Entrevue avec le chef. [PV Kogyoku] JkTkOft

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Dans un monde où les nouvelles générations ont connu les affres de la guerre par le biais d'écrits ou de contes oraux, ces dernières sont soudainement propulsées dans des destins pour eux inimaginables à l'instar de leurs aînés d'autrefois. Incarnez y votre shinobi et osez répondre présent à l'effort de guerre de votre nation. Que vous soyez un militaire, un déserteur, un membre d'une quelconque organisation religieuse ou non, défendez avec corps et âme votre nindõ puisque, finalement, personne ne peut se soustraire à son devoir de ninja.Lire la suite

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Odawara Akula
Odawara Akula
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L'empereur, sa majesté, le chef, le taulier ; jamais je ne m'habituerai à ce genre de convocation ; déjà avec le chef de clan c'est quelque chose de très souvent solennel, sans compter toute la sécurité qui entoure le pavillon d'or. Officier comme tant d'autres dans l'armée de Suna, c'est avec une certaine appréhension que j'ai reçu le papier qui me sommait ici ; ni extrêmement bon, ni extrêmement mauvais, ce sont d'ordinaire des sous fifres, des généraux ou des représentants de l'administration civile qui se charge de mes affaires. Que ça soit ma solde, mes congés, mon état civil, d'habitude il y a toujours une horde de petits grattes papiers qui sont là pour se charger de tout, mais aujourd'hui, aujourd'hui c'est l'Empereur en personne qui veut me voir. Tu parles d'un titre ; son territoire n'est pas si grand, mais bon, à sa décharge c'est toujours plus classe que tyran ou roi, en y repensant je me demande comment je me ferais appelé si je devenais Kazekage ? L'ombre du vent? Le maître des marionnettes? Akula? L'idée de bûcher sur de la paperasse toute l'année sans exception me fait déjà regretter l'idée de devenir chef de Suna, déjà que je trouve difficilement du temps pour continuer mes projets, quand on ne me demande pas de suppléer à l'administration du clan pour des raisons obscures ou d'aider les autres.
Je continue de jouer avec mes pouces jusqu'à ce que ce soit à mon tour, j'entre dans le bureau de sa majesté, soigneusement ordonné malgré la pile de documents qui s'entassent sur son écritoire. Mon corps suit mécaniquement la procédure qu'on lui a inculqué à l'académie ; marche jusqu'au bureau, salut militaire, présentation.

-Capitaine Odawara Akula, première cohorte du soutien logistique, premier peloton de reconnaissance à vos ordres votre majesté.

Maintenant, la question à un million de ryos ; qu'attend-t-il de moi?
Sa Majesté Kōgyoku
Sandaime Kazekage
Sa Majesté Kōgyoku
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    La première leçon que m'avait inculquée l'Empereur Céleste : « La force d'une nation dépend de ses militaires. Il faut à la fois être respecté et être en bonne relation avec eux. Ce sont ces derniers qui te permettent de gagner des guerres. Toi, tout seul, tu n'es qu'un homme mort à qui les traîtres arracheront la tête. »

    De ma propre initiative, j'avais donc convoqué la totalité de mes effectifs. Je désirais m'entretenir entre quatre yeux, échanger avec eux, les fixer droit dans les yeux puis observer le résultat. Je ne voulais pas les déstabiliser, mais procéder à une sorte d'évaluation. Mes données recensées dans mon petit bouquin noir commençaient à dater... Shirakawa i Sama me répétait : « Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l'ennemi sera victorieux une fois sur deux. ». L'idée de la roulette russe ne m'enchantait guère.

