- Kiri no Jishin
- Féminin
- 28 ans
- Mizu no Kuni
- Kirigakure no Satô
- RANG: A
- GRADE: Jônin
- Bukijutsu - Ninjutsu
- Kubikiribôcho - Doton
- EN RÉSUMÉ
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Jônin de Kiri, Yumiko est dévouée à son village et son pays. Véritable yandere, elle est obsédée par le Mizukage qu'elle considère être un Dieu vivant et son âme-soeur.
Détentrice de Kubikiribôchô, la lame du traître, la kunoichi est une experte du corps à corps. Sa maîtrise du doton est également réputée dans tout le pays.
- DESCRIPTION
Physique:
Yumiko n’est pas et n’a jamais été une kunoichi particulièrement imposante. Haute de seulement un mètre soixante dix pour cinquante kilos, elle ne se démarque pas par sa stature. Pour dire vrai, elle est à ce stade plutôt dans la norme. Ce qui se note en premier chez elle, c’est son style vestimentaire. Depuis toujours, la femme porte des habits amples et chauds. Elle affectionne particulièrement son manteau rembourré par de la fourrure de loup blanc et ne le quitte quasiment jamais. Qu’il pleuve, qu’il vente ou que règne la canicule, il est réellement très difficile de la séparer de cette veste. La vérité est que Yumiko est désespérément frileuse. Elle ne tolère pas le froid et fait tout pour lutter contre, chose assez ironique pour une habitante du pays de l’Eau, peu réputé pour sa chaleur. par dessus son manteau blanc, la kunoichi porte une veste ninja noire dans laquelle elle range tout son attirail lorsqu’elle part en mission.
Sa tête est elle aussi largement dissimulée et protégée du froid. Son crâne porte un épais bonnet noir duquel dépassent timidement ses cheveux de jais. Bien qu’elle les brosse pour demeurer présentable, elle ne s’en occupe pas vraiment et les coupe de sorte à ce qu’ils ne dépassant pas ses épaules. Ses petits yeux bridés sont d’un noir profond et sont les seuls témoins de ses émotions. En effet, le bas de son visage étant caché par un masque, son regard est l’unique reflet de son âme que les gens puissent voir. La plupart du temps, ils semblent montrer de la lassitude ou une certaine nonchalance. Il n’est cependant pas rare de la voir sourire, chose rendue drôle car il faut deviner à travers son masque.
La véritable raison du port de ce masque n’est ni le froid ni une quelconque coquetterie. Il s’agit là de honte. Lors d’un terrible affrontement, la kunoichi a été mutilée à l’arme blanche. La violence du coup lui arracha de nombreuses dents, coupa une partie de son nez et de gros morceaux de ses lèvres. Il en résulte une cicatrice hideuse qui la rend terriblement laide. En tant que femme et en tant que kunoichi, elle éprouve une honte immense de porter cette marque infamante et fait de son mieux pour la cacher. Lui retirer ce masque de force la rendrait folle de rage.
Mental:
L’épéiste de la brume est une patriote accomplie. Elle sert Kiri depuis sa plus tendre enfance et n’a jamais ressenti la moindre raison de douter des siens ou de son village. Même quand le Sandaime a fui le village, elle y a vu l’oeuvre d’un traître isolé, d’un vulgaire déserteur désaxé. Cela ne l’a nullement fait remettre en doute ses convictions et elle été ravie de voter pour Yosôgai lors des dernières élections. Yumiko est convaincue que Mizu no Kuni est la plus grande nation au monde et qu’elle mérite amplement ses lettres de noblesse. Dans son esprit, cela ne fait pas un doute et servir sa patrie la rend extrêmement heureuse.
Yumiko est connue comme une femme facile à aborder, toujours avenante et aimable. Bien qu’elle n’ait que peu d’amis véritables, elle s’entend bien avec à peu près tout le monde. C’est une bonne vivante qui aime rire, bien manger et boire de bon vins. Sa vie et les affres de la guerre semblent ne pas avoir la moindre incidence sur elle. Rien n’est jamais en mesure de l’atteindre, ce qui peut parfois surprendre ses collègues.
La kunoichi n’est pas une femme sadique. Quand elle combat, elle le fait pour gagner. Pour cela, elle ne recule devant rien. En revanche, cela ne veut pas dire qu’elle prend pour autant plaisir à tuer ou mutiler son prochain. Loin de là, elle fait simplement ce qui doit être fait pour sa survie ou pour servir les intérêts supérieurs de sa nation. Après tout, lorsque le juste combat pour le bien, il n’a nulle honte à avoir.
