement aux autres arts ninjas, le magnétisme ne requérait pas de signes – je matérialisais une aiguille de limaille dans son angle mort. Je pris rapidement la parole pour attirer l'attention de Suzaku.

    Tu es en retard, mon petit, j'espère que tout se passe bien en dehors de cette chambre.

    À peine eus-je terminé ma phrase qu'une impulsion magnétique s'imprégna dans l'aiguille, propulsant silencieusement le projectile à une vitesse quasiment imperceptible à l'œil nu. Dans le meilleur des mondes, elle perforerait la boîte crânienne du nouvel arrivant sans même qu'il ne s'en rend compte et le tuerait sur le coup. Car oui, lors de ma jeunesse, je portais moi aussi la fleur de lys. Pour le bien de ma patrie, cette information ne devait pas fuiter. Les sacrifices m'importaient peu.

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À l'écoute des paroles de son opposant, Keiji resserra sa poigne sur le manche de son arme. Défiant du regard le possesseur d'un dōjutsu réputé sans tressaillir, il bouillonnait intérieurement :  

Nous sommes conspués, condamnés, attaqués en permanence, sous tous les prétextes, dans n'importe quelle société, pour de mauvaises raisons, mais jamais pour les bonnes... Tu es plein de fureur, d'hypocrisie et d'ignorance, de bêtise même, tes querelles et tes affrontements, tes défaites et tes triomphes... Aujourd'hui, c'est TOI qui meurs !

Dans un ultime baroud d'honneur, le membre du clan à l'éventail tentait de piéger le maudit dans une illusion. Tandis que ce dernier ressentit une étrange palpitation, il voyait son propre organisme vieillir à vitesse grand V, en une fraction de seconde, il ressentait toutes les conséquences associées : son dos se fragilisait, ses muscles perdaient de la force, ses jambes devenaient frêles, elles portaient difficilement le poids de son corps.

Cela ne faisait aucun doute pour lui, il était piéger à l'intérieur d'un genjutsu. Dans la réalité, Keiji retira sèchement son arme de la chair de son adversaire avant de trancher sèchement sa gorge. Le maudit savait parfaitement ce qu'il faisait, il ne défierait pas du regard un Uchiha sans avoir des cartes secrètes dans sa manche.

Néanmoins, les événements s'enchaînaient et, dans le même instant à l'opposé de la pièce, un nouvel arrivant se présentait. Immédiatement interpellé par Sa Majesté Kōgyoku, le chef des forces d'autodéfenses succombera dans la seconde suivante, assassiné par la personne à laquelle il dévouait corps et âme.

Après toute cette agitation, le calme revenait, le silence devenait maître des lieux. Deux cadavres jonchaient au sol, deux porteurs d'un blason d'éventail dont l'un d'entre-eux servait le Lycoris. En somme, une mort légitime tombée pour une cause vraisemblablement juste et, la seconde, un décès collatéral, un piètre humain qui trimballait son nez dans es affaires qui ne le regardaient pas.

Kōgyoku-san, le jeune homme que vous venez de tuer était de mèche avec le chasseur, ils parlaient d'éradiquer un mal ensemble. Saneko-san. Keiji se tourna en direction de son interlocutrice. Je ne vous veux aucun mal, l'initiative de mon illusion sensorielle à votre encontre était une attitude trompeuse de sorte à avoir l'avantage. Il s'accouda à la fenêtre. Saneko-san, Kōgyoku-san. Ce n'est pas logique. Le chasseur était missionné seul, il a seulement averti son collègue à l'entrée du village. Habituellement... Ils sont... plusieurs à... chasser ?

Certes les chasseurs n'avaient pas à rougir face au commun des mortels, mais affronter seul un maudit relevait de l'inconscience et du suicide. Pour cette raison, ils se déplaçaient en commando, la supériorité numérique les avantageaient considérablement. En bref, Keiji soupira.