    Aujourd'hui, je devais recevoir la visite d'un dénommé Odawara. Il n'était pas en retard et présentait les modalités du respect lors de son entrée dans mon bureau. D'un geste de la dextre, je l'invitai à prendre place sur la chaise face à mon bureau. Je le saluai d'un léger mouvement de ma tête avant de prendre calmement la parole : « Odawara Ittō-rikui. Ça ne doit pas être la première fois que vous entrez dans mon bureau. Soyez y à l'aise comme votre chez-vous. ». Je redressai mon dos pour me tenir parfaitement droit. Tout en affichant un petit sourire sur mes lèvres, je plongeai mon regard dans celui de mon interlocuteur. Je repris ensuite la conversation : « Votre vie de militaire se passe sans encombre ? Ce métier n'est malheureusement pas toujours facile. La situation à l'Est nous éloigne tous de notre famille. Enfin, sauf si vous combattez aux côtés de vos proches là-bas... ». Je l'ai vécu moi le premier. Bien qu'à l'heure d'aujourd'hui je reste à la capitale, je connais ce sentiment. Gare aux idiots qui pensent que je suis peinard dans ma tour d'ivoire.

    Je plissai les paupières :  « Le réel but de ce dialogue est de réévaluer vos compétences. Cela sera primordial pour la suite des événements à l'Est, je ne veux faire aucune erreur dans la répartition de mes hommes, comprenez-vous ? Parlez-moi de votre personne, de vos problèmes... de tout ce qui pourrait vous faire culpabiliser et provoquerait votre mort sur un champ de bataille. ».
Odawara Akula
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Je m'assois à sa demande, les questions arrivent, plus précises et directes que je ne l'aurais voulu ; je n'aime pas trop parler de ma vie aux gens que je ne connais pas et même si j'ai déjà eu l'occasion de prendre plusieurs missions dans son bureau, parler de ce qui me hante ne me tente pas beaucoup. Principalement parce que c'est l'empereur et que si j'exhibe un certain pessimisme ou une certaine lâcheté qui pourraient bien me vouloir un séjour au trou, pas forcément ce qu'il y a de mieux dans une carrière, même si dire la vérité ne ferait pas de mal. J'hésite un instant sur la réponse à fournir, choisis soigneusement mes mots en faisant face au Kazekage en tentant de garder un air stoïque et pas trop mal à l'aise face à ses questions ; j'ai déjà du mal à en parler avec mon oncle alors qu'on a vu les mêmes choses, alors lui...

-Ma vie de militaire se passe, pause sans encombres oui. J'ai fait un an à l'avant-poste avec ma soeur dans la contre insurrection, pas joli à voir. On est jumeaux donc forcément à force de toujours traîner ensemble et d'avoir traverser les mêmes épreuves on finit par s'attacher l'un à l'autre. Mes problèmes? Que la plupart des soldats à l'avant poste sont soient des gros traîtres en puissance, des petits tyrans qui profitent de leur service loin de l'administration impériale pour assouvir leur sadisme ou au contraire, des types qui se demandent pourquoi ils sont envoyés à des kilomètres de Suna pour mater une rébellion qui dure depuis des années.

Je sais que ce n'est pas de sa faute si la situation s'est embourbée là-bas et que nous sommes confrontés à des ninjas qui n'ont littéralement connu QUE la guerre désormais, une décennie de rébellion plus une autre de conflit ça suffit largement à fabriquer des Iwajins qui nous détestent à un niveau générationnel. Mais je ne peux pas m'empêcher de conserver une pointe de rancoeur envers les généraux pour continuer d'envoyer des gens au hachoir à viande ; je ne veux plus avoir affaire aux ninjas de la Terre, ce conflit me dégoûte. En plus comment est-ce que je suis censé préparer mes élèves et les marionnettistes néophytes à ce conflit? Ils n'étaient même pas nés quand le conflit a démarré pour certains.

-Je ne sais pas vraiment comment décrire ce que je ressens, pas un problème en soi, plutôt un malaise à l'idée de refaire ce que j'ai fais à Iwa avec d'autres ; on s'est battu pour une cause certes. Mais sur la fin de notre déploiement il y avait vraiment une ambiance malsaine à l'avant poste, des soldats qui prenaient beaucoup trop de plaisirs à faire certaines choses. J'ai les dents qui se remettent à claquer, je m'interromps le temps de prendre une grande inspiration, gêné par ce trouble. J'aime pas trop en parler, mais il y a plusieurs soldats dans ma brigade qui m'ont avoué ne pas comprendre pourquoi on restait à Iwa et que si on devait y retourner en tant qu'unité, c'était pour ne pas décevoir leurs camarades et ne pas les laisser tout seul dans les montagnes qu'ils iraient plutôt que par foi envers Suna. Je sais qu'on est des troupes de seconde ligne, mais la plupart ne le voient pas de cette manière : à cause des reliefs du pays de la terre c'est très difficile de faire de la reconnaissance sans devoir s'enfoncer dans les terres avec les premières lignes. Sans compter qu'on est au pays de la terre, c'est pas rare qu'on ait des taupes qui sortent de nulle part pour nous attaquer dans le dos. Je réalise que j'en ai peut-être trop dit.