Tous ceux qui vous parleront d’elle brosseront un portrait plus ou moins positif de l’épéiste. Cependant, ne vous y trompez pas, Yumiko est une véritable déséquilibrée. Bien qu’elle semble normale, gentille et sympathique, elle cache une personnalité bien plus sombre. Depuis qu’elle a rencontré l’actuel Mizukage, la kunoichi est folle amoureuse de lui. Notez que l’emploi du mot folle n’est pas à prendre à la légère. Son amour pour lui est obsessionnel et n’a rien de sain. Elle le vénère au même titre qu’un dieu et ferait absolument tout pour SON Mizukage. Elle seule est en mesure de réellement le comprendre. Bien qu’ils ne se voient pas en dehors du cadre professionnel, Yumiko sait bien qu’il est lui aussi fou d’elle. Comment pourrait-il en être autrement. Il se contente simplement de jouer le jeu afin que les gens ne pensent pas qu’elle puisse avoir le moindre traitement de faveur si la vérité éclatait au grand jour. Yumiko sait, elle sait ce que tous ignorent, ce que même Yosôgai a du mal à comprendre.
L’obsession de l’épéiste la rend terriblement jalouse. Voir la moindre femme approcher de son grand amour suffit à la mettre dans tous ses états. Qu’il soit proche avec une autre lui fait l’effet d’un coup de poignard. Mais elle connait la vérité, elle sait qu’il ne fait que jouer le jeu, afin que personne ne puisse se douter de ce qu’ils ressentent réellement l’un pour l’autre. Après tout, elle n’est pas dupe.
Chez elle, la kunoichi a dressé un véritable temple en l’honneur de SON Mizukage. Elle y entrepose des photos de lui, tous ses discours, le moindre de ses messages et les déchets qu’elle peut récupérer de lui. Son plus grand trésor s’avère être un kunai cassé dont il s’est un jour débarrassé et qu’elle a récupéré immédiatement.
- HISTOIRE
Fille de pêcheurs, Tomoe Yumiko vit le jour dans une famille pauvre qui vivait dans un village plus pauvre encore. Elle manquait de tout, hormis peut-être de l’amour de sa mère. Malheureusement pour elle, cela ne dura qu’un temps. Alors qu’une terrible épidémie frappait la région, sa génitrice perdit la vie. Criblé de dettes et ayant grand mal à garder la tête hors de l’eau, le père décida d’abandonner sa dernière née, alors âgée de trois ans. Bien qu’elle aurait largement put mourir seule, le destin en décida autrement. Par chance pour l’enfant, elle vivait à une époque de forte militarisation du pays. Kirigakure no Satô recherchait activement de jeunes enfants à éduquer pour en faire les soldats de demain.
Yumiko fut recueillie par un orphelinat du village. Là bas, les enfants étaient élevés dans la grandeur kirijin. On leur inculquait l’histoire du village, du pays, et des grands héros du passé tel le shodaime Mizukage. Elle grandit donc embrigadée et persuadée du bienfondé de ce qu’on lui enseignait. Jamais elle n’eut la moindre raison de remettre cela en cause. À mesure qu’elle vieillissait, on lui fit passer des test pour voir si elle avait un avenir en tant que kunoichi. Il s’avéra que oui.
Retirée de la garde de l’orphelinat, la jeune fille fut adoptée par un vieux shinobi chargé de s’occuper d’elle pendant qu’elle serait à l’Académie. Takeshi, de son nom, veilla scrupuleusement et méthodiquement à ce qu’elle devienne une fière kirijin. C’était un homme dur mais juste. Il ne lui laissait rien passer mais jamais il ne leva la main sur elle ni ne la traita mal en dehors de l’entrainement. Yumiko n’était pas une génie, cela ne l’empêchait pas pour autant d’être une élève prometteuse. À mesure que le temps passait, elle se perfectionnait toujours davantage, rendant très fier son tuteur.
Tandis qu’elle entrait à peine dans l’adolescence, elle reçut son bandeau frontal et devint officiellement kunoichi. La jeune genin kirijin entra dans une équipe et s’avéra très heureuse d’y croiser un ami qu’elle connaissait depuis l’orphelinat. Shigeno était un garçon fier et ambitieux qui aspirait à de grandes choses. Il était sans cesse en rivalité avec Yumiko et cette dernière le lui rendait bien. Ensemble, ils effectuèrent leurs premières missions. Toutes ne furent pas auréolées de gloire mais le ratio restait positif.
Malheureusement pour eux, la situation entre Kiri et Kumo étant déjà particulièrement tendue, la guerre froide qui régnait obligeait certaines missions à être bien plus dangereuses que ce que des genins auraient normalement eu à faire face. Ce fut au sein d’une de celles-ci que leur équipier perdit la vie. Les deux adolescents restèrent longtemps marqués par la mort de ce dernier. Ils jurèrent un temps de le venger mais leur sensei leur apprit l’inutilité de la chose. La leçon fut dure à avaler mais ils s’avérèrent plus matures que ce que l’on pourrait penser de prime abord.
Tandis que les années passaient, les genins prenaient de l’expérience. Shigeno fut le premier à passer chuunin, suivi un an plus tard de son équipière. Yumiko était frustrée d’avoir été dépassée par son rival mais elle ne s’avouait pas vaincue. Les missions continuaient de défiler et les chuunin firent une rencontre qui allait changer leur vie.