Et le dénommé Keiji était loin d’être entièrement dans le faux, il aurait été fou de croire que les antagonistes dans l’affrontement ancestrale entre les deux factions symbolisées par des fleurs, n’étaient pas plus prévoyants. La mission adressée à Uchiha Raytōku n’était guère censée se terminer ainsi, il n’avait officiellement été envoyé qu’à des fins d’enquête, et non de confrontation. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’était affilié que de façon indirecte à la secte du Lycoris Rouge par les moines-guerriers. Heureusement ou malheureusement, dans cette guerre depuis bien trop longtemps silencieuse, chacun savait prendre ses précautions.

Suffisamment loin pour ne pas être remarqué, tout en étant assez proche pour tout ressentir, un civil nommé Taiji s’était attardé comme on le lui avait demandé, à suivre la progression de l’Uchiha. Tristement, cette mesure de prudence s’était à la vue des événements montrée fort utile. N’ayant aucune envie de finir comme celui qu’il avait pris en filature, Taiji s’était bien vite éloigné dans les bas-fonds de Suna...


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halloween
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orphelinat
+code by Uchiha Raytōku
Décidément, il y a quelque chose d’agaçant dans son discours. Quelque chose qui vient échauffer ton sang, toi qui es d’ordinaire si calme. Tu t’es rapprochée pour te positionner face à lui, le temps de lui poser tes questions, avant d’être arrêtée par une présence que tu ne voyais pas. Il était donc toujours là, comme ce que tu avais pu suspecter. Tu ne dis donc rien sur le sujet, fais comme si de rien n’était, s’intéressant à ses paroles en retenant un rire un peu plus mauvais. De droit divin ? Était-ce vraiment ainsi qu’il voyait sa tâche ? Était-ce comment il expliquait les morts qu’il laissait sur son passage, tous ces maudits qu’il traquait ? Quant à ton supposé manque de discernement, ce n’était pas exactement ça. La surprise qui avait suivi l’attaque dirigée vers toi ne venait pas temps de la peur du geste en lui-même, tu avais seulement cru, l’instant de quelques secondes, que l’homme que vous laissiez entrer dans votre village à tous les ans (sans jamais vraiment être en mesure de l’en empêcher de toute façon) se soit retourner contre vous pour une raison qui t’échappait. Ce qui, finalement, n’avait jamais été le cas.

Non, le problème était ce moine-guerrier, celui qui se croyait héros en éliminant des gens comme lui. Des gens comme vous, surtout. Parce que si tu avais abandonné ta fleur de lys au même titre que ton père, ce dernier ayant insisté pour que ce secret bien gardé le reste éternellement, ces journées où tu te sentais plus faible, ces quintes de toux qui te prenaient, ce sang qui s’échappait d’entre tes lèvres, ne trompaient pas. Bien qu’agacée par la situation, par ses paroles et par son manque de réponse, au final, tu n’en sauras jamais vraiment plus. Parce que le maudit réapparaît, parce que ton interlocuteur se retrouve donc avec une lame au travers de sa poitrine. - J’ai presque failli y croire. Il sait se montrer convaincant. À l’attaque surprise qui t’avait fait reculer d’un pas.

Personnellement, tu aurais franchement préféré t’en tenir qu’à un seul cadavre. Lorsque la lame traversa sa gorge, tu ne pus que grimacer en voyant la gerbe de sang venir éclabousser le sol. Tu aurais vraiment voulu que les choses s’arrêtent là, qu’elles s’en tiennent à ça. Mais bien évidemment, les choses ne pouvaient jamais être aussi simple. L’homme à tes côtés, celui qui partageait ton règne, eu au moins l’amabilité de faire les choses proprement. Une aiguille. Une seule pour lui traverser le crâne. - Et dire qu’il va falloir qu’on explique ça… La mort du shinobi qui venait de s’écraser au sol. C’est un soupir d’ennuie qui traverse tes lèvres, levant une main pour te pincer l’arête du nez. - Je sais, je sais. Que tu réponds. Il ne te voulait pas de mal. Tu aurais trouvé l’inverse surprenant, bien que pas impossible.