C'est avec une moue un peu gênée et pas très confiante que j'attends la réaction de sa majesté.

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Sa Majesté Kōgyoku
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    Je l'écoutais attentivement tout en manipulant un petit bouquin noirâtre. La couleur obsidienne, caractéristique du légendaire bingo book, était connue des plus gradés du village. Cependant, le livre que je possédais ne contenait pas les informations conventionnelles. Mon interlocuteur m'exposait des problèmes que je connaissais malheureusement que trop bien. Des situations dont j'étais conscient non pas par le biais des rapports écrits — les auteurs effaçaient volontairement ce genre de passage — mais par mon expérience en tant que soldat. La guerre n'avait visiblement pas tué nos mauvaises habitudes.

    Tandis que l'Odawara marqua une courte pause, je le dévisageai d'un regard noir. Je n'étais pas énervé contre lui, j'adressai en réalité mon expression faciale aux responsables de son récit. Plus il continuait, plus il marquait des points. Lorsqu'une guerre se prolonge, elle met sérieusement en péril les belligérants. Notre village n'a pas besoin de s'engager dans une lutte aussi futile contre l'insurrection.

    « La camaraderie est plus importante qu'une foi trompeuse envers le Désert. » répondais-je chaleureusement de sorte à le rassurer. « J'ai parfaitement conscience que les militaires agissent avant tout pour servir des intérêts personnels. Abandonner la ligne de front serait une défaite aux yeux du monde. Sunagakure no Satō en subira évidemment des conséquences, néanmoins je suis prêt à retirer mes hommes de ce théâtre militaire. Nos forces s'épuisent inutilement. » insistais-je.

    En exposant ce point de vue défaitiste, je prenais plusieurs notes sur mon registre. À vrai dire, je gribouillais quelques mots pour quelque chose de complètement différent de cette entrevue. Est-ce que cela allait stresser le capitaine ou le forcer à mentir en pensant que tout ce qu'il disait serait dévoilé ? Qu'il venait de passer le Rubicon ? Pour le déstabiliser, j'ajoutai froidement : « Ce témoignage sera signé de votre identité. ».

    En réalité, je jouais au plus malin, mais je me situais dans une situation délicate et je venais de lui dévoiler l'une des deux options qui me restaient. « Ou peut-être, devrais-je me déplacer personnellement à l'avant-poste... une sentence exemplaire pour tous. La mort ? » questionnais-je, penseur. Un léger rictus se dessina sur mes lèvres. Ce sourire exprimait plus ma nervosité que ma joie.

    « Hum, je viens d'y repenser à l'instant. Euh, le budget pour votre unité... l'acquisition de... matériel... faut-il l'augmenter ? ». Mon regard dérivait de celui de mon interlocuteur pour finalement fixer le mur. Ma poigne resserrait son étreinte sur ma plume d'écriture jusqu'à la briser soudainement en deux. « Après réflexion, je vais reprendre du service là-bas. » Lâchais-je comme si de rien n'était avec un sourire d'ange.
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-Si je puis me permettre, je ne pense pas que mon témoignage ou qu'une exécution ait vraiment un impact quelconque sur le conflit : tous ceux qui ont été à l'avant poste ont plus ou moins trempé dans des affaires louches, souvent sans qu'on leur demande vraiment leur avis. Quand on est un simple chuunin ou même un jônin sans histoire et qu'on se fait interpeller par le commandant de la garnison où un membre du service d'assassinat, difficile de dire non. A supposer que ce que je raconte soit rendu public je ne pense pas que ça change grand chose, ce qui se raconte entre amis sera dit à voix haute mais personne n'apprendra rien. S'il devait y avoir une exécution, j'ai peur que cela soit plutôt assimilé à une condamnation pour incompétence et incapacité à pacifier la région qu'une réelle punition pour avoir eu des pratiques extrêmes. Son sourire me met mal à l'aise.