Kazamidori Kyôden était un illustre kirijin dont la réputation n’était plus à faire. Fier membre des sept épéistes de la brume, il avait été pressenti pour devenir nidaime mizukage avant d’être écarté au profit de Kaguya Seika. Yumiko eut de suite énormément de respect pour lui. Ce n’était pas n’importe quel homme après tout. Poussé par ses collègues et soucieux de perpétuer la tradition, il avait décidé de prendre des apprentis. Les chuunins eurent le privilège immense d’être choisis. L’homme maniait Kubikiribôchô et il insistait pour qu’ils prennent de la masse musculaire. Leur entrainement fut donc modifié en conséquence. Bien sûr, Kyôden ne cherchait pas à faire d’eux de stupides culturistes, il voulait développer leur véritable potentiel et leur apprendre à utiliser le chakra conjointement avec leurs muscles pour accroitre leur force. Le hachoir de kiri étant une arme lourde, il fallait une grande dextérité pour le manier.
Leur formation dura quelques années, pendant lesquelles l’équipe nouvellement formée excella dans de nombreuses missions. Alors âgée de seulement dix huit ans, les progrès fulgurants de Yumiko lui valurent une promotion, faisant d’elle une jônin bien avant Shigeno. L’adolescent était vert de la voir lui passer devant mais il n’avait pas prévu d’abandonner pour autant, estimant que Kubikiribôchô lui revenait.
Alors que tout semblait se dérouler pour le mieux. Kyôden surprit tout le monde en dévoilant ses véritables intentions. Bouffi de jalousie et furieux de ne pas avoir eu le titre de Mizukage, il décida de voler plusieurs des épées légendaires du village pour les remettre à Kumo. Tandis qu’il prenait la fuite, ses deux apprentis le prirent en chasse. Au départ, il sembla vouloir les éviter, cependant, voyant qu’ils ne lâchaient pas l’affaire, il se rua vers eux. Le combat qui s’ensuivit s’avéra court. Shigeno et Yumiko n’avaient tout simplement pas le niveau. La kunoichi ressortie gravement mutilée au visage et son compagnon perdit un bras. Avant que les renforts n’arrivent, Shigeno s’était déjà vidé de son sang.
Bouleversée par cette trahison, Yumiko n’arrivait pas à comprendre pourquoi son maître avait agit de la sorte. Kiri était la plus grande nation du monde, pourquoi la trahir par intérêt personnel ? Cela n’avait pas de sens et elle conclut finalement qu’il devait être devenu fou. Furieuse, la Nidaime Mizukage décida de réagir à cette odieuse attaque avec force. La guerre froide se transforma en un conflit ouvert.
Alors jeune jônin, Yumiko fit face aux horreurs de la guerre en tâchant au mieux de garder ses hommes en vie. Malheureusement, face à l’extrême violence des combats, cet objectif ne fut pas toujours atteint. Elle perdit des gens auxquels elle tenait et tua nombre de kumojin. Bien qu’elle souhaitait se venger en reprenant Kubikiribôchô des mains de Kyôden, elle apprit qu’il avait été tué par les autorités de Kumo. Son malheurs fut cependant de courte durée.
La guerre faisait rage depuis des mois quand la kunoichi au visage mutilé tomba nez à nez avec un kumojin brandissant le hachoir de Kiri. Son coeur se retourna de joie en voyant qu’elle pourrait venger l’infamie faite à sa patrie. L’homme n’avait rien du génie qu’était Kyôden et même s’il fit un adversaire redoutable, il ne fut pas en mesure de résister à la furie kirijin. Plus heureuse que jamais, Yumiko récupéra l’arme qui lui revenait de droit.
Seulement quelques semaines plus tard, les deux kage des nations en guerre s’entretuèrent lors d’un affrontement époque. Kumo ne s’en releva jamais et le conflit fut finalement remporté par les forces kirijin. Auréolée de gloire, Yumiko retourna chez elle avec don dû, persuadée d’avoir fait son devoir.
De retour à Kiri, elle s'aperçut que bien des gens la regardaient de travers. Les gens ne pouvaient oublier la trahison de son maître. Kubikiribôchô était devenue la lame du traître, l’arme s’étant nourri du sang des soldats du pays de l’Eau. Une sombre réputation commença à graviter autour d’elle et ne tarda pas à toucher Yumiko sur son passage. Cependant, comme elle savait être plus patriote que bien d’autres, elle n’en fit jamais grand cas de figure.
Suite à la désertion du Sandaime, elle fit une rencontre qui la bouleversa. Le nouveau dirigeant, Yosôgai, fit naître chez elle un grand intérêt. Au détour d’une conversation avec ce dernier, elle apprit qu’il n’accordait aucun crédit à la sinistre réputation de Kubikiribôchô. Ce jour, elle tomba littéralement follement amoureuse de lui. Elle se jura à elle même de le servir jusqu’à la mort envers et contre tout.