Tu dirigeant vers la porte pour la refermer, tu laisses de la poussière d’or passée sous cette dernière. Rapidement, le sol de l’orphelinat en est recouvert, notamment l’entrée dudit orphelinat ainsi que le couloir menant jusqu’ici, pour te prévenir si jamais quiconque devait approcher. Tu préférais vraiment éviter d’avoir à ramasser un troisième cadavre. Disons que si tu étais d’avis qu’il y avait certaines choses qui devaient être faites, tu n’aimais pas trop l’idée d’être le bourreau des shinobis en qui, normalement, tu devais avoir confiance. - Justement, parlant de ces chasseurs… Tu te retournes vers le maudit. - Ils viennent rarement entre les murs du village et je ne sais pas trop comment est-ce qu’ils fonctionnent. Alors, et si tu me disais ce que tu sais sur le sujet ? Sur ces chasseurs. Les moines-guerrier. Les autres qui cherchaient à s’en prendre à la fleur de lys.

Ce n’était pas tant pour te protéger toi que pour protéger les autres comme vous. Parce que, si tu te savais apte à leur tenir tête, ce n’était pas le cas de tous. Ce n’était pas le cas des plus jeunes. Et tu n’avais jamais eu l’occasion, avant Keiji, de rencontrer un maudit qui avait la possibilité de t’en apprendre davantage sur sa situation, comment est-ce que ça se passait pour ceux comme eux à l’extérieur des murs d’une institution militaire.
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Sandaime Kazekage
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    Un bref clignement des yeux ôta définitivement la vie du chef des forces d'autodéfenses de Sunagakure no Satō. Ce malheureux rejoignit l'au-delà car il partageait un lien bien trop étroit avec le moine-guerrier, l'Uchiha s'intéressait à des histoires qui le dépassaient. En bref, Suzaku n'était pas resté à sa place ma foi confortable dans la hiérarchie du village. Quelle idiotie de mourir pour une action de trop, quelle idiote de sacrifier un tel potentiel pour une cause qui ne le concernait même pas, quelle idiotie d'avoir voulu jouer aux héros. Jusqu'à la dernière seconde, je regardais mon militaire droit dans les yeux, mon regard ne vacillait point, je le dévisageais et je lui démontrais ma détermination.

    D'un mouvement ample de ma dextre, je dissipais la majorité de mon sable de fer éparpillé dans la chambre de l'orphelinat. Quant à ce qu'il restait, je concentrais mes derniers grains aux alentours des deux cadavres de sorte à les enfermer dans un vraisemblable cercueil. Coordonnant et manipulant les sarcophages au rythme de mes mains, ils se soulevèrent du sol pour léviter et finalement me suivre dans mes déplacements.

    Premièrement, je vais m'occuper de ces deux-là. Saneko, reste vigilante, Keiji-san a raison, c'est la première fois que je vois un moine-guerrier seul.

    Adressant un dernier regard à mon épouse, saluant ensuite respectueusement le maudit d'un signe de la tête, je sortis de la pièce. Le sable de fer positionné à hauteur de mes épaules emboîtait mon pas et contenait les deux corps. Dénouement de l'histoire : nous venions d'acquérir une force militaire immesurable, quatre dōjutsu légendaires qui étaient arrivés à maturité, que je comptais scrupuleusement analyser. Eh bien, avec Saneko, nous allions avoir énormément de travail. Certes, le village venait aujourd'hui de s'attirer les soupçons du Lycoris et plus généralement des chasseurs, mais suite à cela, nous avions de quoi les recevoir.

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Keiji observait les sarcophages quitter la pièce, d'ailleurs il rendait la pareille à Sa Majesté Kōgyoku en le saluant également avec respect. Quelques secondes plus tard, il se retourna en direction de l'impératrice qui le questionnait : « Saneko-san, veuillez encore me permettre de vous appeler par votre prénom, vous connaissez la fleur de lys. Les chasseurs s'unifient sous un autre emblème : le lycoris rouge. D'ailleurs, l'organisation porte le même nom que le blason. »

Après ce remue-ménage, tout en parlant, Keiji reconditionnait le matériel qui devait l'être. En l'occurrence, il rengaina son arme et s'accouda ensuite à la fenêtre : « La création du Lycoris remonte à une époque lointaine, on dit que cette guerre est intemporelle, qu'elle aurait toujours existé. Néanmoins, une chose est certaine : ces hommes et ces femmes pensent porter un jugement divin, ils élimineraient les vices de notre monde. En d'autres termes, vous et votre époux, moi et ma sœur, nous tous, nous sommes considérés comme le mal incarné. Nous n'avons pas le droit de vivre. »