J'ai toujours eu du mal avec les gens qui sourient quand on leur raconte des sales nouvelles et je me suis engagé sur une pente très glissante, mais bon, maintenant qu'on est dessus autant aller jusqu'au bout. Je rajuste mon col, il fait chaud dans cette salle. Sa majesté est stressante putain.

Quant au budget... Une tentative d'acheter mon silence? Je suis un peu gêné, ce n'est pas vraiment mon rôle que de décider des dépenses pour la logistique ; nous ne manquons de rien en particulier. A l'extrême limite, instaurer une meilleure réglementation sur ce qui est permis et ce qui ne l'est pas, on perd facilement pied quand on arrive à l'avant poste. Pourtant il compte y retourner.

Je n'arrive pas à suivre sa logique et quelque part ça m'inquiète. Toutefois je reste sans mots devant sa volonté affichée de replonger dans ce cauchemar.

-Si vous y retournez, bonne chance. Il y a peu de gens à Iwa qui ne se méfient pas de nous.

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    « ... ? » Des membres des unités d'élites étaient impliqués dans ce bordel ? Mes sourcils se froncèrent et les traits de mon faciès se tirèrent. Je refermai brusquement mon livret, mes mouvements devenaient secs. « Le problème se situerait donc dans la chaîne de commandement ? Je ne savais pas que les services secrets décompressaient de la sorte... pour qui ces chiens se prennent-ils ? » demandais-je la mâchoire serrée. Une onde d'énergie immatérielle se propagea soudainement dans le bureau. Les nombreux meubles tremblèrent pendant des secondes invraisemblablement interminables. Des objets oscillèrent sous ma colère explosive. Un vase chuta de son socle puis se brisa.

    « Respecter l'ennemi vaincu, honorer son adversaire... Ce sont des préceptes que mes hommes ont osé oublier... ? » Une sorte d'étrange poussière virevoltait dans la salle suite à mon déchaînement. Au fil des secondes, ce qui semblait être de la poussière s'avérait être en réalité de la limaille de fer. Des grains, d'innombrables grains de sable de fer, envahissaient mon bureau. Ma dextre se crispa et le satetsu réagit naturellement à mon mouvement de main. Les onces métalliques se rassemblèrent et se broyèrent mutuellement d'une force capable de réduire à néant un être de chair. « Je sais qu'une partie des fonds alloués à chaque unité est détournée. Encore heureux que vous ne manquez de rien. » La limaille disparaissait à vue d'œil. « Ils n'ont pas besoin de me suivre, après tout ils resteront les témoins de mon ascension et sombreront sous la puissance du Désert. » murmurais-je à moi-même. « Odawara Ittō-rikui. » repris-je. « Je préfère voir un homme me maudire avec les tripes rependues au sol. Pendant cette transition aux portes de la Mort, il a parfaitement le temps de réfléchir à ses actes passés. Une exécution est une sanction, ma foi, trop aimable. »

    Les dires de mon interlocuteur renforçaient mes craintes envers mes militaires. Ces derniers devaient vraiment me prendre pour un pitoyable individu bien trop laxiste. Ils vont être étonnés. J'ai d'ores et déjà hâte de revoir les principaux concernés en tête-à-tête. « Vous vous amusiez à accomplir ces pratiques, Odawara Ittō-rikui... ?! »
Odawara Akula
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Je tremble comme une feuille, mes dents se remettent à claquer en voyant la démonstration de force du Kazekage et sa colère, j'aurais dû me taire et faire oui oui de la tête comme un abruti mais non, il a fallut que j'ouvre ma grande gueule. Pourtant j'ai pas vraiment peur pour moi, je suis à deux doigt de crever de trouille mais au milieu de l'ire de l'empereur, je la vois, Akeno, toute seule. C'est ce qui me fait le plus peur, qu'il lui arrive quelque chose de mal, encore plus si c'est de ma faute, je ne me le pardonnerai jamais.
Je vais encore parler, je crois que je vais mourir peut-être, faut que je sauve Akeno puis que je sauve ma peau, dans cet ordre-là.