Le porteur du blason héraldique cherchait du regard sa sœur cadette, son timbre de voix trahissait sa désolation à l'égard de sa propre situation : « Ils n'ont pas trouvé meilleur moyen que de tous nous traquer pour nous tuer. Saneko-san, ils agissent comme des commandos, repèrent leur cible et tendent une embuscade en supériorité numérique. Ils n'ont aucune pitié, ils assassinent même les nourrissons et les enfants en bas âge. »

Keiji regardait sa sœur par la fenêtre, elle s'amusait avec les autres enfants. Un sourire sincère venait à empreindre les lèvres du maudit. Malgré les conséquences associées à son statut, elle réussissait à être heureuse, elle vivait une enfance tout à fait normale, cela ne pouvait que combler le cœur de son grand frère, là où lui n'avait pas eu cette chance : « Par ailleurs, je vous remercie sincèrement pour tout ce que vous réalisez. Malheureusement, j'ai bien peur que le Lycoris s'intéresse à votre village suite à la disparition du moine-guerrier. Vous savez, vous et votre époux avez notre soutien le plus total. N'hésitez pas à nous appeler. »

Par ces mots, Keiji faisait référence aux autres porteurs de la fleur de lys, ces maudits qui s'assumaient et faisaient naître la crainte.

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La situation plus calme, le brouhaha enfin terminé, tu peux désormais te concentrer sur le maudit. Tu adresses un signe de tête à ton époux tandis qu’il se portait volontaire pour débarrasser les cadavres. Tu n’étais pas particulièrement enchantée par la façon dont les choses s’étaient déroulées, sans doute parce que, même si tu savais que certaines choses devaient être faites, ce n’était pas pour autant que tu aimais les faire. Tu n’es pas méchante, Saneko. Ce que tu fais, c’est pour protéger les autres. Pour protéger ceux comme toi, ceux comme l’homme qui se trouvait actuellement dans la même pièce que tout ou même comme celui qui partageait ta vie. C’était pour tenter de vous débarrasser de cette menace qui pesait sur vos têtes, épée qui menaçait de s’abattre à tout instant. Tu n’en avais que faire de la puissance si cela signifiait de sentir ton état se dégrader avec le temps, de connaître une mort aussi lente qu’inévitable.

- Le Lycoris Rouge, hein ? Tu allais te souvenir de ce nom. De l’emblème aussi. Parce qu’il allait te falloir te méfier d’eux. Après tout, Keiji venait de dire à voix haute ce que tu pensais tout bas : si, vraiment, il s’agissait d’un homme envoyé par eux, sans doute qu’ils allaient s’intéresser davantage à Suna. Une chose que tu n’appréciais guère, pas alors que vous étiez toujours en situation précaire. La guerre avec le pays de la terre n’avait toujours pas pris fin et de vos forces étaient mobilisées pour cette dernière, t’empêchant ainsi d’accroître la protection de l’orphelinat. - Je vais faire tout ce que je peux pour les protéger. Pas nécessairement toi mais les autres. Ces enfants que tu peux voir jouer à l’extérieur, ceux qui prétendent à une vie somme toute relativement normale, si tu passes outre le fait qu’ils ont, pour certains, été arrachés à leur foyer.