-No no no, on m'a forcé ; y avait cette fille dans la grotte qu'ils avaient massacré. Ils voulaient que je finisse leur travail pour que j'ai les mains dans leur sale besogne, que je ferme l'entrée de la grotte pour que personne ne puisse jamais être au courant de ce qui s'est passé. Ses yeux me reviennent en tête, je l'ai déçue ce jour-là. Je me suis déçu. Et que je l'achève aussi, pour qu'on soit tous dans la même merde. J'ai refusé, je voulais pas lui faire de mal, j'arrivais plus à bouger en voyant ce qu'ils lui ont fait. Ils ont dit que j'en avais trop vu et que si je parlais, ils s'en prendraient à ma sœur. Ils ont fait sauté l'entrée de la grotte avec un parchemin explosif en disant que je n'avais pas intérêt à parler.

Et là, contrairement à ce jour-là, j'arrive à serrer le poing. L'idée de sauter par la fenêtre en espérant mettre assez de distance entre lui et moi pour récupérer mes marionnettes et ma frangine, et courir jusqu'à atteindre l'autre bout du continent me paraît faisable avant de s'évaporer. Je réalise que j'ai passé le point de non retour et ça c'est grave, j'assimile et je blêmis encore.
Je vais pas mourir hein?

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    Comme d'habitude, la faute venait des autres. À chaque fois que quelque chose n'allait pas dans le bon sens, l'individu concerné se rassurait et rejetait la cause autre part. La remise en question était primordiale pour un militaire qui désirait ne pas rencontrer la Mort. Les ninjas les plus rationnels se corrigeaient avec le temps et l'expérience, ce qui n'était vraisemblablement pas le cas pour une majorité de mes hommes ; nous vivrons, ils mourront. En revanche, mon interlocuteur faisait preuve de courage pour m'exposer la réalité de vive voix. « Désormais, qu'allez-vous faire ? Vous venez de tout avouer et, d'après vos paroles, ils s'attaqueront à votre sœur. je l'observais droit dans les yeux. Je réitère ma question. Quelles mesures allez-vous prendre en sortant de cette pièce ? »

    En ce moment, j'avais la fâcheuse tendance de mettre mes hommes dans des situations embarrassantes. « Pensez-vous sérieusement que j'ignorerai cette trahison à leur encontre... ? » Ce jeune homme qui se tenait face à moi avait signé un pacte avec ses frères d'armes. Malheureusement pour lui, il passait outre les valeurs morales non pas en contrepartie d'une richesse, mais sous la menace. « À votre place... je réfléchis quelques secondes, marquant une pause. ... je les éliminerai jusqu'au dernier. Honnêtement, vous n'avez pas la force nécessaire pour vous orienter sur ce chemin. L'exil ? Au-delà des frontières, vous crèverez voyons ! La réalité, c'est que vous ne pouvez rien faire sauf pitoyablement courber l'échine et prier votre Dieu pour qu'il vous préserve. L'autre solution serait de m'implorer, cependant je ne me considère pas comme une divinité. C'est aussi cela votre problème : vous êtes nés dans de la merde et vous mourrez dans cette même merde. »

    D'autres individus bien plus courageux se battaient sans se plaindre. Contrairement à nous, ils ne vivaient qu'une trentaine d'années. Ils pouvaient profiter de la vie, essayer de remplir leurs objectifs sur trente pauvres années. Non, cela n'était pas si simple. Ces damnés devaient souffrir durant leur passage dans notre monde. Mourir une seconde fois, une troisième fois, une quatrième... l'idéal serait que ces chiens agonisent avec les tripes à l'air une infinité de fois.

    « Vous vivez une pauvre petite situation déstabilisante et vous en pleurez misérablement. J'espère que vous les rencontrerez un jour, dialoguerez avec eux et comprendrez que finalement votre situation n'est pas si mal qu'elle n'y paraît. » Je dévisageai mon interlocuteur avec mépris.
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