Un soupir s’échappe de tes lèvres tandis que tu t’assoies sur le lit présent dans la pièce, ton regard levé vers l’homme appuyé à la fenêtre. - Sans pouvoir tout te dire… Les tactiques militaires n’étant pas quelque chose que tu partageais à la légère, quand bien même avais-tu confiance en celui te proposant son aide. - Nous en avons déjà beaucoup sur les épaules. Notamment quelques complications suite à la prise d’Iwa. - Et je ne te cacherai pas qu’à défaut de savoir combien ils sont, à porter cette emblème, je ne peux que me préparer au pire. S’agissait-il d’une poignée de shinobis ? Tu en doutais. Autrement, ils n’auraient jamais survécu aussi longtemps. Ils savaient ce qu’ils faisaient. - Tu penses pouvoir me rapporter tout ce que tu apprends, les concernant ? Je ne peux malheureusement pas sortir comme je veux de ces murs et tu es donc le plus à même d’avoir vent de leurs déplacements. Ça me permettrait de me préparer en conséquence. Un nouveau soupir. - Et ainsi peut-être demander votre assistance. Après tout, eux, comme toi, comme tous les maudits présents ici, vous vous trouviez tous dans le même bateau. Traqué pour ce qui n’était pas de votre ressort, survivre était une priorité. Car si ce n’était pas ces shinobis prétendant porter un jugement divin, c’était votre propre condition qui aurait votre peau.
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Alors que l'impératrice affirmait sa volonté de vouloir protéger les autres et particulièrement les plus faibles, Keiji secouait négativement sa tête. Bien trop honnête pour cacher son hypocrisie, il répondit avec franchise malgré le rang hiérarchique de son interlocutrice : « J'ai peur que vous ne soyez pas suffisamment préparée pour cela. »

Les minutes suivantes, Sa Majesté impériale abordait le conflit qui opposait Sunagakure no Satō contre l'insurrection des militaires d'une ancienne grande nation : Iwagakure no Satō. Elle confiait étrangement son doute et ses inquiétudes à un maudit qu'elle ne connaissait pas plus que cela.

Dès lors, Keiji tourna légèrement sa tête, l'orientant en direction de la femme assise sur le lit, irrité par le tutoiement régulier : « Non. » Réponse sèche. « Lorsqu'ils se montrent, c'est déjà trop tard. En cas de problème, ma sœur sait déjà quoi faire. Ne pensez pas que j'ai confiance en vous pour assurer sa sécurité. En parlant d'elle, vous n'êtes clairement pas ma priorité. » Ni une ni deux, Keiji se propulsa en dehors de l'orphelinat en passant par la fenêtre. Ce changement brusque d'humeur était loin d'être anodin : une tâche anormale cramoisie empreignait le tissu de son manteau à hauteur de ses deux omoplates.

Des tremblotements remplaçaient ses mouvements habiles et rapides. Bref, sa silhouette s'effaçait progressivement avant de complètement disparaître.

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halloween
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Pas assez préparée ? Ce n’était pas quelque chose que tu aimais entendre. Parce que, si vous aviez réussi à éviter la menace que représentait ces mercenaires cherchant à vous éliminer jusqu’à maintenant, tu avais toujours su que ce n’était qu’une question de temps. Qu’il n’était question que d’une erreur, une oreille indiscrète, pour que tout vole en éclat. Ta vie, celle des autres, ces jeunes que tu voulais protéger, ceux à qui tu voulais offrir une enfance normale, la possibilité d’un futur. Ce n’était pas pour rien que tu avais fait tant de recherche en ce qui concernait le fuinjutsu et que tu allais continuer d’en faire, tout ça dans l’idée de vous offrir un peu plus de temps avant que la maladie ne vous emporte. - Pas spécialement optimiste, hein. Un léger rire, passant outre ses propos, bien décidée à faire ce qu’il fallait pour protéger ce village que tu dirigeais aux côtés de ton époux.

- Rapide à changer de discour. Commentaire un peu plus sec. - Moi qui croyais que nous avions votre soutien. Ceux arborant le lys. Tu soupirs, l’observes disparaître sans même chercher à le retenir. À quoi bon ? Au moins, tu en savais déjà un peu plus, notamment sur cette organisation qui vous traquait. Le Lycoris Rouge. Tu avais un nom, un symbole. Il allait donc falloir que tu cherches à te protéger de ces derniers, à te préparer pour le jour où ils débarqueraient dans ton village. Te redressant avant d’accorder un dernier regard à la pièce, grimaçant de nouveau en apercevant les taches de sang maculant le sol, tu te décidas de partir. Tu allais devoir rejoindre l’homme qui partageait ton règne, voir la suite des choses avec lui. Si vraiment il y avait quelque chose qu’il vous était possible de faire sur le sujet.
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